Lettre n° 8025
Par la grâce de D.ieu,
9 Elloul 5714,
Brooklyn,
Aux membres du comité des jeunes de l’association ‘Habad,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai lu le compte-rendu de votre réunion avec plaisir et joie, car vous avez enfin établi un programme de travail concret. De la sorte, “ la satisfaction est implantée en une partie de mon cœur ”. Pour autant, “ les pleurs se trouvent de l’autre côté ”, car de nombreux noms manquent à la liste des participants. Néanmoins, j’espère que, le moment venu, ceux-ci vous rejoindront. En effet, “ le Saint béni soit-Il n’a pas trouvé un réceptacle contenant la bénédiction comme la paix ”. Bien entendu, ils vous rejoindront sans que vous renonciez aux principes essentiels.
Pour l’heure, voici ce qui fait l’objet de la présente. Je voudrais vous rappeler l’importance du jour pur et lumineux, le 18 Elloul, qui approche. Sans doute le vivrez-vous avec l’empressement et la vitalité qui caractérisent les jeunes, en diffusant les idées du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken, qui sont nés, physiquement et moralement, à cette date. Vous effectuerez cette diffusion dans les cercles les plus larges, même s’ils sont, pour l’heure, encore éloignés de nos milieux.
Et, l’on connaît le dicton de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui précise la différence entre les autres communautés et ‘Habad. Les grands des premières restaient chez eux, en leur endroit. Quiconque avait soif de Torah venait donc à eux s’il désirait bénéficier de leur enseignement. En revanche, le Baal Chem Tov et ses successeurs n’adoptèrent pas le même comportement. Ils introduisirent un ordre nouveau. Le Baal Chem Tov faisait le tour des villages, sans attendre que l’on vienne à lui, en déclarant : “ Nous faisons face à la Parole de D.ieu ”. Il se rendait lui-même, d’un endroit à l’autre, d’une ville à l’autre, d’un village à l’autre, afin de diffuser les Paroles du D.ieu de vie, comme le précise la causerie du repas du jour de A’haron Chel Pessa’h, rapportée par le Séfer Ha Si’hot été 5700.
B) Il faut établir un programme de travail afin de profiter du mois de Tichri, qui approche. Pour cela, comme je l’ai dit, on se rendra en différents endroits de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, ou bien pendant les jours redoutables, ou bien pendant le temps de notre joie. Mais, avant tout, il faut que cela soit bien organisé, que l’on réjouisse le plus grand nombre de personnes, d’hommes, de femmes et d’enfants.
C) En la matière, une attention particulière doit être accordée à nos frères, originaires du Yémen et de Perse. Pour l’heure, ceux-là n’ont aucune connaissance du mouvement ‘hassidique, de son enseignement et de ses usages. Or, ils sont particulièrement aptes à la recevoir, par leur crainte de D.ieu, par leur attachement à la Kabbala et par leur foi en les Justes. Ils accepteront donc tout ce qu’on leur montrera de la ‘Hassidout qui nous a été léguée par nos saints maîtres, dont le mérite nous protégera. J’aimerais savoir le détail du programme que l’on vous a proposé, dans ce domaine. En la matière, il serait particulièrement judicieux que vous preniez conseil auprès des dirigeants de l’association des ‘Hassidim ‘Habad. Bien qu’une large part de cette action incombe aux jeunes, puisqu’il est nécessaire de se déplacer, ce qui requiert beaucoup d’empressement et de vitalité, nos Sages n’en disent pas moins que “ la destruction des anciens est une construction ”. A fortiori en est-il ainsi de leur construction.
Pour l’heure, je ne dispose pas des moyens nécessaires pour couvrir les dépenses occasionnées par ces activités. Néanmoins, je souhaite participer, d’ici, à ces accomplissements de la plus haute importance. Ne pouvant pas vous envoyer de l’argent, pour différentes raisons, je vous adresse des bons d’envoi en port payé. Nos Sages disent que : “ ce qui a une valeur marchande est comme de l’argent ”. Dans une autre enveloppe, vous a été adressé un extrait de la causerie du Chabbat qui bénissait le mois d’Elloul, de même qu’un fascicule sur l’action communautaire de ‘Habad, qui vient de paraître. Tout cela vous a été envoyé par avion et vous voudrez bien m’en accuser réception. Je vous adresse ma bénédiction afin que tous vos membres soient inscrits et scellés pour une bonne année, de même que les personnes de leur famille et tous les leurs. Tous auront une bonne et douce année. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
9 Elloul 5714,
Brooklyn,
Aux membres du comité des jeunes de l’association ‘Habad,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A) J’ai lu le compte-rendu de votre réunion avec plaisir et joie, car vous avez enfin établi un programme de travail concret. De la sorte, “ la satisfaction est implantée en une partie de mon cœur ”. Pour autant, “ les pleurs se trouvent de l’autre côté ”, car de nombreux noms manquent à la liste des participants. Néanmoins, j’espère que, le moment venu, ceux-ci vous rejoindront. En effet, “ le Saint béni soit-Il n’a pas trouvé un réceptacle contenant la bénédiction comme la paix ”. Bien entendu, ils vous rejoindront sans que vous renonciez aux principes essentiels.
Pour l’heure, voici ce qui fait l’objet de la présente. Je voudrais vous rappeler l’importance du jour pur et lumineux, le 18 Elloul, qui approche. Sans doute le vivrez-vous avec l’empressement et la vitalité qui caractérisent les jeunes, en diffusant les idées du Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken, qui sont nés, physiquement et moralement, à cette date. Vous effectuerez cette diffusion dans les cercles les plus larges, même s’ils sont, pour l’heure, encore éloignés de nos milieux.
Et, l’on connaît le dicton de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui précise la différence entre les autres communautés et ‘Habad. Les grands des premières restaient chez eux, en leur endroit. Quiconque avait soif de Torah venait donc à eux s’il désirait bénéficier de leur enseignement. En revanche, le Baal Chem Tov et ses successeurs n’adoptèrent pas le même comportement. Ils introduisirent un ordre nouveau. Le Baal Chem Tov faisait le tour des villages, sans attendre que l’on vienne à lui, en déclarant : “ Nous faisons face à la Parole de D.ieu ”. Il se rendait lui-même, d’un endroit à l’autre, d’une ville à l’autre, d’un village à l’autre, afin de diffuser les Paroles du D.ieu de vie, comme le précise la causerie du repas du jour de A’haron Chel Pessa’h, rapportée par le Séfer Ha Si’hot été 5700.
B) Il faut établir un programme de travail afin de profiter du mois de Tichri, qui approche. Pour cela, comme je l’ai dit, on se rendra en différents endroits de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, ou bien pendant les jours redoutables, ou bien pendant le temps de notre joie. Mais, avant tout, il faut que cela soit bien organisé, que l’on réjouisse le plus grand nombre de personnes, d’hommes, de femmes et d’enfants.
C) En la matière, une attention particulière doit être accordée à nos frères, originaires du Yémen et de Perse. Pour l’heure, ceux-là n’ont aucune connaissance du mouvement ‘hassidique, de son enseignement et de ses usages. Or, ils sont particulièrement aptes à la recevoir, par leur crainte de D.ieu, par leur attachement à la Kabbala et par leur foi en les Justes. Ils accepteront donc tout ce qu’on leur montrera de la ‘Hassidout qui nous a été léguée par nos saints maîtres, dont le mérite nous protégera. J’aimerais savoir le détail du programme que l’on vous a proposé, dans ce domaine. En la matière, il serait particulièrement judicieux que vous preniez conseil auprès des dirigeants de l’association des ‘Hassidim ‘Habad. Bien qu’une large part de cette action incombe aux jeunes, puisqu’il est nécessaire de se déplacer, ce qui requiert beaucoup d’empressement et de vitalité, nos Sages n’en disent pas moins que “ la destruction des anciens est une construction ”. A fortiori en est-il ainsi de leur construction.
Pour l’heure, je ne dispose pas des moyens nécessaires pour couvrir les dépenses occasionnées par ces activités. Néanmoins, je souhaite participer, d’ici, à ces accomplissements de la plus haute importance. Ne pouvant pas vous envoyer de l’argent, pour différentes raisons, je vous adresse des bons d’envoi en port payé. Nos Sages disent que : “ ce qui a une valeur marchande est comme de l’argent ”. Dans une autre enveloppe, vous a été adressé un extrait de la causerie du Chabbat qui bénissait le mois d’Elloul, de même qu’un fascicule sur l’action communautaire de ‘Habad, qui vient de paraître. Tout cela vous a été envoyé par avion et vous voudrez bien m’en accuser réception. Je vous adresse ma bénédiction afin que tous vos membres soient inscrits et scellés pour une bonne année, de même que les personnes de leur famille et tous les leurs. Tous auront une bonne et douce année. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,