Lettre n° 8226
Par la grâce de D.ieu,
29 Tichri 5722,
Brooklyn,
A madame G. Luzon,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai obtenu, avec plaisir, des nouvelles de vous-même et de votre mari, par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Yossef Weinberg, à son retour de sa visite dans votre ville(1). J’ai été encore plus satisfait quand il m’a fait part de votre motivation, avec inspiration et enthousiasme, la vôtre et celle de votre mari, pour unifier et rapprocher les familles juives, se trouvant dans votre entourage. Votre mari, en particulier, s’est engagé à délivrer un enseignement aux enfants. A notre époque, l’éducation des enfants juifs est, en effet, particulièrement importante, car c’est par leur intermédiaire que l’on influence les parents.
Vous-même et votre mari avez sûrement connaissance de ce qui est un principe fondamental de notre foi, en général et ce que souligne particulièrement l’enseignement du Baal Chem Tov, la ‘Hassidout, la notion de divine Providence. En effet, tout événement, important ou mineur, qui survient dans le monde, qu’il concerne le minéral, le végétal, l’animal ou l’humain, jusque dans le moindre détail, n’est pas le fait du hasard, ce qu’à D.ieu ne plaise. Tout est effet de la divine Providence, dans une certaine intention, avec un but bien précis permettant de diriger le monde. Il va sans dire que, lorsqu’un homme se trouve dans un coin reculé du globe, à une grande distance de sa terre natale et, plus généralement, de toute communauté juive, cela n’est pas le fait du hasard. Une telle personne doit donc se considérer comme l’émissaire de D.ieu. Par son intermédiaire, la Parole divine doit parvenir également en cet endroit. Elle doit multiplier la justice et la droiture, envers chacun et envers chacune, en particulier diffuser le Judaïsme et ses Mitsvot parmi les Juifs de l’endroit.
En la matière, il ne faut pas rechercher la quantité. Nos Sages, de sainte mémoire, disent(2) que : “ quiconque sauve une âme juive est comme s’il préservait le monde entier ”(3). S’il en a été ainsi de tout temps, combien plus est-ce le cas à notre époque, après l’extermination d’une si grande partie de notre peuple, malheureusement. Chaque Juif qui a survécu est “ un tison sauvé des flammes ”, se devant donc d’assumer non seulement sa propre mission, mais aussi celle des martyrs qui sont tombés pour sanctifier le Nom de D.ieu.
Puisse D.ieu faire que vous-même et votre mari vous éleviez, d’une étape vers l’autre, en votre effort et dans l’influence positive que vous exercez sur votre entourage. Vous le ferez dans la joie et l’enthousiasme, conformément au contenu du temps de notre joie(4) et, en particulier, de Sim’hat Torah, fêtes par lesquels nous concluons le mois de Tichri, au début de l’année, afin d’en conserver la joie et la motivation pendant tous les jours de l’année(5). En saluant nos frères, les enfants d’Israël, qui se trouvent dans votre ville, de même qu’avec mes respects et ma bénédiction,
Mon secrétariat rédige uniquement dans la Langue sacrée, en yiddish et en anglais. Vous voudrez bien me préciser en laquelle de ces langues doit se poursuivre notre correspondance, d’ici. J’espère, en effet, qu’elle aura une suite. En revanche, vous-même et votre mari pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue. Mais, avant tout, D.ieu fasse que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles,
Notes
(1) A Madagascar.
(2) Au traité Sanhédrin 37a.
(3) Voir la lettre n°8223.
(4) De la fête de Soukkot.
(5) Voir, la lettre n°8224.
29 Tichri 5722,
Brooklyn,
A madame G. Luzon,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai obtenu, avec plaisir, des nouvelles de vous-même et de votre mari, par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Yossef Weinberg, à son retour de sa visite dans votre ville(1). J’ai été encore plus satisfait quand il m’a fait part de votre motivation, avec inspiration et enthousiasme, la vôtre et celle de votre mari, pour unifier et rapprocher les familles juives, se trouvant dans votre entourage. Votre mari, en particulier, s’est engagé à délivrer un enseignement aux enfants. A notre époque, l’éducation des enfants juifs est, en effet, particulièrement importante, car c’est par leur intermédiaire que l’on influence les parents.
Vous-même et votre mari avez sûrement connaissance de ce qui est un principe fondamental de notre foi, en général et ce que souligne particulièrement l’enseignement du Baal Chem Tov, la ‘Hassidout, la notion de divine Providence. En effet, tout événement, important ou mineur, qui survient dans le monde, qu’il concerne le minéral, le végétal, l’animal ou l’humain, jusque dans le moindre détail, n’est pas le fait du hasard, ce qu’à D.ieu ne plaise. Tout est effet de la divine Providence, dans une certaine intention, avec un but bien précis permettant de diriger le monde. Il va sans dire que, lorsqu’un homme se trouve dans un coin reculé du globe, à une grande distance de sa terre natale et, plus généralement, de toute communauté juive, cela n’est pas le fait du hasard. Une telle personne doit donc se considérer comme l’émissaire de D.ieu. Par son intermédiaire, la Parole divine doit parvenir également en cet endroit. Elle doit multiplier la justice et la droiture, envers chacun et envers chacune, en particulier diffuser le Judaïsme et ses Mitsvot parmi les Juifs de l’endroit.
En la matière, il ne faut pas rechercher la quantité. Nos Sages, de sainte mémoire, disent(2) que : “ quiconque sauve une âme juive est comme s’il préservait le monde entier ”(3). S’il en a été ainsi de tout temps, combien plus est-ce le cas à notre époque, après l’extermination d’une si grande partie de notre peuple, malheureusement. Chaque Juif qui a survécu est “ un tison sauvé des flammes ”, se devant donc d’assumer non seulement sa propre mission, mais aussi celle des martyrs qui sont tombés pour sanctifier le Nom de D.ieu.
Puisse D.ieu faire que vous-même et votre mari vous éleviez, d’une étape vers l’autre, en votre effort et dans l’influence positive que vous exercez sur votre entourage. Vous le ferez dans la joie et l’enthousiasme, conformément au contenu du temps de notre joie(4) et, en particulier, de Sim’hat Torah, fêtes par lesquels nous concluons le mois de Tichri, au début de l’année, afin d’en conserver la joie et la motivation pendant tous les jours de l’année(5). En saluant nos frères, les enfants d’Israël, qui se trouvent dans votre ville, de même qu’avec mes respects et ma bénédiction,
Mon secrétariat rédige uniquement dans la Langue sacrée, en yiddish et en anglais. Vous voudrez bien me préciser en laquelle de ces langues doit se poursuivre notre correspondance, d’ici. J’espère, en effet, qu’elle aura une suite. En revanche, vous-même et votre mari pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue. Mais, avant tout, D.ieu fasse que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles,
Notes
(1) A Madagascar.
(2) Au traité Sanhédrin 37a.
(3) Voir la lettre n°8223.
(4) De la fête de Soukkot.
(5) Voir, la lettre n°8224.