Lettre n° 8095

Par la grâce de D.ieu,
28 Nissan 5716,
Brooklyn,

A la famille Zalmanov,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre d’Issrou ‘Hag Pessa’h, dans laquelle vous me dites que l’on vous propose des fonctions de Cho’het à Tel Aviv(1). La question qui se pose est, en l’occurrence, la suivante : à quel membre de la famille(2) reviendront-elles ? Votre lettre semble indiquer que la communauté acceptera votre décision quelle qu’elle soit, ce qui est quelque peu surprenant, car elle devrait avoir son propre avis, en la matière. En fonction de la situation et des évolutions envisageables, il n’y a pas lieu de reporter, pour un long délai, la décision qui doit être prise en la matière. En conséquence, si l’on n’a pas encore décidé qui épousera la sœur(3), l’un des fils occupera ces fonctions. Bien entendu, celui qui est candidat devra obtenir l’accord de son épouse pour cela.

Si toutes les épouses(4) l’acceptent et dans la mesure du possible, il serait judicieux que ces fonctions reviennent au Rav Yé’hyel Mi’hél Yehouda Leïb Chlita(5), car son nom est mentionné dans le testament, à condition qu’un autre frère devienne, à sa place, le Cho’het de Ramat Gan(6). Si, pour une certaine raison, il est difficile qu’il en soit ainsi, l’un des deux autres frères occupera le poste de Tel Aviv, de préférence celui qui sait réaliser une Che’hita rapide. Que D.ieu conduise chacun d’entre vous sur la voie qui sera bonne pour lui, à la fois matériellement et spirituellement et que votre mère ait une vie longue et agréable, qu’elle conçoive beaucoup de satisfaction ‘hassidique de tous ses enfants. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,

M. Schneerson,

Notes

(1) A la suite du décès du Cho’het précédent, le père du destinataire de la présente, le Rav Chmouel Zalmanov. Voir, à ce sujet, la lettre n°8105.
(2) L’un des fils ou bien le futur gendre.
(3) S’il s’agira d’un Cho’het.
(4) Celles de tous les frères.
(5) Voir, à son sujet, les lettres n°7950 et 8091.
(6) Poste qu’il occupait lui-même jusqu’alors.