Lettre n° 8084
Par la grâce de D.ieu,
13 Tévet 5716,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du cinquième jour de ‘Hanouka, dans laquelle vous me demandez que l’on vous explique, d’une manière concrète, ce que signifie l’unité. Dans notre génération, on demande, certes, d’étudier profondément la Torah, en général et la ‘Hassidout, en particulier. Pour autant, l’essentiel de la mission confiée à notre époque consiste à agir sur soi-même et à influencer son entourage dans les domaines les plus simples de l’existence quotidienne. Pour les hommes, en général, l’unité est le contraire de la discorde, l’effort pour aimer son prochain, y compris lorsque cela coûte. A fortiori ne faut-il pas vexer l’autre et, comme je l’ai dit, il en est ainsi jusque dans les domaines les plus simples, par lesquels on doit commencer, puis s’élever de plus en plus haut.
Vous résidez vous-même dans cet endroit et vous constatez des dissensions entre les personnes. Je ne veux pas en dire plus, car cela est douloureux et il s’agit ici uniquement d’exprimer un sentiment. Bien entendu, mon propos n’est pas de rechercher les défauts des Juifs, en général, de ceux de cette ville, en particulier. Personne ne m’en suspectera. Néanmoins, lorsque je pense à votre situation à tous, lorsque j’observe la réussite que D.ieu vous accorde, l’aide que vous obtenez d’une manière inattendue, bien que vous n’y comptiez pas, puis quand je vois ce qui se passe concrètement, je pense que l’on ne fait rien de bien en voulant en cacher la raison. Bien au contraire, lorsqu’un patient veut guérir, il ne peut se tromper lui-même et se persuader que la maladie n’existe pas, surtout quand elle est évidente. On ne peut pas faire semblant de ne pas la voir. Selon un principe bien connu, le diagnostic est une large part de la guérison du malade.
Je formule tout cela dans des termes généraux, sans envisager les aspects spécifiques de cette situation, car mon propos n’est pas d’écrire à l’un contre l’autre, en faisant référence à ce qui n’est pas bon, à ce qui n’est pas pour son bien. En l’occurrence, il est clair qu’une telle démarche serait superflue, car tous ceux qui se trouvent sur place connaissent parfaitement la situation. Il ne manque que la volonté et l’énergie de la rectifier. En pareil cas, en très peu de temps, il est possible de modifier à la fois la situation et les personnes. De même, les écoles de cet endroit pourraient être une fierté et une gloire. Que D.ieu vous aide, ainsi que votre mari, afin que vous gagniez largement votre vie et que vous parveniez à la largesse d’esprit.
J’espère que vous-même et les autres personnes auxquelles vous montrerez ma lettre ne la considèrerez pas comme une leçon de morale ou comme un reproche, mais bien comme une tentative, encore une fois et encore une fois, de communiquer ma position à ceux qui sont en mesure de réparer la situation et de la rétablir, telle qu’elle doit l’être réellement. Que D.ieu vous accorde le succès d’annoncer de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit, de même que des bonnes actions que vous menez au quotidien. Avec la bénédiction,
13 Tévet 5716,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du cinquième jour de ‘Hanouka, dans laquelle vous me demandez que l’on vous explique, d’une manière concrète, ce que signifie l’unité. Dans notre génération, on demande, certes, d’étudier profondément la Torah, en général et la ‘Hassidout, en particulier. Pour autant, l’essentiel de la mission confiée à notre époque consiste à agir sur soi-même et à influencer son entourage dans les domaines les plus simples de l’existence quotidienne. Pour les hommes, en général, l’unité est le contraire de la discorde, l’effort pour aimer son prochain, y compris lorsque cela coûte. A fortiori ne faut-il pas vexer l’autre et, comme je l’ai dit, il en est ainsi jusque dans les domaines les plus simples, par lesquels on doit commencer, puis s’élever de plus en plus haut.
Vous résidez vous-même dans cet endroit et vous constatez des dissensions entre les personnes. Je ne veux pas en dire plus, car cela est douloureux et il s’agit ici uniquement d’exprimer un sentiment. Bien entendu, mon propos n’est pas de rechercher les défauts des Juifs, en général, de ceux de cette ville, en particulier. Personne ne m’en suspectera. Néanmoins, lorsque je pense à votre situation à tous, lorsque j’observe la réussite que D.ieu vous accorde, l’aide que vous obtenez d’une manière inattendue, bien que vous n’y comptiez pas, puis quand je vois ce qui se passe concrètement, je pense que l’on ne fait rien de bien en voulant en cacher la raison. Bien au contraire, lorsqu’un patient veut guérir, il ne peut se tromper lui-même et se persuader que la maladie n’existe pas, surtout quand elle est évidente. On ne peut pas faire semblant de ne pas la voir. Selon un principe bien connu, le diagnostic est une large part de la guérison du malade.
Je formule tout cela dans des termes généraux, sans envisager les aspects spécifiques de cette situation, car mon propos n’est pas d’écrire à l’un contre l’autre, en faisant référence à ce qui n’est pas bon, à ce qui n’est pas pour son bien. En l’occurrence, il est clair qu’une telle démarche serait superflue, car tous ceux qui se trouvent sur place connaissent parfaitement la situation. Il ne manque que la volonté et l’énergie de la rectifier. En pareil cas, en très peu de temps, il est possible de modifier à la fois la situation et les personnes. De même, les écoles de cet endroit pourraient être une fierté et une gloire. Que D.ieu vous aide, ainsi que votre mari, afin que vous gagniez largement votre vie et que vous parveniez à la largesse d’esprit.
J’espère que vous-même et les autres personnes auxquelles vous montrerez ma lettre ne la considèrerez pas comme une leçon de morale ou comme un reproche, mais bien comme une tentative, encore une fois et encore une fois, de communiquer ma position à ceux qui sont en mesure de réparer la situation et de la rétablir, telle qu’elle doit l’être réellement. Que D.ieu vous accorde le succès d’annoncer de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit, de même que des bonnes actions que vous menez au quotidien. Avec la bénédiction,