Lettre n° 8210
Par la grâce de D.ieu,
24 Tévet 5720,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Il y a quelques temps, j’ai reçu une liste des élèves auxquels on a distribué l’argent de ‘Hanouka. Conformément à l’instruction donnée, celui-ci était réservé aux élèves étudiant la ‘Hassidout, qui est, selon l’expression du Rabbi Rachab, “ l’enseignement du Baal Chem Tov ”(1). Or, cette liste compte deux cent quarante élèves et puisse D.ieu les multiplier. Il est bien évident que, parmi ces élèves, nombreux sont ceux qui se trouvent à la Yechiva depuis plusieurs années déjà. En effet, l’étude de la ‘Hassidout y a été instaurée depuis sa fondation et il s’agit précisément de la ‘Hassidout ‘Habad, que l’on perçoit et que l’on comprend, à la différence de la ‘Hassidout ‘Hagat(2). C’est bien évident. De manière naturelle, y compris d’après la nature des hommes, ces élèves auraient donc dû être beaucoup plus nombreux. Ils auraient dû avoir accès à la compréhension de la ‘Hassidout, avec les explications qui conviennent. Et, le critère(3), en la matière, est la possibilité de reformuler ces explications selon leurs propres termes, car il n’est pas suffisant de réciter un texte par cœur tel qu’il a été dit en tel endroit(4), sans s’intéresser au contenu de ces propos.
La ‘Hassidout compte plusieurs livres, fascicules, discours et il est un principe de notre sainte Torah selon laquelle : “ ses propos sont pauvres dans un texte et riches dans un autre ”(5). Il est donc certain qu’une telle étude, la seule qui soit conforme à la volonté des fondateurs de la Yechiva, qui la dirigent, peut compléter ce qui est dit dans un texte à partir d’une explication figurant dans un autre texte. Cela signifie que, lorsque la publication d’un recueil d’explications des élèves été proposée(6), contenant, dans un premier temps, celle de sept élèves, la difficulté aurait dû être la suivante : entre tous ceux-ci, lesquels sont susceptibles d’apporter leur participation ? Lesquels désigner comme les sept premiers ?
Or, c’est l’inverse qui s’est passé ! Plusieurs mois se sont écoulés depuis que l’on en a parlé et que l’on a proposé tout cela, mais il semble que l’on n’ait pas bougé et, bien entendu, que rien n’ait été fait concrètement, en tout cas d’après les informations dont je dispose. Or, l’obstacle essentiel serait les élèves qui étudient la ‘Hassidout ! Vous voudrez donc bien m’expliquer cette contradiction, une liste de deux cent quarante élèves recevant l’argent de ‘Hanouka, d’une part, l’impossibilité d’en trouver sept qui soient aptes pour cela, d’autre part. Je vous remercie de me donner la réponse à cette question avant le dixième jour de Chevat, date de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui est le directeur exécutif des Yechivot Tom’heï Temimim et Torat Emeth, dans le monde entier. Et, le programme d’étude de ces Yechivot est bien connu. Il est expliqué par le Kountrass Ets ‘Haïm, du Rabbi Rachab. Avec mes respects et ma bénédiction,
Le secrétaire,
E. Kwint,
Notes
(1) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rachab, tome 1, lettre n°110.
(2) Celle des écoles polonaises.
(3) Pour savoir si l’on a réellement compris.
(4) Par le Rabbi.
(5) Peu détaillés à une référence, mais complétés par une autre référence.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°8205.
24 Tévet 5720,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Il y a quelques temps, j’ai reçu une liste des élèves auxquels on a distribué l’argent de ‘Hanouka. Conformément à l’instruction donnée, celui-ci était réservé aux élèves étudiant la ‘Hassidout, qui est, selon l’expression du Rabbi Rachab, “ l’enseignement du Baal Chem Tov ”(1). Or, cette liste compte deux cent quarante élèves et puisse D.ieu les multiplier. Il est bien évident que, parmi ces élèves, nombreux sont ceux qui se trouvent à la Yechiva depuis plusieurs années déjà. En effet, l’étude de la ‘Hassidout y a été instaurée depuis sa fondation et il s’agit précisément de la ‘Hassidout ‘Habad, que l’on perçoit et que l’on comprend, à la différence de la ‘Hassidout ‘Hagat(2). C’est bien évident. De manière naturelle, y compris d’après la nature des hommes, ces élèves auraient donc dû être beaucoup plus nombreux. Ils auraient dû avoir accès à la compréhension de la ‘Hassidout, avec les explications qui conviennent. Et, le critère(3), en la matière, est la possibilité de reformuler ces explications selon leurs propres termes, car il n’est pas suffisant de réciter un texte par cœur tel qu’il a été dit en tel endroit(4), sans s’intéresser au contenu de ces propos.
La ‘Hassidout compte plusieurs livres, fascicules, discours et il est un principe de notre sainte Torah selon laquelle : “ ses propos sont pauvres dans un texte et riches dans un autre ”(5). Il est donc certain qu’une telle étude, la seule qui soit conforme à la volonté des fondateurs de la Yechiva, qui la dirigent, peut compléter ce qui est dit dans un texte à partir d’une explication figurant dans un autre texte. Cela signifie que, lorsque la publication d’un recueil d’explications des élèves été proposée(6), contenant, dans un premier temps, celle de sept élèves, la difficulté aurait dû être la suivante : entre tous ceux-ci, lesquels sont susceptibles d’apporter leur participation ? Lesquels désigner comme les sept premiers ?
Or, c’est l’inverse qui s’est passé ! Plusieurs mois se sont écoulés depuis que l’on en a parlé et que l’on a proposé tout cela, mais il semble que l’on n’ait pas bougé et, bien entendu, que rien n’ait été fait concrètement, en tout cas d’après les informations dont je dispose. Or, l’obstacle essentiel serait les élèves qui étudient la ‘Hassidout ! Vous voudrez donc bien m’expliquer cette contradiction, une liste de deux cent quarante élèves recevant l’argent de ‘Hanouka, d’une part, l’impossibilité d’en trouver sept qui soient aptes pour cela, d’autre part. Je vous remercie de me donner la réponse à cette question avant le dixième jour de Chevat, date de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui est le directeur exécutif des Yechivot Tom’heï Temimim et Torat Emeth, dans le monde entier. Et, le programme d’étude de ces Yechivot est bien connu. Il est expliqué par le Kountrass Ets ‘Haïm, du Rabbi Rachab. Avec mes respects et ma bénédiction,
Le secrétaire,
E. Kwint,
Notes
(1) Voir les Iguerot Kodech du Rabbi Rachab, tome 1, lettre n°110.
(2) Celle des écoles polonaises.
(3) Pour savoir si l’on a réellement compris.
(4) Par le Rabbi.
(5) Peu détaillés à une référence, mais complétés par une autre référence.
(6) Voir, à ce sujet, la lettre n°8205.