Lettre n° 8237
[9 Mar ‘Hechvan 5722]
Vous m’écrivez à propos de votre nom(1). Or, les premiers et les derniers Décisionnaires précisent qu’un homme est maître de son nom. S’il le change, y compris lorsque ce changement est véritable, celui qu’il adopte devient le sien, de tous les points de vue.
J’ai lu vos articles sur les Mitsvot, dans le périodique de Toronto. A différentes reprises, vous y employez l’expression : “ Il doit ”(2) à propos de D.ieu. Certes, une telle formulation est courante et l’on dit aussi de Lui : “ il est naturel ”, dans différents textes, y compris dans des livres de Kabbala. A ce propos, vous consulterez, en particulier, le Pardès, à la fin de la seconde porte, le Ets ‘Haïm, au début de la première porte, le Chomer Emounim, dans la première discussion, à partir du paragraphe 41 et dans la seconde discussion, à partir du paragraphe 13. Vous consulterez ces textes. Il est clair qu’il doit y avoir une explication à cela, car rien ne s’impose à D.ieu(3). Que D.ieu nous garde de le penser, car rien ne Lui est impossible, comme le soulignent les responsa du Rachba, au chapitre 418 et telle est aussi la conclusion de la ‘Hassidout. L’idée est donc brièvement la suivante(4). On peut voir(5) que D.ieu a voulu(5)une création conforme à des lois et à une certaine organisation, mais Il peut, encore à l’heure actuelle(5), éprouver une autre Volonté. Sur la base de cette organisation qu’Il a voulue, Il “ doit ” effectivement créer Ses Attributs, les Sefirot. L’une de ces lois établit, en effet, que la création de Celui Qui est infini possède elle-même ce caractère.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°8336.
(2) En anglais dans le texte, “ must ”, le reste de la lettre étant en hébreu.
(3) De sorte que l’expression : “ Il doit ” est impropre.
(4) Voir, à ce propos, le Likouteï Si’hot, tome 30, à la page 3.
(5) Les mots : “ voir ”, “ voulu ” et “ encore à l’heure actuelle ” sont soulignés par le Rabbi.
Vous m’écrivez à propos de votre nom(1). Or, les premiers et les derniers Décisionnaires précisent qu’un homme est maître de son nom. S’il le change, y compris lorsque ce changement est véritable, celui qu’il adopte devient le sien, de tous les points de vue.
J’ai lu vos articles sur les Mitsvot, dans le périodique de Toronto. A différentes reprises, vous y employez l’expression : “ Il doit ”(2) à propos de D.ieu. Certes, une telle formulation est courante et l’on dit aussi de Lui : “ il est naturel ”, dans différents textes, y compris dans des livres de Kabbala. A ce propos, vous consulterez, en particulier, le Pardès, à la fin de la seconde porte, le Ets ‘Haïm, au début de la première porte, le Chomer Emounim, dans la première discussion, à partir du paragraphe 41 et dans la seconde discussion, à partir du paragraphe 13. Vous consulterez ces textes. Il est clair qu’il doit y avoir une explication à cela, car rien ne s’impose à D.ieu(3). Que D.ieu nous garde de le penser, car rien ne Lui est impossible, comme le soulignent les responsa du Rachba, au chapitre 418 et telle est aussi la conclusion de la ‘Hassidout. L’idée est donc brièvement la suivante(4). On peut voir(5) que D.ieu a voulu(5)une création conforme à des lois et à une certaine organisation, mais Il peut, encore à l’heure actuelle(5), éprouver une autre Volonté. Sur la base de cette organisation qu’Il a voulue, Il “ doit ” effectivement créer Ses Attributs, les Sefirot. L’une de ces lois établit, en effet, que la création de Celui Qui est infini possède elle-même ce caractère.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°8336.
(2) En anglais dans le texte, “ must ”, le reste de la lettre étant en hébreu.
(3) De sorte que l’expression : “ Il doit ” est impropre.
(4) Voir, à ce propos, le Likouteï Si’hot, tome 30, à la page 3.
(5) Les mots : “ voir ”, “ voulu ” et “ encore à l’heure actuelle ” sont soulignés par le Rabbi.