Lettre n° 8223
Par la grâce de D.ieu,
25 Tichri 5722,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Dov Aryé(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre de la veille de la fête de Soukkot, temps de notre joie. Vous faites référence à mon avis relatif à la subvention que le gouvernement accorde aux Yechivot supérieures, aux Yechivot élémentaires et aux Talmud Torah dispensant une éducation basée sur les valeurs sacrées. J’en ai déjà fait connaître les raisons(2) et celles-ci ont été publiées dans le mensuel Ha Maor(3), que vous possédez sûrement.
L’idée centrale est basée sur l’affirmation de nos Sages selon laquelle : “ Jérusalem fut détruite uniquement parce que l’on suspendit l’étude des enfants ”(4). Qui donc pourrait se permettre de supprimer une telle subvention ? A n’en pas douter, plusieurs Juifs et plusieurs Juives ne pourront plus être acceptés dans ces écoles, de ce fait. Or, on ne peut pas annuler l’étude des enfants, y compris pour la reconstruction du Temple. Combien plus est-ce le cas quand il s’agit de prendre en compte des risques prétendus ou, en tout cas, éloignés. Une preuve tranchée de l’attitude que doivent adopter, en la matière, ceux qui craignent la Parole de D.ieu peut être trouvée chez leurs opposants. Ainsi, tous ceux qui, il y a quelques années, ont lutté contre les écoles religieuses, ont empêché la fédération pour la Tsédaka de soutenir les écoles orthodoxes, ont lutté contre l’enseignement religieux dans les écoles publiques, se battent actuellement, de toutes leurs forces, contre cette subvention. Vous devez comprendre ce que cela veut dire.
A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. J’ai bon espoir que vous vous servirez de votre influence, de la manière qui convient, afin de venir en aide aux enfants qui étudient la Torah, à l’éducation des enfants d’Israël sur la base de la Torah, qui doit être notre chemin, c’est-à-dire selon la conception de notre Torah, Torah de vie, pour l’éternité. Et, si celui qui sauve une âme juive est considéré comme s’il avait préservé le monde entier(5), combien plus est-ce le cas pour des dizaines, des centaines et peut-être même des milliers de Juifs. Vous savez sans doute quelle est la position affichée, en la matière, par Agoudat Israël et par les recteurs de Yechiva se trouvant ici. Avec mes respects et ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav D. A. Chayat, de Boston. Voir, à son sujet, la lettre n°3235.
(2) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 8, à partir de la page 302 et la lettre n°8648.
(3) N°114, de Tamouz 5721.
(4) Dans le traité Chabbat 119b.
(5) Selon le traité Sanhédrin 37a.
25 Tichri 5722,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Dov Aryé(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre de la veille de la fête de Soukkot, temps de notre joie. Vous faites référence à mon avis relatif à la subvention que le gouvernement accorde aux Yechivot supérieures, aux Yechivot élémentaires et aux Talmud Torah dispensant une éducation basée sur les valeurs sacrées. J’en ai déjà fait connaître les raisons(2) et celles-ci ont été publiées dans le mensuel Ha Maor(3), que vous possédez sûrement.
L’idée centrale est basée sur l’affirmation de nos Sages selon laquelle : “ Jérusalem fut détruite uniquement parce que l’on suspendit l’étude des enfants ”(4). Qui donc pourrait se permettre de supprimer une telle subvention ? A n’en pas douter, plusieurs Juifs et plusieurs Juives ne pourront plus être acceptés dans ces écoles, de ce fait. Or, on ne peut pas annuler l’étude des enfants, y compris pour la reconstruction du Temple. Combien plus est-ce le cas quand il s’agit de prendre en compte des risques prétendus ou, en tout cas, éloignés. Une preuve tranchée de l’attitude que doivent adopter, en la matière, ceux qui craignent la Parole de D.ieu peut être trouvée chez leurs opposants. Ainsi, tous ceux qui, il y a quelques années, ont lutté contre les écoles religieuses, ont empêché la fédération pour la Tsédaka de soutenir les écoles orthodoxes, ont lutté contre l’enseignement religieux dans les écoles publiques, se battent actuellement, de toutes leurs forces, contre cette subvention. Vous devez comprendre ce que cela veut dire.
A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. J’ai bon espoir que vous vous servirez de votre influence, de la manière qui convient, afin de venir en aide aux enfants qui étudient la Torah, à l’éducation des enfants d’Israël sur la base de la Torah, qui doit être notre chemin, c’est-à-dire selon la conception de notre Torah, Torah de vie, pour l’éternité. Et, si celui qui sauve une âme juive est considéré comme s’il avait préservé le monde entier(5), combien plus est-ce le cas pour des dizaines, des centaines et peut-être même des milliers de Juifs. Vous savez sans doute quelle est la position affichée, en la matière, par Agoudat Israël et par les recteurs de Yechiva se trouvant ici. Avec mes respects et ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav D. A. Chayat, de Boston. Voir, à son sujet, la lettre n°3235.
(2) Voir, à ce sujet, le Likouteï Si’hot, tome 8, à partir de la page 302 et la lettre n°8648.
(3) N°114, de Tamouz 5721.
(4) Dans le traité Chabbat 119b.
(5) Selon le traité Sanhédrin 37a.