Lettre n° 7885
Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5711,
Brooklyn,
A monsieur Yossef Yehouda(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’exposez brièvement votre biographie. Vous me dites que vous êtes professeur de musique, dans une école et en cours particuliers. Il est sans doute inutile de vous commenter la Michna selon laquelle : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ” en mettant en pratique Sa Volonté, en étudiant la Torah et en accomplissant les Mitsvot. Il en résulte qu’un homme, quelle que soit son activité, doit nécessairement trouver le moyen de diffuser le Judaïsme véritable, avec tout ce qui le concerne, auprès de ceux avec lesquels il entre en contact et entretient une relation. Combien plus est-ce le cas lorsque cette relation est celle qui existe entre un professeur et son élève. En effet, le dernier éprouve toujours de l’amour et du respect pour le premier. De la sorte, il reçoit plus aisément ses propos, y compris quand ceux-ci sont extérieurs à son enseignement. Et, de fait, on peut vérifier concrètement qu’il en est bien ainsi. Bien plus, d’après ce que vous écrivez, vos élèves sont essentiellement des jeunes. Or, toute amélioration, toute transformation de leur comportement porteront également sur leur futur et, avant tout, sur le foyer juif qu’ils bâtiront. Il en résulte que tout effort, toute initiative en ce sens sont justifiés.
Vous envisagez d’intégrer les études de la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod, mais vous énumérez quelques obstacles qui vous en empêchent. De façon générale, cette question sera à l’ordre du jour dans un mois environ, après l’interruption de l’été(2). C’est alors que le programme d’étude de la Yechiva reprendra. Entre temps, certains points que vous mentionnez dans votre lettre trouveront peut-être une solution. Vous me dites aussi que vous avez des dettes. De ce fait, il vous faudra continuer à travailler, dans votre domaine(3), après avoir intégré la Yechiva, pour être en mesure de les rembourser. Vous en parlerez sûrement à la direction de la Yechiva. En effet, il est différentes façons de le faire sans remettre en cause le programme de cette institution(4). Et, il est dit que : “ le salut provient des nombreux conseillers ”.
Puisse le Créateur du monde, Qui le dirige et accorde Sa Providence à chacun, permettre que vous avanciez, d’une étape vers l’autre, sur la voie de la Torah et des Mitsvot, laquelle conduit un Juif et une Juive au bonheur véritable, à la fois matériel et spirituel. Je serais satisfait de recevoir, de votre part, de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction afin de donner ces bonnes nouvelles,
Notes
(1) M. Y. Y. Marton. Voir, à son sujet, la lettre n°7565.
(2) Soit après le 9 Av.
(3) L’enseignement de la musique.
(4) Sans devoir s’absenter pendant le temps de l’étude.
6 Tamouz 5711,
Brooklyn,
A monsieur Yossef Yehouda(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’exposez brièvement votre biographie. Vous me dites que vous êtes professeur de musique, dans une école et en cours particuliers. Il est sans doute inutile de vous commenter la Michna selon laquelle : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ” en mettant en pratique Sa Volonté, en étudiant la Torah et en accomplissant les Mitsvot. Il en résulte qu’un homme, quelle que soit son activité, doit nécessairement trouver le moyen de diffuser le Judaïsme véritable, avec tout ce qui le concerne, auprès de ceux avec lesquels il entre en contact et entretient une relation. Combien plus est-ce le cas lorsque cette relation est celle qui existe entre un professeur et son élève. En effet, le dernier éprouve toujours de l’amour et du respect pour le premier. De la sorte, il reçoit plus aisément ses propos, y compris quand ceux-ci sont extérieurs à son enseignement. Et, de fait, on peut vérifier concrètement qu’il en est bien ainsi. Bien plus, d’après ce que vous écrivez, vos élèves sont essentiellement des jeunes. Or, toute amélioration, toute transformation de leur comportement porteront également sur leur futur et, avant tout, sur le foyer juif qu’ils bâtiront. Il en résulte que tout effort, toute initiative en ce sens sont justifiés.
Vous envisagez d’intégrer les études de la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod, mais vous énumérez quelques obstacles qui vous en empêchent. De façon générale, cette question sera à l’ordre du jour dans un mois environ, après l’interruption de l’été(2). C’est alors que le programme d’étude de la Yechiva reprendra. Entre temps, certains points que vous mentionnez dans votre lettre trouveront peut-être une solution. Vous me dites aussi que vous avez des dettes. De ce fait, il vous faudra continuer à travailler, dans votre domaine(3), après avoir intégré la Yechiva, pour être en mesure de les rembourser. Vous en parlerez sûrement à la direction de la Yechiva. En effet, il est différentes façons de le faire sans remettre en cause le programme de cette institution(4). Et, il est dit que : “ le salut provient des nombreux conseillers ”.
Puisse le Créateur du monde, Qui le dirige et accorde Sa Providence à chacun, permettre que vous avanciez, d’une étape vers l’autre, sur la voie de la Torah et des Mitsvot, laquelle conduit un Juif et une Juive au bonheur véritable, à la fois matériel et spirituel. Je serais satisfait de recevoir, de votre part, de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction afin de donner ces bonnes nouvelles,
Notes
(1) M. Y. Y. Marton. Voir, à son sujet, la lettre n°7565.
(2) Soit après le 9 Av.
(3) L’enseignement de la musique.
(4) Sans devoir s’absenter pendant le temps de l’étude.