Lettre n° 8217
Par la grâce de D.ieu,
3 Sivan 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav ‘Haïm Zelig(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat. Avec surprise et étonnement, j’y ai lu que vous vous demandez, de même qu’une autre personne avec vous, si vous devez poursuivre votre travail au sein du comité de Kfar ‘Habad. Vous comprendrez sûrement la raison de cet étonnement. En effet, il est bien clair que quiconque peut aider le comité de Kfar ‘Habad, fondé et dirigé par mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, le renforcer et le développer, reçoit, en le faisant, une part heureuse et un grand mérite. Bien plus, ceci confirme et multiplie la bénédiction de D.ieu, en ce qui concerne personnellement tous ceux qui agissent, en la matière.
Malgré l’évidence de la réponse, je m’empresse de vous l’énoncer clairement, car il semble que le “ roi vieux et fou ”(2) ait, en la matière, agi avec ruse, conformément à sa manière de procéder, par des avances diverses et variées, afin de troubler ceux qui sont actifs, y compris vous-même. Or, nos Sages disent que, d’une formulation positive, on peut déduire une formulation négative(3), s’appliquant, en l’occurrence, à ceux qui affaiblissent la position du Kfar, son renforcement et son développement. Et, point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est douloureux.
En ces jours de limitation précédant le don de la Torah, dont “ les voies sont des voies agréables ” et pacifiques, mais qui exige toute la détermination nécessaire, j’ai bon espoir que vous-même et vos amis, membres du comité, adopterez cette attitude, comme je l’ai dit d’une manière agréable et pacifique, mais en protégeant fermement ce qui concerne le Kfar, à la fois matériellement et spirituellement, sans tenir compte des personnes qui, du fait d’un prétendu intérêt personnel, totalement illusoire, n’ont que faire de tout cela, ce qu’à D.ieu ne plaise. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles et, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde,
Notes
(1) Le Rav H. Z. Althuiz. Voir, à son sujet, la lettre n°7904.
(2) Le mauvais penchant.
(3) Si une action pour le Kfar suscite la bénédiction de D.ieu, un retrait de cette action a pour conséquence le contraire de la bénédiction.
3 Sivan 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav ‘Haïm Zelig(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat. Avec surprise et étonnement, j’y ai lu que vous vous demandez, de même qu’une autre personne avec vous, si vous devez poursuivre votre travail au sein du comité de Kfar ‘Habad. Vous comprendrez sûrement la raison de cet étonnement. En effet, il est bien clair que quiconque peut aider le comité de Kfar ‘Habad, fondé et dirigé par mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, le renforcer et le développer, reçoit, en le faisant, une part heureuse et un grand mérite. Bien plus, ceci confirme et multiplie la bénédiction de D.ieu, en ce qui concerne personnellement tous ceux qui agissent, en la matière.
Malgré l’évidence de la réponse, je m’empresse de vous l’énoncer clairement, car il semble que le “ roi vieux et fou ”(2) ait, en la matière, agi avec ruse, conformément à sa manière de procéder, par des avances diverses et variées, afin de troubler ceux qui sont actifs, y compris vous-même. Or, nos Sages disent que, d’une formulation positive, on peut déduire une formulation négative(3), s’appliquant, en l’occurrence, à ceux qui affaiblissent la position du Kfar, son renforcement et son développement. Et, point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est douloureux.
En ces jours de limitation précédant le don de la Torah, dont “ les voies sont des voies agréables ” et pacifiques, mais qui exige toute la détermination nécessaire, j’ai bon espoir que vous-même et vos amis, membres du comité, adopterez cette attitude, comme je l’ai dit d’une manière agréable et pacifique, mais en protégeant fermement ce qui concerne le Kfar, à la fois matériellement et spirituellement, sans tenir compte des personnes qui, du fait d’un prétendu intérêt personnel, totalement illusoire, n’ont que faire de tout cela, ce qu’à D.ieu ne plaise. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles et, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde,
Notes
(1) Le Rav H. Z. Althuiz. Voir, à son sujet, la lettre n°7904.
(2) Le mauvais penchant.
(3) Si une action pour le Kfar suscite la bénédiction de D.ieu, un retrait de cette action a pour conséquence le contraire de la bénédiction.