Lettre n° 8122
Par la grâce de D.ieu,
8 Tamouz 5717,
Brooklyn, New York,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Israël(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous me faites part de vos fiançailles, en un moment bon et fructueux. Voici donc ma réponse. D.ieu fasse que celles-ci soient célébrées en un moment bon et fructueux, que vous bâtissiez un édifice éternel, basé sur la Torah et les Mitsvot, telles qu’elles sont illuminées par le luminaire de la Torah, qui est l’enseignement de la ‘Hassidout. Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Vous m’interrogez sur le fait que ce qui est le plus bas possède la source la plus élevée. Cette affirmation est formulée par la ‘Hassidout, non pas à propos des objets proprement dits, mais bien de la parcelle de Divinité qui les anime. La différence est bien claire et elle est fondamentale, surtout quand on médite au fait que cette parcelle se trouve en prison, en exil. Bien plus, elle peut se trouver dans la situation qui est décrite par le verset : “ la bougie des impies t’a connu ”, ce qui veut dire qu’elle est totalement occultée. En conséquence, il n’est pas contradictoire d’affirmer que tel objet est plus spirituel, plus saint que tel autre. Malgré cela, ce dernier conserve une source plus élevé, ce qui fait allusion à la parcelle de Divinité qui l’anime. De différents points de vue, ce qui vivifie cache également la vitalité, s’oppose à elle et entre même en lutte contre elle(2).
A ce sujet, vous consulterez, en particulier, le Torah Or, Parchat Béréchit, à la page 4a, le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 21b, de même que le discours ‘hassidique intitulé : “ Après l’Eternel votre D.ieu ” et son commentaire, figurant à la fin du Dére’h Mitsvoté’ha, du Tséma’h Tsédek. Il résulte de tout cela qu’en sa source la plus haute, Yaakov est effectivement l’aîné(3). L’âme divine et le bon penchant précèdent l’âme animale et le mauvais penchant, comme l’établissent différents textes, en particulier ce qui est imprimé dans les résumés et notes sur le Tanya, à partir de la page 48, ainsi qu’il est dit : “ C’est le frère(3), mais J’aime Yaakov ”.
Notes
(1) Le Rav I. Hass. Voir, à son sujet, la lettre n°7318.
(2) Ce qui justifie l’état de bassesse de cet objet.
(3) Bien qu’ici-bas, physiquement, il soit né le second.
(4) Essav est le frère de Yaakov.
8 Tamouz 5717,
Brooklyn, New York,
Au jeune homme, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Israël(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous me faites part de vos fiançailles, en un moment bon et fructueux. Voici donc ma réponse. D.ieu fasse que celles-ci soient célébrées en un moment bon et fructueux, que vous bâtissiez un édifice éternel, basé sur la Torah et les Mitsvot, telles qu’elles sont illuminées par le luminaire de la Torah, qui est l’enseignement de la ‘Hassidout. Avec ma bénédiction de Mazal Tov,
Vous m’interrogez sur le fait que ce qui est le plus bas possède la source la plus élevée. Cette affirmation est formulée par la ‘Hassidout, non pas à propos des objets proprement dits, mais bien de la parcelle de Divinité qui les anime. La différence est bien claire et elle est fondamentale, surtout quand on médite au fait que cette parcelle se trouve en prison, en exil. Bien plus, elle peut se trouver dans la situation qui est décrite par le verset : “ la bougie des impies t’a connu ”, ce qui veut dire qu’elle est totalement occultée. En conséquence, il n’est pas contradictoire d’affirmer que tel objet est plus spirituel, plus saint que tel autre. Malgré cela, ce dernier conserve une source plus élevé, ce qui fait allusion à la parcelle de Divinité qui l’anime. De différents points de vue, ce qui vivifie cache également la vitalité, s’oppose à elle et entre même en lutte contre elle(2).
A ce sujet, vous consulterez, en particulier, le Torah Or, Parchat Béréchit, à la page 4a, le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 21b, de même que le discours ‘hassidique intitulé : “ Après l’Eternel votre D.ieu ” et son commentaire, figurant à la fin du Dére’h Mitsvoté’ha, du Tséma’h Tsédek. Il résulte de tout cela qu’en sa source la plus haute, Yaakov est effectivement l’aîné(3). L’âme divine et le bon penchant précèdent l’âme animale et le mauvais penchant, comme l’établissent différents textes, en particulier ce qui est imprimé dans les résumés et notes sur le Tanya, à partir de la page 48, ainsi qu’il est dit : “ C’est le frère(3), mais J’aime Yaakov ”.
Notes
(1) Le Rav I. Hass. Voir, à son sujet, la lettre n°7318.
(2) Ce qui justifie l’état de bassesse de cet objet.
(3) Bien qu’ici-bas, physiquement, il soit né le second.
(4) Essav est le frère de Yaakov.