Lettre n° 8242

Par la grâce de D.ieu,
20 Mar ‘Hechvan 5722,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous sollicitez ma bénédiction. En un moment propice, on mentionnera donc encore une fois le nom de tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous m’écrivez également à propos de ce que l’on sait(1) et vous me dites que vous lisez des Tehilim avant d’aller dormir. Or, il me semble vous avoir déjà écrit que la meilleure solution, en la matière, est l’oubli. Concrètement, oublier ne signifie pas lutter contre la mauvaise pensée. Il faut réellement l’oublier et investir sa pensée dans un autre domaine ou, mieux encore, dans les mots de la Torah et de la prière. Car, si un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité, combien plus peut le faire beaucoup de lumière. En l’occurrence, le fait de lire des Tehilim va à l’encontre de l’oubli, c’est bien évident.

J’ajoute que les ‘Hassidim n’ont pas l’habitude(2) de lire des Tehilim la nuit, avant sa seconde moitié, à l’exception de Roch Hachana et de Yom Kippour. Je vous adresse ma bénédiction pour que s’accomplisse l’enseignement de nos Sages(3) selon lequel : “ Si tu fais des efforts, ceux-ci seront couronnés de succès ”. Bien entendu, cet effort doit porter sur l’étude de la Torah, sur la pratique des Mitsvot de la meilleure façon. C’est de cette manière que peut s’accomplir la promesse de nos Sages(4). Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Une émission séminale nocturne involontaire.
(2) Voir le Séfer Ha Minhaguim, à la page 20, le Likouteï Si’hot, tome 18, à la page 435 et la lettre n°8485.
(3) Dans le traité Meguila 6b.
(4) Formulée ci-dessus.