Lettre n° 8045
Par la grâce de D.ieu,
1er jour de Roch ‘Hodech Adar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav ‘Haïm Zoussya(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre datée du nouvel an des arbres(2), de même que celle qui la précédait avec ce qu’elles contenaient. J’ai mentionné votre nom et celui des membres de votre famille, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, en un moment propice. Je vous remercie pour ce que vous m’écrivez, sur différents sujets.
Vous faites référence à la diffusion(3) et vous envisagez la publication de prospectus, de catalogues et d’annonces. Or, cette diffusion ne rapporte rien ou, en tout cas, on n’a pas connaissance ici de gains éventuels. Il n’y a donc pas lieu de multiplier les dépenses. Dans ma lettre(4), je parlais effectivement d’annonces, mais je ne voulais pas dire que l’on augmente considérablement ces dépenses. Il s’agissait uniquement de communications devant être faites auprès des synagogues ou bien chez les libraires, sans pour cela éditer des prospectus. En effet, d’après les expériences qu’ont eu, jusqu’à maintenant, les ‘Hassidim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, de telles réalisations suscitent inévitablement des coûts de centaines de livres et même, en peu de temps, de milliers. Cela est déjà arrivé à diverses reprises, dans différents domaines. Des personnes m’ont écrit clairement la somme que cela coûterait, en étayant leurs affirmations, puis, deux mois plus tard, lorsque tout fut réalisé, la dépense était cinq fois plus importante ! Il ne s’agit pas d’une exagération, mais de ce qui s’est réellement passé et que j’ai pu constater personnellement. Il en est de même pour les articles parus dans la presse, à propos de ces livres. Dans tous les pays, l’usage veut qu’un tel article est rédigé à titre gracieux, quand on adresse un spécimen du livre concerné. Bien entendu, il faut que celui-ci présente un intérêt et que l’on connaisse les personnes de la rédaction. S’il est possible qu’il en soit ainsi, en l’occurrence, c’est parfait. En revanche, s’il doit en résulter des dépenses supplémentaires, il n’y a pas lieu de le faire, car alors il n’y aurait alors plus de limite et l’on s’imaginerait pouvoir tout se permettre.
Un rassemblement des élèves du réseau(5) au Kfar(6) est particulièrement important et, en la matière, le manque de concertation entre une certaine école et toutes les autres est particulièrement douloureux. Vous l’expliquez par le fait que l’on avait d’abord pensé uniquement à Lod, mais qu’ensuite, on a trouvé de la place au Kfar. En réalité, cela n’a rien à voir et, au même titre que les autres écoles sont venues, celle-ci aurait pu participer également. On connaît la lettre de l’Admour Hazaken(7) selon laquelle on doit se préserver, au plus haut point, de la controverse, surtout de celle qui, selon les personnes qui y prennent part, est “ pour le Nom de D.ieu ”, en particulier en notre Terre Sainte, où le second Temple a été détruit à cause de Kamtsa et Bar Kamtsa(8). Et, j’ai bien peur que ceci soit l’une des raisons pour lesquelles la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod ne se développe pas. Les ‘Hassidim ne parviennent pas à dialoguer entre eux et l’on ne met donc pas en pratique les termes du verset : “ Le salut émane des nombreux conseillers ”.
Sans doute poursuivrez-vous, à l’avenir, les actions à propos desquelles vous m’écrivez. Quant aux autres domaines, en lesquels vous dites être actif, que vos réalisations s’y multiplient. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que de ce qui vous concerne personnellement, en particulier de l’état de santé de votre épouse,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav H. Z. Wilimovski. Voir, à son sujet, la lettre n°7879.
(2) Le 15 Chevat.
(3) Des livres de ‘Hassidout.
(4) Il s’agit de la lettre n°3151.
(5) Des écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte.
(6) Kfar ‘Habad.
(7) Voir Iguéret Ha Kodech, au chapitre 32.
(8) De la controverse et de la haine gratuite entre l’un et l’autre.
1er jour de Roch ‘Hodech Adar 5715,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav ‘Haïm Zoussya(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre datée du nouvel an des arbres(2), de même que celle qui la précédait avec ce qu’elles contenaient. J’ai mentionné votre nom et celui des membres de votre famille, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, en un moment propice. Je vous remercie pour ce que vous m’écrivez, sur différents sujets.
Vous faites référence à la diffusion(3) et vous envisagez la publication de prospectus, de catalogues et d’annonces. Or, cette diffusion ne rapporte rien ou, en tout cas, on n’a pas connaissance ici de gains éventuels. Il n’y a donc pas lieu de multiplier les dépenses. Dans ma lettre(4), je parlais effectivement d’annonces, mais je ne voulais pas dire que l’on augmente considérablement ces dépenses. Il s’agissait uniquement de communications devant être faites auprès des synagogues ou bien chez les libraires, sans pour cela éditer des prospectus. En effet, d’après les expériences qu’ont eu, jusqu’à maintenant, les ‘Hassidim de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, de telles réalisations suscitent inévitablement des coûts de centaines de livres et même, en peu de temps, de milliers. Cela est déjà arrivé à diverses reprises, dans différents domaines. Des personnes m’ont écrit clairement la somme que cela coûterait, en étayant leurs affirmations, puis, deux mois plus tard, lorsque tout fut réalisé, la dépense était cinq fois plus importante ! Il ne s’agit pas d’une exagération, mais de ce qui s’est réellement passé et que j’ai pu constater personnellement. Il en est de même pour les articles parus dans la presse, à propos de ces livres. Dans tous les pays, l’usage veut qu’un tel article est rédigé à titre gracieux, quand on adresse un spécimen du livre concerné. Bien entendu, il faut que celui-ci présente un intérêt et que l’on connaisse les personnes de la rédaction. S’il est possible qu’il en soit ainsi, en l’occurrence, c’est parfait. En revanche, s’il doit en résulter des dépenses supplémentaires, il n’y a pas lieu de le faire, car alors il n’y aurait alors plus de limite et l’on s’imaginerait pouvoir tout se permettre.
Un rassemblement des élèves du réseau(5) au Kfar(6) est particulièrement important et, en la matière, le manque de concertation entre une certaine école et toutes les autres est particulièrement douloureux. Vous l’expliquez par le fait que l’on avait d’abord pensé uniquement à Lod, mais qu’ensuite, on a trouvé de la place au Kfar. En réalité, cela n’a rien à voir et, au même titre que les autres écoles sont venues, celle-ci aurait pu participer également. On connaît la lettre de l’Admour Hazaken(7) selon laquelle on doit se préserver, au plus haut point, de la controverse, surtout de celle qui, selon les personnes qui y prennent part, est “ pour le Nom de D.ieu ”, en particulier en notre Terre Sainte, où le second Temple a été détruit à cause de Kamtsa et Bar Kamtsa(8). Et, j’ai bien peur que ceci soit l’une des raisons pour lesquelles la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod ne se développe pas. Les ‘Hassidim ne parviennent pas à dialoguer entre eux et l’on ne met donc pas en pratique les termes du verset : “ Le salut émane des nombreux conseillers ”.
Sans doute poursuivrez-vous, à l’avenir, les actions à propos desquelles vous m’écrivez. Quant aux autres domaines, en lesquels vous dites être actif, que vos réalisations s’y multiplient. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que de ce qui vous concerne personnellement, en particulier de l’état de santé de votre épouse,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav H. Z. Wilimovski. Voir, à son sujet, la lettre n°7879.
(2) Le 15 Chevat.
(3) Des livres de ‘Hassidout.
(4) Il s’agit de la lettre n°3151.
(5) Des écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte.
(6) Kfar ‘Habad.
(7) Voir Iguéret Ha Kodech, au chapitre 32.
(8) De la controverse et de la haine gratuite entre l’un et l’autre.