Lettre n° 8096
Par la grâce de D.ieu,
12 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Iyar, date de la naissance du Rabbi Maharach, dont le mérite nous protégera. Vous m’écrivez les points suivants :
A) De manière naturelle, lorsque de l’argent vous parvient entre les mains, plusieurs dépenses se présentent. Vous y consacrez donc cette somme et, de ce fait, vous devez ensuite contracter un emprunt. Or, on sait que le comportement naturel est le fait des créatures naturelles, ne possédant pas une âme divine qui transcende la nature. En revanche, il n’en est pas ainsi pour un Juif, défini comme le fils du Saint béni soit-Il. Selon les termes de l’Admour Hazaken(1), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, cette âme divine est “ la seconde âme d’Israël, une parcelle de Divinité céleste véritable ”. Et, le service de D.ieu de l’homme, finalité de la descente de son âme ici-bas, consiste pour lui à changer sa nature ou, tout au moins, à la maîtriser et à la contenir, comme l’explique longuement la Tanya, à partir du chapitre 15. Ceci est également vérifié quand il s’agit d’une nature qui n’est pas réellement préjudiciable. Mais, combien plus est-ce le cas quand on est dépensier, ce qui a pour conséquence d’emprunter. Or, le verset précise bien que : “ l’emprunteur est assujetti ”(2). Il est donc certain que vous possédez les forces nécessaires pour surmonter une telle nature. Cela dépend uniquement de votre détermination.
B) Vous m’indiquez que vous n’avez pas de réussite en ce que vous entreprenez. A l’avenir, chaque matin de semaine, avant la prière, vous prélèverez donc un franc ou deux pour la Tsédaka. Après la prière, chaque jour également, dans la semaine, le Chabbat et les fêtes, vous lirez les Tehilim, selon leur répartition mensuelle. De la sorte, vous aurez une réussite accrue en tout ce que vous entreprendrez.
C) Vous évoquez l’état de santé de cette personne. Or, on a découvert dernièrement des traitements pour la maladie que vous citez dans votre lettre(3). Si l’on prend ces médicaments aux moments fixés, sur prescription d’un spécialiste, on n’en souffre plus et, avec le temps, on en guérit. Je suis surpris que vous ne le sachiez pas. Mais, peut-être les spécialistes qu’il y a assurément dans votre grande ville ne les ont-ils pas encore découverts.
La demande de bénédiction contenue dans votre lettre sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël. Il conviendrait, en outre, de faire vérifier vos Tefillin et celles de vos frères, de même que les Mezouzot de votre demeure. Que D.ieu vous accorde le succès de donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Au second chapitre du Tanya.
(2) A celui qui consent un prêt.
(3) Il s’agit de l’épilepsie.
12 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Iyar, date de la naissance du Rabbi Maharach, dont le mérite nous protégera. Vous m’écrivez les points suivants :
A) De manière naturelle, lorsque de l’argent vous parvient entre les mains, plusieurs dépenses se présentent. Vous y consacrez donc cette somme et, de ce fait, vous devez ensuite contracter un emprunt. Or, on sait que le comportement naturel est le fait des créatures naturelles, ne possédant pas une âme divine qui transcende la nature. En revanche, il n’en est pas ainsi pour un Juif, défini comme le fils du Saint béni soit-Il. Selon les termes de l’Admour Hazaken(1), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, cette âme divine est “ la seconde âme d’Israël, une parcelle de Divinité céleste véritable ”. Et, le service de D.ieu de l’homme, finalité de la descente de son âme ici-bas, consiste pour lui à changer sa nature ou, tout au moins, à la maîtriser et à la contenir, comme l’explique longuement la Tanya, à partir du chapitre 15. Ceci est également vérifié quand il s’agit d’une nature qui n’est pas réellement préjudiciable. Mais, combien plus est-ce le cas quand on est dépensier, ce qui a pour conséquence d’emprunter. Or, le verset précise bien que : “ l’emprunteur est assujetti ”(2). Il est donc certain que vous possédez les forces nécessaires pour surmonter une telle nature. Cela dépend uniquement de votre détermination.
B) Vous m’indiquez que vous n’avez pas de réussite en ce que vous entreprenez. A l’avenir, chaque matin de semaine, avant la prière, vous prélèverez donc un franc ou deux pour la Tsédaka. Après la prière, chaque jour également, dans la semaine, le Chabbat et les fêtes, vous lirez les Tehilim, selon leur répartition mensuelle. De la sorte, vous aurez une réussite accrue en tout ce que vous entreprendrez.
C) Vous évoquez l’état de santé de cette personne. Or, on a découvert dernièrement des traitements pour la maladie que vous citez dans votre lettre(3). Si l’on prend ces médicaments aux moments fixés, sur prescription d’un spécialiste, on n’en souffre plus et, avec le temps, on en guérit. Je suis surpris que vous ne le sachiez pas. Mais, peut-être les spécialistes qu’il y a assurément dans votre grande ville ne les ont-ils pas encore découverts.
La demande de bénédiction contenue dans votre lettre sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël. Il conviendrait, en outre, de faire vérifier vos Tefillin et celles de vos frères, de même que les Mezouzot de votre demeure. Que D.ieu vous accorde le succès de donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Au second chapitre du Tanya.
(2) A celui qui consent un prêt.
(3) Il s’agit de l’épilepsie.