Lettre n° 7996
Par la grâce de D.ieu,
29 Tévet 5714,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui se consacre aux
besoins communautaires, le Rav…,
Je vous salue et vous bénis,
A) Vous m’écrivez à propos de votre fils. Il est bien clair que celui-ci ne connaîtra pas le manque, pour tout ce qui concerne ses dépenses et parfois même pour ses frais médicaux, ce qu’à D.ieu ne plaise. S’agissant de son état de santé, en général, il n’a pas prêté attention à ses amis, pendant tout le temps qu’il a passé ici. Il était clair qu’il n’était pas en accord avec eux ou bien que, par nature, il ne se mêlait pas aux autres ou encore qu’il n’était pas habitué aux conditions de vie extérieures à la maison.
D.ieu merci, sa crainte de D.ieu est intègre. Il a étudié à la Yechiva ici même, pendant quelques années et il est maintenant en âge de se marier. Il serait donc bon qu’il rentre à la maison. De la sorte, il sera plus aisé de lui trouver un bon parti. Avant tout, il lui sera plus facile de s’installer, matériellement et spirituellement, car il sera au sein de sa famille et, tout d’abord, parce que les conditions, en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, sont différentes de celles qui prévalent ici.
Néanmoins, j’ai répondu à votre fils, qui m’interrogeait, que, s’il se rendait en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, il devait demander un visa de retour ici. De la sorte, il n’aura pas de difficulté s’il veut revenir pour quelques temps, après sa visite à la maison. A n’en pas douter, D.ieu lui montrera le chemin juste, à la fois matériellement et spirituellement.
B) Je vous joins une lettre adressée à cette personne, qui aura sûrement de bonnes nouvelles, ces jours-ci. Il faudra relater à lui-même et à ses amis, que D.ieu leur accorde longue vie, le récit suivant que les ‘Hassidim(1) rapportent, à propos du Juste, Rabbi Hillel de Paritch et que j’ai également entendu, bien que brièvement, de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Alors que celui-ci se rendait à Loubavitch, sa charrette se retourna. Et, c’est ainsi qu’il s’acquitta de son obligation(2). Par la suite, il vécut longtemps. Il en sera donc de même, en l’occurrence. Nos Sages affirment que : “ celui qui flatte un impie tombera, au final, dans sa main ”. On peut donc obtenir la réalisation de cette promesse d’après l’explication que donne le Ari Zal, citée à la fin du Likouteï Torah, à propos du verset : “ Il sera rassasié de honte ”, selon laquelle on peut s’acquitter de son obligation par la honte, sans être frappé. En l’occurrence également, il est certain que D.ieu accordera le succès et permettra que tout cela soit suffisant.
S’agissant de l’autre parti, vous connaissez l’explication de la ‘Hassidout(3) et également des livres d’éthique selon laquelle une sangsue, quand elle a sucé le sang a accompli sa mission et peut donc disparaître du monde. Que D.ieu vous accorde le mérite et la réussite de donner de bonnes nouvelles de tout cela, au plus vite.
Notes
(1) Voir le Migdal Oz, à la page 237.
(2) Du malheur qui devait lui arriver.
(3) Voir le Torah Or, Béréchit, à la page5d.
29 Tévet 5714,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui se consacre aux
besoins communautaires, le Rav…,
Je vous salue et vous bénis,
A) Vous m’écrivez à propos de votre fils. Il est bien clair que celui-ci ne connaîtra pas le manque, pour tout ce qui concerne ses dépenses et parfois même pour ses frais médicaux, ce qu’à D.ieu ne plaise. S’agissant de son état de santé, en général, il n’a pas prêté attention à ses amis, pendant tout le temps qu’il a passé ici. Il était clair qu’il n’était pas en accord avec eux ou bien que, par nature, il ne se mêlait pas aux autres ou encore qu’il n’était pas habitué aux conditions de vie extérieures à la maison.
D.ieu merci, sa crainte de D.ieu est intègre. Il a étudié à la Yechiva ici même, pendant quelques années et il est maintenant en âge de se marier. Il serait donc bon qu’il rentre à la maison. De la sorte, il sera plus aisé de lui trouver un bon parti. Avant tout, il lui sera plus facile de s’installer, matériellement et spirituellement, car il sera au sein de sa famille et, tout d’abord, parce que les conditions, en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, sont différentes de celles qui prévalent ici.
Néanmoins, j’ai répondu à votre fils, qui m’interrogeait, que, s’il se rendait en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, il devait demander un visa de retour ici. De la sorte, il n’aura pas de difficulté s’il veut revenir pour quelques temps, après sa visite à la maison. A n’en pas douter, D.ieu lui montrera le chemin juste, à la fois matériellement et spirituellement.
B) Je vous joins une lettre adressée à cette personne, qui aura sûrement de bonnes nouvelles, ces jours-ci. Il faudra relater à lui-même et à ses amis, que D.ieu leur accorde longue vie, le récit suivant que les ‘Hassidim(1) rapportent, à propos du Juste, Rabbi Hillel de Paritch et que j’ai également entendu, bien que brièvement, de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Alors que celui-ci se rendait à Loubavitch, sa charrette se retourna. Et, c’est ainsi qu’il s’acquitta de son obligation(2). Par la suite, il vécut longtemps. Il en sera donc de même, en l’occurrence. Nos Sages affirment que : “ celui qui flatte un impie tombera, au final, dans sa main ”. On peut donc obtenir la réalisation de cette promesse d’après l’explication que donne le Ari Zal, citée à la fin du Likouteï Torah, à propos du verset : “ Il sera rassasié de honte ”, selon laquelle on peut s’acquitter de son obligation par la honte, sans être frappé. En l’occurrence également, il est certain que D.ieu accordera le succès et permettra que tout cela soit suffisant.
S’agissant de l’autre parti, vous connaissez l’explication de la ‘Hassidout(3) et également des livres d’éthique selon laquelle une sangsue, quand elle a sucé le sang a accompli sa mission et peut donc disparaître du monde. Que D.ieu vous accorde le mérite et la réussite de donner de bonnes nouvelles de tout cela, au plus vite.
Notes
(1) Voir le Migdal Oz, à la page 237.
(2) Du malheur qui devait lui arriver.
(3) Voir le Torah Or, Béréchit, à la page5d.