Lettre n° 790

Par la grâce de D.ieu,
5 Mar’Hechvan 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu votre lettre et la demande de bénédiction qui l’accompagnait. Comme vous me l’avez demandé, je l’ai lue près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que vous ayez un enfant.

Le Juste qui quitte ce monde s’y trouve plus que de son vivant, comme l’explique le Zohar, tome 3, page 71. Il invoquera donc la miséricorde divine pour que le souhait de votre cœur soit exaucé.

J’aimerais savoir quel est, en la matière, l’avis des médecins. A mon sens, vous devriez les consulter, ainsi que votre épouse et vous conformer à leurs instructions.

On sait que, lorsque l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, demanda à son maître, le Maguid de Mézéritch, d’avoir un enfant, celui-ci lui cita le verset "comment le jeune homme peut-il faire que sa voie soit méritante", dont il proposa une seconde lecture, "comment mériter un jeune garçon ? En recevant des invités". Me basant sur leur enseignement, je vous conseille d’en faire de même.

Puissent l’étude de la Torah et la pratique des Mitsvot, en général, l’hospitalité, en particulier, de même que l’application du traitement prescrit par un spécialiste en la matière, vous permettre d’avoir un fils. Je serais heureux de recevoir de vos bonnes nouvelles.

J’aimerais connaître le détail de vos activités communautaires. Vous vous efforcez sûrement de les assumer, dans toute la mesure du possible.

En vous bénissant et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,


Mena’hem Schneerson,