Lettre n° 7826
Par la grâce de D.ieu,
9 Iyar 5708,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav M. Z.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre :
A) Vous avez sûrement reçu, en son temps, le fascicule publié pour la fête de Pessa’h. De même, monsieur Feyglin, en arrivant, vous a sûrement transmis la Matsa Chemoura, dans laquelle il y avait un peu de chacune des trois Matsot qui se trouvaient sur le plateau de mon beau-père, le Rabbi Chlita.
B) Je vous remercie pour le livre Tav Ha ‘Haïm. J’ai montré à mon beau-père, le Rabbi Chlita, ce qui y est relaté à propos des Tefillin de l’Admour Hazaken(2). Il m’a répondu qu’il n’avait jamais entendu ce récit. En revanche, il savait que, pour une certaine raison, Rabbi Na’houm, le fils de l’Admour Haémtsahi, avait donné au Tséma’h Tsédek les Tefillin de Chimoucha Rabba de l’Admour Hazaken.
C) Lorsque vous aurez des nouvelles du ‘Hassid, Rav Klugant(3), vous voudrez bien me les communiquer.
D) Que signifie l’expression : “ Que celui qui brise les barrières soit mordu par un serpent ” ? S’agit-il à la fois du serpent originel et d’un simple serpent, au sens littéral ? Cette affirmation figure dans les discours ‘hassidiques de 5634(4). Je n’en dispose pas actuellement et je ne peux donc pas les consulter. Toutefois, au sens simple, le serpent, au sens littéral, fait ici allusion à sa morsure ou, en tout état de cause, à une punition physique, comme le dit le traité Chabbat 110a. Ainsi, dans le verset Yochoua 6, 26, Yochoua dit : “ par son aîné, s’il la fonde ”(5), mais ceci s’ajoute à la punition qui est déjà établie par ailleurs, c’est-à-dire, en l’occurrence, au fait que celui qui brise les barrières est mordu par un serpent. C’est pour cette raison que ‘Hyel est mort précisément par la morsure d’un serpent, comme le disent nos Sages, cités par le Yalkout Chimeoni sur Mela’him 1, au chapitre 18.
E) Je vous remercie pour les récits que vous rapportez dans votre lettre. A certains moments, le Rabbi Rachab lisait effectivement le Chir Hachirim, le vendredi soir. Il semble, néanmoins, qu’il n’ait pas révélé quand il le faisait. On ne bat pas sa coulpe, en disant les mots Sela’h Lanou(6), dans chaque prière qui n’est pas suivie par le Ta’hanoun, ce qui veut dire qu’on ne le fait jamais à Arvit, tout au long de l’année. Les trois récits relatifs à l’Admour Hazaken ne sont pas connus et deux d’entre eux sont particulièrement surprenants.
F) Je vous serais obligé de me procurer le livre Iguéret Ha Kodech du Rav Y. Diskin(7), que vous mentionnez. Si c’est nécessaire, je le restituerai par la suite.
G) Je vous joins le fascicule de Lag Baomer, qui vient de paraître. A n’en pas douter, vous le mettrez à la disposition du plus grand nombre. En saluant tous les vôtres,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Mena’hem Zeev Gringlass, de Montréal. Voir, à son sujet, la lettre n°7774.
(2) Au paragraphe 30, à la page 48a. Voir le recueil Yagdil Torah, édition de New York, fascicule n°22, à la page 106.
(3) Voir la lettre précédente. Voir, à son sujet, la lettre n°7807.
(4) Du Rabbi Maharach. Dans le Séfer Torat Chmouel 5634, à la page 139, il est dit : “ Ceci s’applique à l’homme qui brise les barrières qui ont été dressées par nos Sages afin que l’on ne transgresse pas les Interdictions de la Torah. Cet homme sera mordu par le serpent originel, mais aussi par un serpent, au sens littéral ”.
(5) Celui qui reconstruira la ville de Jéricho sera puni par la mort de son aîné.
(6) Dans la Amida.
(7) Il s’agit vraisemblablement du Michnat Yoël, du Rav Yoël Diskin.
9 Iyar 5708,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav M. Z.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre :
A) Vous avez sûrement reçu, en son temps, le fascicule publié pour la fête de Pessa’h. De même, monsieur Feyglin, en arrivant, vous a sûrement transmis la Matsa Chemoura, dans laquelle il y avait un peu de chacune des trois Matsot qui se trouvaient sur le plateau de mon beau-père, le Rabbi Chlita.
B) Je vous remercie pour le livre Tav Ha ‘Haïm. J’ai montré à mon beau-père, le Rabbi Chlita, ce qui y est relaté à propos des Tefillin de l’Admour Hazaken(2). Il m’a répondu qu’il n’avait jamais entendu ce récit. En revanche, il savait que, pour une certaine raison, Rabbi Na’houm, le fils de l’Admour Haémtsahi, avait donné au Tséma’h Tsédek les Tefillin de Chimoucha Rabba de l’Admour Hazaken.
C) Lorsque vous aurez des nouvelles du ‘Hassid, Rav Klugant(3), vous voudrez bien me les communiquer.
D) Que signifie l’expression : “ Que celui qui brise les barrières soit mordu par un serpent ” ? S’agit-il à la fois du serpent originel et d’un simple serpent, au sens littéral ? Cette affirmation figure dans les discours ‘hassidiques de 5634(4). Je n’en dispose pas actuellement et je ne peux donc pas les consulter. Toutefois, au sens simple, le serpent, au sens littéral, fait ici allusion à sa morsure ou, en tout état de cause, à une punition physique, comme le dit le traité Chabbat 110a. Ainsi, dans le verset Yochoua 6, 26, Yochoua dit : “ par son aîné, s’il la fonde ”(5), mais ceci s’ajoute à la punition qui est déjà établie par ailleurs, c’est-à-dire, en l’occurrence, au fait que celui qui brise les barrières est mordu par un serpent. C’est pour cette raison que ‘Hyel est mort précisément par la morsure d’un serpent, comme le disent nos Sages, cités par le Yalkout Chimeoni sur Mela’him 1, au chapitre 18.
E) Je vous remercie pour les récits que vous rapportez dans votre lettre. A certains moments, le Rabbi Rachab lisait effectivement le Chir Hachirim, le vendredi soir. Il semble, néanmoins, qu’il n’ait pas révélé quand il le faisait. On ne bat pas sa coulpe, en disant les mots Sela’h Lanou(6), dans chaque prière qui n’est pas suivie par le Ta’hanoun, ce qui veut dire qu’on ne le fait jamais à Arvit, tout au long de l’année. Les trois récits relatifs à l’Admour Hazaken ne sont pas connus et deux d’entre eux sont particulièrement surprenants.
F) Je vous serais obligé de me procurer le livre Iguéret Ha Kodech du Rav Y. Diskin(7), que vous mentionnez. Si c’est nécessaire, je le restituerai par la suite.
G) Je vous joins le fascicule de Lag Baomer, qui vient de paraître. A n’en pas douter, vous le mettrez à la disposition du plus grand nombre. En saluant tous les vôtres,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Mena’hem Zeev Gringlass, de Montréal. Voir, à son sujet, la lettre n°7774.
(2) Au paragraphe 30, à la page 48a. Voir le recueil Yagdil Torah, édition de New York, fascicule n°22, à la page 106.
(3) Voir la lettre précédente. Voir, à son sujet, la lettre n°7807.
(4) Du Rabbi Maharach. Dans le Séfer Torat Chmouel 5634, à la page 139, il est dit : “ Ceci s’applique à l’homme qui brise les barrières qui ont été dressées par nos Sages afin que l’on ne transgresse pas les Interdictions de la Torah. Cet homme sera mordu par le serpent originel, mais aussi par un serpent, au sens littéral ”.
(5) Celui qui reconstruira la ville de Jéricho sera puni par la mort de son aîné.
(6) Dans la Amida.
(7) Il s’agit vraisemblablement du Michnat Yoël, du Rav Yoël Diskin.