Lettre n° 7902
Par la grâce de D.ieu,
15 Chevat 5712(1),
Je vous bénis et vous salue(2),
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, par l’intermédiaire du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Yaakov Yehouda Hecht(3). Il me transmet également ce que vous lui avez rapporté de votre passé, votre désir de faire écrire un Séfer Torah à votre nom et de l’envoyer en Erets Israël. Vous me demandez ce que j’en pense. Il est sûrement inutile de vous souligner la sainteté et la grandeur d’un Séfer Torah, mais l’on peut trouver ce qui est encore plus saint. C’est le cas, par exemple, des Juifs qui étudient la Torah, précisément en Erets Israël, à l’heure actuelle. Des milliers d’enfants juifs y sont arrivés, qui éprouvent le besoin d’une éducation à la Torah et aux Mitsvot. Ils doivent savoir ce qu’est le Judaïsme, le respect du Chabbat, la Cacherout, avant que le nombre des Yechivot existantes et des Juifs orthodoxes soit trop réduit pour intégrer tous ces enfants qui arrivent. Chaque jour, me parviennent de là-bas des lettres, à ce propos, qui déchirent le cœur. Or, avec une somme relativement réduite, on aurait pu sauver des milliers d’enfants juifs, pour qu’ils ne soient pas coupés du peuple juif, ce qu’à D.ieu ne plaise et restent toujours fidèles à la Torah.
Il en est de même également en Afrique du nord, où mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, a demandé, peu avant son décès, de fonder des écoles et des Yechivot, afin que les enfants juifs locaux étudient la Torah et la crainte de D.ieu. Des moyens financiers doivent être investis pour obtenir un tel résultat. Mon conseil est donc le suivant. A l’heure actuelle, on ne manque pas de Sifreï Torah en Erets Israël, puisque l’on en a apporté des pays européens. En revanche, on n’a pas assez d’argent pour payer les professeurs, pour acheter des Sidourim, des ‘Houmachim et d’autres livres, aussi bien en Erets Israël qu’en Afrique du nord. En l’occurrence, vous avez eu la bonne idée de faire écrire un Séfer Torah, mais vous n’en avez pas encore pris la décision définitive et vous me demandez ce que j’en pense. A mon avis, demandez donc combien coûte un Séfer Torah et consacrez cette somme, avec un dollar supplémentaire, à la création d’une école ou d’un Talmud Torah en Erets Israël ou bien en Afrique du nord. De même, vous leur enverrez des Sidourim, sur lesquels on fera imprimer que ceux qui les utilisent doivent prier pour les donateurs, soit vous et votre mari, demander leur bien.
Il est difficile d’exprimer par écrit, surtout dans le cadre épistolaire, le grand mérite dont vous ferez l’acquisition en agissant de cette façon. En tout état de cause, j’espère que ce que j’ai écrit vous permettra d’en mesurer l’importance. Que D.ieu vous aide à transformer complètement votre passé. Désormais, vous aurez une bonne vie juive, basée sur la Torah et les Mitsvot. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) 1952.
(2) Cette lettre est adressée à une femme.
(3) Voir, à son sujet, la lettre n°7834.
15 Chevat 5712(1),
Je vous bénis et vous salue(2),
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, par l’intermédiaire du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Yaakov Yehouda Hecht(3). Il me transmet également ce que vous lui avez rapporté de votre passé, votre désir de faire écrire un Séfer Torah à votre nom et de l’envoyer en Erets Israël. Vous me demandez ce que j’en pense. Il est sûrement inutile de vous souligner la sainteté et la grandeur d’un Séfer Torah, mais l’on peut trouver ce qui est encore plus saint. C’est le cas, par exemple, des Juifs qui étudient la Torah, précisément en Erets Israël, à l’heure actuelle. Des milliers d’enfants juifs y sont arrivés, qui éprouvent le besoin d’une éducation à la Torah et aux Mitsvot. Ils doivent savoir ce qu’est le Judaïsme, le respect du Chabbat, la Cacherout, avant que le nombre des Yechivot existantes et des Juifs orthodoxes soit trop réduit pour intégrer tous ces enfants qui arrivent. Chaque jour, me parviennent de là-bas des lettres, à ce propos, qui déchirent le cœur. Or, avec une somme relativement réduite, on aurait pu sauver des milliers d’enfants juifs, pour qu’ils ne soient pas coupés du peuple juif, ce qu’à D.ieu ne plaise et restent toujours fidèles à la Torah.
Il en est de même également en Afrique du nord, où mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, a demandé, peu avant son décès, de fonder des écoles et des Yechivot, afin que les enfants juifs locaux étudient la Torah et la crainte de D.ieu. Des moyens financiers doivent être investis pour obtenir un tel résultat. Mon conseil est donc le suivant. A l’heure actuelle, on ne manque pas de Sifreï Torah en Erets Israël, puisque l’on en a apporté des pays européens. En revanche, on n’a pas assez d’argent pour payer les professeurs, pour acheter des Sidourim, des ‘Houmachim et d’autres livres, aussi bien en Erets Israël qu’en Afrique du nord. En l’occurrence, vous avez eu la bonne idée de faire écrire un Séfer Torah, mais vous n’en avez pas encore pris la décision définitive et vous me demandez ce que j’en pense. A mon avis, demandez donc combien coûte un Séfer Torah et consacrez cette somme, avec un dollar supplémentaire, à la création d’une école ou d’un Talmud Torah en Erets Israël ou bien en Afrique du nord. De même, vous leur enverrez des Sidourim, sur lesquels on fera imprimer que ceux qui les utilisent doivent prier pour les donateurs, soit vous et votre mari, demander leur bien.
Il est difficile d’exprimer par écrit, surtout dans le cadre épistolaire, le grand mérite dont vous ferez l’acquisition en agissant de cette façon. En tout état de cause, j’espère que ce que j’ai écrit vous permettra d’en mesurer l’importance. Que D.ieu vous aide à transformer complètement votre passé. Désormais, vous aurez une bonne vie juive, basée sur la Torah et les Mitsvot. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) 1952.
(2) Cette lettre est adressée à une femme.
(3) Voir, à son sujet, la lettre n°7834.