Lettre n° 8263
Par la grâce de D.ieu,
18 Kislev 5722,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Avraham(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Kislev, dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie. Vous concluez en me disant que l’on vous a proposé un poste de rabbin au Guatemala. Plus important encore, vous vous consacrerez, en cet endroit, à l’éducation basée sur les valeurs sacrées. Vous avez déjà signifié votre accord à cette proposition, vous avez les billets pour le voyage en votre possession, on vous a préparé un appartement et vous me demandez si vous devez effectivement vous y rendre. Or, selon la décision(2) de notre sainte Torah, Torah de vie, “ quiconque préserve une âme juive est considéré comme s’il avait maintenu le monde entier ”(3). Il en est ainsi dans ce monde et il est bien clair que c’est aussi le cas dans l’autre monde(4). Un autre point, à ce propos, concerne “ les pauvres de ta ville ”(5), puisque vous êtes personnellement originaire d’Amérique du sud et que vous connaissez la langue de ce pays.
Cette proposition est donc judicieuse. Elle est bonne, d’un bien véritable, comme l’expliquent nos Sages(6) : “ bonne pour les cieux et bonne pour les créatures ”, d’un bien qui porte des fruits. En conséquence, vous vous rendrez dans ce pays, vous y travaillerez avec élan et ardeur afin de renforcer le Judaïsme traditionnel et de le diffuser. Le mérite de ce qui y est public vous viendra en aide. Car, il n’est pas de mots pour expliquer à quel point tout cela est important. Puisse D.ieu faire que vous agissiez ainsi, dans la joie et l’enthousiasme. C’est de cette façon que vous connaîtrez la réussite.
Vous connaissez sûrement le récit du “ jour de la bonne nouvelle ”, celui de la délivrance du 19 Kislev, libération de la partie profonde de la Torah qui a été révélée par la ‘Hassidout. Cet événement souligne que l’amour du prochain, l’amour de la Torah et l’amour de D.ieu ne forment qu’une seule et même entité(7). Et, cette constatation rend ce qui vient d’être dit encore plus agréable. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. Mugrabi, de Jérusalem.
(2) Au traité Sanhédrin 37a.
(3) En l’occurrence par le moyen de cette activité éducative.
(4) Ce qui est vrai du sauvetage physique l’est, a fortiori, du sauvetage moral.
(5) Il est dit, en effet, que : “ les pauvres de ta ville sont prioritaires par rapport aux autres ”.
(6) Au traité Kiddouchin 40a.
(7) Voir, à ce sujet, la lettre n°8229.
18 Kislev 5722,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Avraham(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Kislev, dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie. Vous concluez en me disant que l’on vous a proposé un poste de rabbin au Guatemala. Plus important encore, vous vous consacrerez, en cet endroit, à l’éducation basée sur les valeurs sacrées. Vous avez déjà signifié votre accord à cette proposition, vous avez les billets pour le voyage en votre possession, on vous a préparé un appartement et vous me demandez si vous devez effectivement vous y rendre. Or, selon la décision(2) de notre sainte Torah, Torah de vie, “ quiconque préserve une âme juive est considéré comme s’il avait maintenu le monde entier ”(3). Il en est ainsi dans ce monde et il est bien clair que c’est aussi le cas dans l’autre monde(4). Un autre point, à ce propos, concerne “ les pauvres de ta ville ”(5), puisque vous êtes personnellement originaire d’Amérique du sud et que vous connaissez la langue de ce pays.
Cette proposition est donc judicieuse. Elle est bonne, d’un bien véritable, comme l’expliquent nos Sages(6) : “ bonne pour les cieux et bonne pour les créatures ”, d’un bien qui porte des fruits. En conséquence, vous vous rendrez dans ce pays, vous y travaillerez avec élan et ardeur afin de renforcer le Judaïsme traditionnel et de le diffuser. Le mérite de ce qui y est public vous viendra en aide. Car, il n’est pas de mots pour expliquer à quel point tout cela est important. Puisse D.ieu faire que vous agissiez ainsi, dans la joie et l’enthousiasme. C’est de cette façon que vous connaîtrez la réussite.
Vous connaissez sûrement le récit du “ jour de la bonne nouvelle ”, celui de la délivrance du 19 Kislev, libération de la partie profonde de la Torah qui a été révélée par la ‘Hassidout. Cet événement souligne que l’amour du prochain, l’amour de la Torah et l’amour de D.ieu ne forment qu’une seule et même entité(7). Et, cette constatation rend ce qui vient d’être dit encore plus agréable. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. Mugrabi, de Jérusalem.
(2) Au traité Sanhédrin 37a.
(3) En l’occurrence par le moyen de cette activité éducative.
(4) Ce qui est vrai du sauvetage physique l’est, a fortiori, du sauvetage moral.
(5) Il est dit, en effet, que : “ les pauvres de ta ville sont prioritaires par rapport aux autres ”.
(6) Au traité Kiddouchin 40a.
(7) Voir, à ce sujet, la lettre n°8229.