Lettre n° 795

Par la grâce de D.ieu,
9 Mar’Hechvan 5711,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre expresse. A plusieurs reprises déjà, je vous ai demandé de ne pas être triste et découragé. Je vous ai mis en garde, à ce propos.

Je vous ai expliqué que mon beau-père, le Rabbi, vous a béni de nombreuses fois. Or, le Saint béni soit-Il entérine le décret du Juste, comme l’établit le Talmud.

Que D.ieu vous garde d’éprouver le moindre doute, en la matière ou d’affaiblir votre confiance(1). De nombreux textes de nos Sages condamnent une telle attitude et celle-ci, en outre, détériore les canaux véhiculant la bénédiction.

Voici ce que dit le Zohar, Parchat Tetsavé, page 184b:
"Considère que ce monde est toujours prêt à recevoir et il est comparable à une pierre précieuse. Mais, le monde supérieur lui accorde uniquement en fonction de ce qu’il est. Lorsque l’on affiche, ici-bas, un visage lumineux, on reçoit la lumière céleste. En revanche, lorsque l’on est triste, on reçoit par l’Attribut de rigueur. C’est à ce propos qu’il est dit (Tehilim 100): Servez D.ieu dans la joie. Car la joie de l’homme attire celle de D.ieu".

Il est grand temps que vous commenciez à écouter, dans ce domaine!

En vous souhaitant tout le bien et, en particulier, une prompte guérison,

Mena’hem Schneerson,

Notes

(1) En la réalisation de la bénédiction accordée par le Juste.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°864 et 869.