Lettre n° 8265
Par la grâce de D.ieu,
18 Elloul 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce mercredi, dans laquelle vous me faites part du temps que vous fixez pour l’étude de la Torah, à la fois de votre étude personnelle et des enseignements que vous délivrez. Vous concluez en me disant que vous éprouvez des difficultés à étudier le Tanya. Vous comprendrez que j’en sois surpris et étonné. Etant à même de délivrer les enseignements que vous décrivez dans votre lettre, comment pouvez-vous rencontrer de telles difficultés dans l’étude du Tanya ? Il faut en conclure que l’ordre dans lequel vos études ont été organisées n’a pas été le bon.
Si c’est bien le cas, l’ordre judicieux(1) consiste à étudier, tout d’abord, la troisième partie du Tanya, Iguéret Ha Techouva, puis la seconde, Chaar Ha I’houd Ve Ha Emouna et seulement après cela la première. Au début de l’étude, il est bon d’apprendre également le Kountrass Ou Mayan, du Rabbi Rachab. A n’en pas douter, les ‘Hassidim de votre ville en possèdent un exemplaire. De fait, la présente période est propice pour tout cela, puisque nous sommes à la veille du 19 Kislev, date de la bonne nouvelle et de la délivrance(2). Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela et à l’occasion de cette fête de la délivrance,
Par ailleurs, vous reproduisez l’explication fournie par le commentaire de Rachi, au début de la Parchat Toledot : “ Et, voici les descendances d’Its’hak : Yaakov et Esav dont il est question dans la Paracha ”. On peut effectivement se demander ce que l’on peut déduire de ces mots. Il est, en fait, précisé que les “ descendances d’Its’hak ” sont, comme le précise la suite du verset : “ Avraham enfanta Its’hak ”, car un Mamzer ne peut pas avoir d’enfant(3). Il convient effectivement de comprendre le sens de cette interprétation, selon laquelle la précision de Rachi est totalement superflue. D’après le sens simple, on peut considérer que le commentaire de Rachi, au début de cette Paracha, doit être lu d’un seul trait : “ Voici les descendances d’Its’hak ”, expression qui fait allusion à : “ Yaakov et Esav dont il est question dans la Paracha ”. Or, ceci soulève une difficulté sur la suite de ce verset : “ Avraham enfanta Its’hak ”, ce qui n’a aucun rapport avec le récit relatif à Yaakov et Esav. L’explication est donc celle que Rachi donne par la suite. C’est bien évident.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°8170 et 8511.
(2) De l’Admour Hazaken, des prisons tsaristes.
(3) Celui qui est né d’une relation punie de retranchement de l’âme. Voir, à ce sujet, le commentaire du Baal Ha Tourim sur le verset Tétsé 23, 2.
18 Elloul 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce mercredi, dans laquelle vous me faites part du temps que vous fixez pour l’étude de la Torah, à la fois de votre étude personnelle et des enseignements que vous délivrez. Vous concluez en me disant que vous éprouvez des difficultés à étudier le Tanya. Vous comprendrez que j’en sois surpris et étonné. Etant à même de délivrer les enseignements que vous décrivez dans votre lettre, comment pouvez-vous rencontrer de telles difficultés dans l’étude du Tanya ? Il faut en conclure que l’ordre dans lequel vos études ont été organisées n’a pas été le bon.
Si c’est bien le cas, l’ordre judicieux(1) consiste à étudier, tout d’abord, la troisième partie du Tanya, Iguéret Ha Techouva, puis la seconde, Chaar Ha I’houd Ve Ha Emouna et seulement après cela la première. Au début de l’étude, il est bon d’apprendre également le Kountrass Ou Mayan, du Rabbi Rachab. A n’en pas douter, les ‘Hassidim de votre ville en possèdent un exemplaire. De fait, la présente période est propice pour tout cela, puisque nous sommes à la veille du 19 Kislev, date de la bonne nouvelle et de la délivrance(2). Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela et à l’occasion de cette fête de la délivrance,
Par ailleurs, vous reproduisez l’explication fournie par le commentaire de Rachi, au début de la Parchat Toledot : “ Et, voici les descendances d’Its’hak : Yaakov et Esav dont il est question dans la Paracha ”. On peut effectivement se demander ce que l’on peut déduire de ces mots. Il est, en fait, précisé que les “ descendances d’Its’hak ” sont, comme le précise la suite du verset : “ Avraham enfanta Its’hak ”, car un Mamzer ne peut pas avoir d’enfant(3). Il convient effectivement de comprendre le sens de cette interprétation, selon laquelle la précision de Rachi est totalement superflue. D’après le sens simple, on peut considérer que le commentaire de Rachi, au début de cette Paracha, doit être lu d’un seul trait : “ Voici les descendances d’Its’hak ”, expression qui fait allusion à : “ Yaakov et Esav dont il est question dans la Paracha ”. Or, ceci soulève une difficulté sur la suite de ce verset : “ Avraham enfanta Its’hak ”, ce qui n’a aucun rapport avec le récit relatif à Yaakov et Esav. L’explication est donc celle que Rachi donne par la suite. C’est bien évident.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, les lettres n°8170 et 8511.
(2) De l’Admour Hazaken, des prisons tsaristes.
(3) Celui qui est né d’une relation punie de retranchement de l’âme. Voir, à ce sujet, le commentaire du Baal Ha Tourim sur le verset Tétsé 23, 2.