Lettre n° 7880

Par la grâce de D.ieu,
22 Iyar 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre question, qui m’était posée par l’intermédiaire du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre fidèlement aux besoins communautaires, le Rav Chlomo Zalman Hecht. Vous désirez avoir la certitude qu’après cent vingt ans, on dira le Kaddish et l’on étudiera la Michna pour vous. Si vous le souhaitez, il est effectivement possible de le faire, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Je n’en connais pas exactement le coût, mais il doit être de trois cents ou quatre cents Shekels des Etats-Unis(1).

Néanmoins, vous connaissez, avant tout, le dicton(2) de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, selon lequel, tant que l’on possède la vie, il est préférable de se soucier de ce qui est vivant. Je propose donc que vous ayez de longs jours, de bonnes et longues années, emplies de Torah et de Mitsvot, avec la tranquillité de l’esprit et la tranquillité du corps. Vous vous engagerez à faire publier un recueil de causeries de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Au début de ce livre, on notera votre nom et celui de votre épouse. De la sorte, vous et elle recevrez une part de toutes les études qui seront faites avec cet ouvrage. Et, le mérite de ce qui est public dépendra de vous. Il vous permettra d’avoir de longs jours et des années agréables.

Je vous joins le fascicule paru pour Lag Baomer. Vous l’apprendrez et vous étudierez les dictons qu’il comporte. Je vous adresse ma bénédiction afin que vous ayez de longs jours et de bonnes années, de même que votre épouse, dans la tranquillité et dans la largesse,

Notes

(1) Dollars.
(2) Voir les Iguerot Kodech du précédent Rabbi, tome 8, lettres n°2156 et 2335.