Lettre n° 8276
Par la grâce de D.ieu,
dimanche, première lumière,
début de ‘Hanouka 5722,
Il semble(1), d’après le feuillet joint, que vous vous écartez, de temps à autre, de ce que l’on attend de vous(2) et vous ne vous servez pas de vos capacités comme il le faudrait, à la fois quantitativement et qualitativement. Or, nos Sages soulignent, au traité Ketouvot 67a, la nécessité impérative de le faire. Bien plus, on trouve des propos enflammés, à ce sujet, dans le chapitre 30 du Tanya, montrant que la paresse et l’indolence remettent en cause l’ensemble du service de D.ieu, dans sa globalité et aussi en ses aspects spécifiques, comme le précise, en outre, le chapitre 26. A l’opposé, l’empressement est important également, comme nos Sages le disent et le répètent, selon Iguéret Ha Kodech, au chapitre 21.
Mes interventions pour améliorer cette situation se sont, pour l’heure, révélées vaines. Peut-être la Hala’ha me permet-elle donc de dire que je ne peux rien faire pour vous en empêcher(3) et, de fait, mes paroles ne sont pas entendues, si ce n’est d’une manière superficielle, ce qui, du reste, n’est pas livré à votre choix, comme l’explique le traité Nedarim 32b(4). De ce fait, il m’est arrivé de recevoir une réponse, qui n’était qu’un prétexte extérieur(5).
Que me demande-t-on ? Vous pouvez sûrement justifier votre comportement, mais je ne vois pas qui “ profitera ” de cette réponse et ce qui en découlera. J’essayerai donc encore une fois, d’une manière différente, en espérant que peut-être…(6). Ainsi, à chaque fin de semaine, le vendredi, veille du saint Chabbat, mon secrétariat vous interrogera, en mon nom, afin d’établir ce qui a été accompli, au cours de la semaine venant de s’écouler, pour améliorer votre situation, bien entendu en précisant(5) tous les détails. Votre réponse me sera transmise par écrit afin de pouvoir être conservée de nombreux jours. Dans quelques semaines, et pas plus tard que le 10 Chevat prochain, tout devra être rentré dans l’ordre. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi en ajoutant, en avançant et en éclairant.
Notes
(1) La lettre suivante du secrétariat du Rabbi accompagnait la présente : “ Vous trouverez ci-joint la copie d’une instruction urgente du Rabbi Chlita, qu’il nous a transmise en ce jour, en demandant qu’elle soit communiquée à certains. Or, peut-être y a-t-il dans votre ville certaines personnes qui peuvent être concernées par l’enseignement qui en découle. En outre, il est bien clair que chacun se doit de l’étudier par le détail. En conséquence, nous avons jugé bon de vous l’adresser aussitôt. Et, sans doute vous empresserez-vous de la diffuser, dans toute la mesure du possible ”.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre suivante.
(3) De sorte que la présente situation n’est pas celle d’un homme qui pourrait intervenir mais choisit de ne pas le faire.
(4) Un homme ne peut pas prendre la décision de ne pas entendre les paroles qui sont prononcées devant lui.
(5) Le Rabbi souligne les mots : “ extérieur ” et “ précisant ”.
(6) Celle-ci se révèlera efficace.
dimanche, première lumière,
début de ‘Hanouka 5722,
Il semble(1), d’après le feuillet joint, que vous vous écartez, de temps à autre, de ce que l’on attend de vous(2) et vous ne vous servez pas de vos capacités comme il le faudrait, à la fois quantitativement et qualitativement. Or, nos Sages soulignent, au traité Ketouvot 67a, la nécessité impérative de le faire. Bien plus, on trouve des propos enflammés, à ce sujet, dans le chapitre 30 du Tanya, montrant que la paresse et l’indolence remettent en cause l’ensemble du service de D.ieu, dans sa globalité et aussi en ses aspects spécifiques, comme le précise, en outre, le chapitre 26. A l’opposé, l’empressement est important également, comme nos Sages le disent et le répètent, selon Iguéret Ha Kodech, au chapitre 21.
Mes interventions pour améliorer cette situation se sont, pour l’heure, révélées vaines. Peut-être la Hala’ha me permet-elle donc de dire que je ne peux rien faire pour vous en empêcher(3) et, de fait, mes paroles ne sont pas entendues, si ce n’est d’une manière superficielle, ce qui, du reste, n’est pas livré à votre choix, comme l’explique le traité Nedarim 32b(4). De ce fait, il m’est arrivé de recevoir une réponse, qui n’était qu’un prétexte extérieur(5).
Que me demande-t-on ? Vous pouvez sûrement justifier votre comportement, mais je ne vois pas qui “ profitera ” de cette réponse et ce qui en découlera. J’essayerai donc encore une fois, d’une manière différente, en espérant que peut-être…(6). Ainsi, à chaque fin de semaine, le vendredi, veille du saint Chabbat, mon secrétariat vous interrogera, en mon nom, afin d’établir ce qui a été accompli, au cours de la semaine venant de s’écouler, pour améliorer votre situation, bien entendu en précisant(5) tous les détails. Votre réponse me sera transmise par écrit afin de pouvoir être conservée de nombreux jours. Dans quelques semaines, et pas plus tard que le 10 Chevat prochain, tout devra être rentré dans l’ordre. Puisse D.ieu faire qu’il en soit ainsi en ajoutant, en avançant et en éclairant.
Notes
(1) La lettre suivante du secrétariat du Rabbi accompagnait la présente : “ Vous trouverez ci-joint la copie d’une instruction urgente du Rabbi Chlita, qu’il nous a transmise en ce jour, en demandant qu’elle soit communiquée à certains. Or, peut-être y a-t-il dans votre ville certaines personnes qui peuvent être concernées par l’enseignement qui en découle. En outre, il est bien clair que chacun se doit de l’étudier par le détail. En conséquence, nous avons jugé bon de vous l’adresser aussitôt. Et, sans doute vous empresserez-vous de la diffuser, dans toute la mesure du possible ”.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre suivante.
(3) De sorte que la présente situation n’est pas celle d’un homme qui pourrait intervenir mais choisit de ne pas le faire.
(4) Un homme ne peut pas prendre la décision de ne pas entendre les paroles qui sont prononcées devant lui.
(5) Le Rabbi souligne les mots : “ extérieur ” et “ précisant ”.
(6) Celle-ci se révèlera efficace.