Lettre n° 8231
Par la grâce de D.ieu,
1er Mar ‘Hechvan 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et j’ai bon espoir que vous-même et vos amis fuyez toute controverse, ce qu’à D.ieu ne plaise, que vous ne prononcez pas de propos de médisance, envers qui que ce soit, que vous persuadez les autres de ne pas se mêler aux disputes. Chacun se consacrera donc à l’étude de la Torah, à la pratique des Mitsvot, dans la mesure de ce qui lui incombe. Et, vous vous efforcerez de faire un ajout, en la matière. En effet, nous avons reçu une Injonction particulièrement stricte : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. Combien plus est-il une grave interdiction de la Torah de rechercher les défauts d’un autre Juif !
Lorsqu’une personne vient et crée un endroit supplémentaire pour y enseigner la Torah aux Juifs, la Hala’ha tranchée par le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, chapitre 245, au paragraphe 22, stipule qu’on ne peut pas l’en empêcher et c’est à ce propos qu’il est dit : “ D.ieu désire établir Sa justice. Il grandit et pare la Torah ”. Il est surprenant que vous sembliez ne pas prêter attention à cette décision hala’hique de notre sainte Torah, Torah de vie. Bien plus, les termes de ce verset indiquent que l’on doit venir en aide à celui qui agit de la sorte. Nos Sages constatent(1) qu’il est inutile de se plaindre du passé. Néanmoins, je veux espérer que, dès réception de la présente, vous consulterez cette décision du Choul’han Arou’h et vous vous y conformerez pleinement. Bien plus, de la sorte, la paix se multipliera. Or, c’est bien la paix(2) qui est le réceptacle contenant la bénédiction du Saint béni soit-Il. J’attends de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir le traité Bera’hot 54a.
(2) Voir, à ce sujet, la fin du traité Ouktsin.
1er Mar ‘Hechvan 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre et j’ai bon espoir que vous-même et vos amis fuyez toute controverse, ce qu’à D.ieu ne plaise, que vous ne prononcez pas de propos de médisance, envers qui que ce soit, que vous persuadez les autres de ne pas se mêler aux disputes. Chacun se consacrera donc à l’étude de la Torah, à la pratique des Mitsvot, dans la mesure de ce qui lui incombe. Et, vous vous efforcerez de faire un ajout, en la matière. En effet, nous avons reçu une Injonction particulièrement stricte : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. Combien plus est-il une grave interdiction de la Torah de rechercher les défauts d’un autre Juif !
Lorsqu’une personne vient et crée un endroit supplémentaire pour y enseigner la Torah aux Juifs, la Hala’ha tranchée par le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, chapitre 245, au paragraphe 22, stipule qu’on ne peut pas l’en empêcher et c’est à ce propos qu’il est dit : “ D.ieu désire établir Sa justice. Il grandit et pare la Torah ”. Il est surprenant que vous sembliez ne pas prêter attention à cette décision hala’hique de notre sainte Torah, Torah de vie. Bien plus, les termes de ce verset indiquent que l’on doit venir en aide à celui qui agit de la sorte. Nos Sages constatent(1) qu’il est inutile de se plaindre du passé. Néanmoins, je veux espérer que, dès réception de la présente, vous consulterez cette décision du Choul’han Arou’h et vous vous y conformerez pleinement. Bien plus, de la sorte, la paix se multipliera. Or, c’est bien la paix(2) qui est le réceptacle contenant la bénédiction du Saint béni soit-Il. J’attends de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir le traité Bera’hot 54a.
(2) Voir, à ce sujet, la fin du traité Ouktsin.