Lettre n° 8234
Par la grâce de D.ieu,
7 ‘Hechvan 5722,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de la veille de Roch ‘Hodech ‘Hechvan, dans laquelle vous évoquez une proposition de mariage qui vous a été faite, avec un homme âgé de plus de quarante ans. Votre lettre semble indiquer que la différence d’âge entre lui et vous est significative(1). Il convient également, avant d’aller plus loin, de déterminer pour quelle raison cet homme ne s’est pas marié, jusqu’à maintenant. Il faut le savoir clairement et réfléchir également à cette différence d’âge, qui a une portée certaine(2). Vous avez sûrement des amis dans la ville où réside cet homme. Ils pourront donc vous aider, en la matière(3).
Vous faites aussi référence à votre subsistance matérielle et vous me dites que vous dirigez une affaire, mais vous n’en êtes pas pleinement satisfaite. De façon générale, à notre époque, il n’est pas bon d’abandonner une source de subsistance qui fonctionne, qui a acquis de l’expérience. En l’occurrence, cette affaire a d’ores et déjà été pleinement réalisée, depuis longtemps, de sorte que celle qui la remplacera devra être solide et ferme. Or, cela n’est pas facile à trouver, à l’heure actuelle, alors que de nombreuses réalisations sont modifiées, d’un jour à l’autre, d’une semaine à l’autre. En outre, changer d’affaire n’est pas positif non plus par rapport aux fiançailles. En effet, on(4) observe ce point ou bien l’on s’interroge, à ce propos et un commerce fonctionnant depuis plusieurs années fait bonne impression. Il faut y penser avant d’abandonner une affaire ancienne pour en introduire une nouvelle.
Le point essentiel, conformément au début de votre lettre, dont l’importance est fondamentale, est donc bien un comportement quotidien qui soit conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie, au respect de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. Il doit en être ainsi de tout temps et en tout lieu. Combien plus est-ce le cas quand on se trouve dans une situation rendant nécessaire une bénédiction particulière, un succès émanant de D.ieu, afin d’être en mesure de répondre à une question aussi capitale que celle qui se pose à vous, à l’heure actuelle. Il serait judicieux de donner, chaque matin, quelques pièces à la Tsédaka. Bien entendu, vous vous y engagerez sans en faire le vœu. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2042.
(2) Une incidence effective sur la vie du couple.
(3) Fournir les informations nécessaires.
(4) L’homme souhaitant se marier, qui recherche, lui aussi, des informations sur la jeune femme qu’on lui propose.
7 ‘Hechvan 5722,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre de la veille de Roch ‘Hodech ‘Hechvan, dans laquelle vous évoquez une proposition de mariage qui vous a été faite, avec un homme âgé de plus de quarante ans. Votre lettre semble indiquer que la différence d’âge entre lui et vous est significative(1). Il convient également, avant d’aller plus loin, de déterminer pour quelle raison cet homme ne s’est pas marié, jusqu’à maintenant. Il faut le savoir clairement et réfléchir également à cette différence d’âge, qui a une portée certaine(2). Vous avez sûrement des amis dans la ville où réside cet homme. Ils pourront donc vous aider, en la matière(3).
Vous faites aussi référence à votre subsistance matérielle et vous me dites que vous dirigez une affaire, mais vous n’en êtes pas pleinement satisfaite. De façon générale, à notre époque, il n’est pas bon d’abandonner une source de subsistance qui fonctionne, qui a acquis de l’expérience. En l’occurrence, cette affaire a d’ores et déjà été pleinement réalisée, depuis longtemps, de sorte que celle qui la remplacera devra être solide et ferme. Or, cela n’est pas facile à trouver, à l’heure actuelle, alors que de nombreuses réalisations sont modifiées, d’un jour à l’autre, d’une semaine à l’autre. En outre, changer d’affaire n’est pas positif non plus par rapport aux fiançailles. En effet, on(4) observe ce point ou bien l’on s’interroge, à ce propos et un commerce fonctionnant depuis plusieurs années fait bonne impression. Il faut y penser avant d’abandonner une affaire ancienne pour en introduire une nouvelle.
Le point essentiel, conformément au début de votre lettre, dont l’importance est fondamentale, est donc bien un comportement quotidien qui soit conforme aux enseignements de notre Torah, Torah de vie, au respect de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. Il doit en être ainsi de tout temps et en tout lieu. Combien plus est-ce le cas quand on se trouve dans une situation rendant nécessaire une bénédiction particulière, un succès émanant de D.ieu, afin d’être en mesure de répondre à une question aussi capitale que celle qui se pose à vous, à l’heure actuelle. Il serait judicieux de donner, chaque matin, quelques pièces à la Tsédaka. Bien entendu, vous vous y engagerez sans en faire le vœu. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2042.
(2) Une incidence effective sur la vie du couple.
(3) Fournir les informations nécessaires.
(4) L’homme souhaitant se marier, qui recherche, lui aussi, des informations sur la jeune femme qu’on lui propose.