Lettre n° 7942
Par la grâce de D.ieu,
6 Chevat 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il y a quelques temps déjà, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav H. M. A. Hadakov(1), m’a transmis votre question concernant les analyses. Or, vous connaissez le dicton(2) que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel : “ la réponse est induite par la question ”. Mais, de fait, cela est, en l’occurrence, bien surprenant. Après avoir été le témoin des merveilles de D.ieu, comme vous les avez observées avec vos yeux de chair, vous pouvez encore, de temps à autre, avoir des pensées saugrenues, selon lesquelles il faudrait faire des analyses ou peut-être même confier votre fille à un autre médecin afin qu’il apprenne son métier et qu’il s’exerce sur elle. En fait, votre question fait la preuve de la faiblesse de votre confiance en D.ieu. Et, peut-être la solution, pour votre fille, consiste-t-elle à poser aux médecins la question suivante : qui a conscience des merveilles du Tout-Puissant, béni soit-Il ? Puisse D.ieu faire que la décision que vous prendrez soit fructueuse et qu’elle raffermisse l’état de santé de votre fille. Vous l’éduquerez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec largesse d’esprit.
Que D.ieu vienne en aide à chacun d’entre nous, afin que nous ne soyons pas des rêveurs, pas même comme l’explique le Torah Or(3), lequel affirme que l’attachement, au moment où il est effectif, est véritable et encore moins, bien entendu, selon le niveau inférieur qui est exposé dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Le Saint béni soit-Il n’agit pas avec félonie ”. J’ai bien reçu vos lettres des 5, 17 Tévet et du 4 Chevat, avec l’avis concernant les élèves. Je vous en remercie beaucoup. Néanmoins, je ne suis pas satisfait de ne pas y avoir trouvé un avis sur l’élève que j’avais mentionné. Mais, il semble qu’en l’occurrence, le fait de ne rien dire est, en soi, un avis. Il n’aurait cependant pas dû en être ainsi, conformément à l’enseignement de notre maître sur la nécessité d’aimer son prochain. En effet, l’autre est comme un miroir. Lorsque l’on constate une carence en lui, il y a tout lieu de penser que l’on observe son propre défaut.
Je lui écris donc directement, en des termes plus acerbes et j’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur pour la présente. Avec ma bénédiction afin de renforcer votre attachement, surtout à l’approche de la Hilloula(4), de même qu’avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et en vos préoccupations particulières,
M. Schneerson,
N. B. : Je vous joins un fascicule qui est paru dernièrement. De même, le Séfer Ha Maamarim 5703(4) vous a été expédié.
Notes
(1) Le Rav ‘Haïm Morde’haï Aïzik ‘Hadakov, directeur du secrétariat du Rabbi.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2052.
(3) Parchat Vayéchev, à la page 28c.
(4) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.
(5) 1942-1943, du précédent Rabbi.
6 Chevat 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Il y a quelques temps déjà, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav H. M. A. Hadakov(1), m’a transmis votre question concernant les analyses. Or, vous connaissez le dicton(2) que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi, selon lequel : “ la réponse est induite par la question ”. Mais, de fait, cela est, en l’occurrence, bien surprenant. Après avoir été le témoin des merveilles de D.ieu, comme vous les avez observées avec vos yeux de chair, vous pouvez encore, de temps à autre, avoir des pensées saugrenues, selon lesquelles il faudrait faire des analyses ou peut-être même confier votre fille à un autre médecin afin qu’il apprenne son métier et qu’il s’exerce sur elle. En fait, votre question fait la preuve de la faiblesse de votre confiance en D.ieu. Et, peut-être la solution, pour votre fille, consiste-t-elle à poser aux médecins la question suivante : qui a conscience des merveilles du Tout-Puissant, béni soit-Il ? Puisse D.ieu faire que la décision que vous prendrez soit fructueuse et qu’elle raffermisse l’état de santé de votre fille. Vous l’éduquerez à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec largesse d’esprit.
Que D.ieu vienne en aide à chacun d’entre nous, afin que nous ne soyons pas des rêveurs, pas même comme l’explique le Torah Or(3), lequel affirme que l’attachement, au moment où il est effectif, est véritable et encore moins, bien entendu, selon le niveau inférieur qui est exposé dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Le Saint béni soit-Il n’agit pas avec félonie ”. J’ai bien reçu vos lettres des 5, 17 Tévet et du 4 Chevat, avec l’avis concernant les élèves. Je vous en remercie beaucoup. Néanmoins, je ne suis pas satisfait de ne pas y avoir trouvé un avis sur l’élève que j’avais mentionné. Mais, il semble qu’en l’occurrence, le fait de ne rien dire est, en soi, un avis. Il n’aurait cependant pas dû en être ainsi, conformément à l’enseignement de notre maître sur la nécessité d’aimer son prochain. En effet, l’autre est comme un miroir. Lorsque l’on constate une carence en lui, il y a tout lieu de penser que l’on observe son propre défaut.
Je lui écris donc directement, en des termes plus acerbes et j’espère que vous ne me tiendrez pas rigueur pour la présente. Avec ma bénédiction afin de renforcer votre attachement, surtout à l’approche de la Hilloula(4), de même qu’avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et en vos préoccupations particulières,
M. Schneerson,
N. B. : Je vous joins un fascicule qui est paru dernièrement. De même, le Séfer Ha Maamarim 5703(4) vous a été expédié.
Notes
(1) Le Rav ‘Haïm Morde’haï Aïzik ‘Hadakov, directeur du secrétariat du Rabbi.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2052.
(3) Parchat Vayéchev, à la page 28c.
(4) Du précédent Rabbi, le 10 Chevat.
(5) 1942-1943, du précédent Rabbi.