Lettre n° 8250
Par la grâce de D.ieu,
28 Mar ‘Hechvan 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 27 ‘Hechvan, dans laquelle vous me parlez de l’influence que l’on peut exercer sur cette personne. De façon générale, on peut vérifier, dans la pratique, que l’ascendant des amis et des connaissances est plus efficace que celui qui émane directement des plus proches. Ceux-ci lui parleront donc une première fois, puis une seconde, puis d’autres fois encore, sans s’affecter s’ils ne constatent pas de résultats immédiats.
Vous me demandez, en outre, si vous devez rester dans cette ville, malgré la rumeur dont vous avez eu connaissance. De façon générale, nous ne prenons pas de responsabilité pour les rumeurs qui circulent. Autre point, qui est essentiel, il est dit, dans la Torah, que : “ tu seras intègre envers l’Eternel ton D.ieu ”.
Tout est effet de la divine Providence(1). J’ai donc l’obligation et le mérite de vous souligner la nécessité, l’obligation personnelle qui incombe à chacun de consacrer du temps pour l’étude de la partie profonde de la Torah, laquelle, en notre génération, a été révélée par la ‘Hassidout. Ce temps sera fixé chaque jour et il sera accru pendant le Chabbat, qui est saint pour l’Eternel(2). De même, il serait bon de faire vérifier vos Tefillin. Sans doute prélevez-vous de la Tsedaka chaque matin, avant la prière. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous citez, dans votre lettre, une autre rumeur, au nom d’une certaine personne, selon laquelle celui qui n’admet pas pleinement les treize principes fondamentaux de la foi(3), y compris quand il le fait par inadvertance, doit être considéré comme un hérétique. D’après l’explication que vous donne cette personne, il en est de même pour celui qui se trouve entièrement dans un cas de force majeure, par exemple s’il est tel un enfant kidnappé par des non-Juifs ou même dans une situation encore plus extrême. Et, cet homme formule, de ce fait, une autre interprétation des propos de nos Sages. Vous consulterez le Rambam, lois de la Techouva, chapitre 3, au paragraphe 7 et l’objection soulevée par le Rabad, qui considère l’inverse comme étant une évidence. Et, l’on peut tirer une preuve encore plus claire de ce que l’on observe concrètement à propos des trois premiers principes fondamentaux(4). Nombreux sont ceux qui ne savent pas les expliquer, qui n’en connaissent pas le contenu profond. A ce sujet, vous consulterez, parmi beaucoup d’autres textes, le début du ‘Hovat Ha Levavot, à la porte de l’Unité. Bien plus, tout cela est expliqué, longuement et précisément, dans les livres de Kabbala et de ‘Hassidout.
Notes
(1) Y compris le fait de s’adresser au Rabbi pour lui poser une telle question.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8241.
(3) Définis par le Rambam.
(4) Parmi les treize précédemment cités, la nécessité de croire en un D.ieu unique, de L’aimer et de Le craindre
28 Mar ‘Hechvan 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 27 ‘Hechvan, dans laquelle vous me parlez de l’influence que l’on peut exercer sur cette personne. De façon générale, on peut vérifier, dans la pratique, que l’ascendant des amis et des connaissances est plus efficace que celui qui émane directement des plus proches. Ceux-ci lui parleront donc une première fois, puis une seconde, puis d’autres fois encore, sans s’affecter s’ils ne constatent pas de résultats immédiats.
Vous me demandez, en outre, si vous devez rester dans cette ville, malgré la rumeur dont vous avez eu connaissance. De façon générale, nous ne prenons pas de responsabilité pour les rumeurs qui circulent. Autre point, qui est essentiel, il est dit, dans la Torah, que : “ tu seras intègre envers l’Eternel ton D.ieu ”.
Tout est effet de la divine Providence(1). J’ai donc l’obligation et le mérite de vous souligner la nécessité, l’obligation personnelle qui incombe à chacun de consacrer du temps pour l’étude de la partie profonde de la Torah, laquelle, en notre génération, a été révélée par la ‘Hassidout. Ce temps sera fixé chaque jour et il sera accru pendant le Chabbat, qui est saint pour l’Eternel(2). De même, il serait bon de faire vérifier vos Tefillin. Sans doute prélevez-vous de la Tsedaka chaque matin, avant la prière. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous citez, dans votre lettre, une autre rumeur, au nom d’une certaine personne, selon laquelle celui qui n’admet pas pleinement les treize principes fondamentaux de la foi(3), y compris quand il le fait par inadvertance, doit être considéré comme un hérétique. D’après l’explication que vous donne cette personne, il en est de même pour celui qui se trouve entièrement dans un cas de force majeure, par exemple s’il est tel un enfant kidnappé par des non-Juifs ou même dans une situation encore plus extrême. Et, cet homme formule, de ce fait, une autre interprétation des propos de nos Sages. Vous consulterez le Rambam, lois de la Techouva, chapitre 3, au paragraphe 7 et l’objection soulevée par le Rabad, qui considère l’inverse comme étant une évidence. Et, l’on peut tirer une preuve encore plus claire de ce que l’on observe concrètement à propos des trois premiers principes fondamentaux(4). Nombreux sont ceux qui ne savent pas les expliquer, qui n’en connaissent pas le contenu profond. A ce sujet, vous consulterez, parmi beaucoup d’autres textes, le début du ‘Hovat Ha Levavot, à la porte de l’Unité. Bien plus, tout cela est expliqué, longuement et précisément, dans les livres de Kabbala et de ‘Hassidout.
Notes
(1) Y compris le fait de s’adresser au Rabbi pour lui poser une telle question.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8241.
(3) Définis par le Rambam.
(4) Parmi les treize précédemment cités, la nécessité de croire en un D.ieu unique, de L’aimer et de Le craindre