Lettre n° 8288
[Fin de ‘Hanouka]
Vous(1) m’interrogez(2) sur la fin d’Iguéret Ha Kodech(3), de l’Admour Hazaken, au paragraphe : “ Tu formuleras des reproches ”. En effet, l’aspect extérieur de l’Injonction : “ Souviens-toi ” apparaît en allusion en sa dimension profonde à travers les mots : “ Le sens profond de la prière(4) du Chabbat ”. Et, exactement(4) de la même façon, on peut imaginer que l’aspect superficiel de l’Injonction : “ Garde ” apparaisse, en allusion, dans sa dimension profonde, au moyen d’une légère modification de sa formulation : “ La cessation des paroles se rapportant aux actions(4) matérielles ”. Bien plus encore, il semble que, même en faisant abstraction de cette modification, ce soit bien là ce que ce texte signifie. Car, comment interpréter autrement l’expression : “ paroles se rapportant aux actions matérielles ” ? La suite de ce texte, “ comme Il s’est reposé… ” permet aussi d’établir que cette explication est la bonne.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Ephraïm Eliezer Yalles, de Philadelphie. Elle a été rédigée à même son courrier du mercredi 28 Kislev, quatrième lumière de ‘Hanouka. Voir, à son sujet, les lettres n°7963, 8321, 8454, 8618 et 8637.
(2) Le Rav Yalles écrivait : “ A ce propos, j’ai revu le chapitre de la fin du Kountrass A’haron dont nous avions fait mention dans le sanctuaire de notre maître saint et pur, le Rabbi Rayats, dont le mérite nous protégera. En effet, le but de l’Admour Hazaken n’est pas de préciser ou d’expliquer les lois du Chabbat et leurs sources, mais bien de souligner la gravité d’une discussion inutile pendant ce jour. Il mentionne, à ce propos, une explication de la Kabbala selon laquelle chaque Mitsva a à la fois une dimension profonde et un aspect extérieur. Et, c’est également le cas du Chabbat. Il aurait donc été suffisant de mentionner l’aspect extérieur du Chabbat, “ Garde ”, le fait que : “ Il s’est reposé ”, puis sa dimension profonde. Or, ses propos saints et lumineux semblent indiquer qu’il entend mentionner également : “ Souviens-toi ”. Dès lors, pourquoi n’introduit-il pas son propos par l’aspect extérieur, ainsi qu’il est dit : “ Il le sanctifia et Il bénit ”, puis par la dimension profonde, ainsi qu’il est dit : “ Chabbat pour l’Eternel ton D.ieu ”. Je formule donc la supposition suivante. L’Admour Hazaken, dans sa sagesse, exprime à la fois l’aspect superficiel et la dimension profonde de : “ Souviens-toi ” quand il dit : “ Le sens profond de la prière du Chabbat ”. Il n’en est pas de même, en revanche, pour : “ Garde ”, la cessation de toute activité matérielle n’étant pas incluse dans le fait de s’abstenir de paroles inutiles ”.
(3) La quatrième partie du Tanya.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “ prière ”, “ exactement ” et “ actions ”.
Vous(1) m’interrogez(2) sur la fin d’Iguéret Ha Kodech(3), de l’Admour Hazaken, au paragraphe : “ Tu formuleras des reproches ”. En effet, l’aspect extérieur de l’Injonction : “ Souviens-toi ” apparaît en allusion en sa dimension profonde à travers les mots : “ Le sens profond de la prière(4) du Chabbat ”. Et, exactement(4) de la même façon, on peut imaginer que l’aspect superficiel de l’Injonction : “ Garde ” apparaisse, en allusion, dans sa dimension profonde, au moyen d’une légère modification de sa formulation : “ La cessation des paroles se rapportant aux actions(4) matérielles ”. Bien plus encore, il semble que, même en faisant abstraction de cette modification, ce soit bien là ce que ce texte signifie. Car, comment interpréter autrement l’expression : “ paroles se rapportant aux actions matérielles ” ? La suite de ce texte, “ comme Il s’est reposé… ” permet aussi d’établir que cette explication est la bonne.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Ephraïm Eliezer Yalles, de Philadelphie. Elle a été rédigée à même son courrier du mercredi 28 Kislev, quatrième lumière de ‘Hanouka. Voir, à son sujet, les lettres n°7963, 8321, 8454, 8618 et 8637.
(2) Le Rav Yalles écrivait : “ A ce propos, j’ai revu le chapitre de la fin du Kountrass A’haron dont nous avions fait mention dans le sanctuaire de notre maître saint et pur, le Rabbi Rayats, dont le mérite nous protégera. En effet, le but de l’Admour Hazaken n’est pas de préciser ou d’expliquer les lois du Chabbat et leurs sources, mais bien de souligner la gravité d’une discussion inutile pendant ce jour. Il mentionne, à ce propos, une explication de la Kabbala selon laquelle chaque Mitsva a à la fois une dimension profonde et un aspect extérieur. Et, c’est également le cas du Chabbat. Il aurait donc été suffisant de mentionner l’aspect extérieur du Chabbat, “ Garde ”, le fait que : “ Il s’est reposé ”, puis sa dimension profonde. Or, ses propos saints et lumineux semblent indiquer qu’il entend mentionner également : “ Souviens-toi ”. Dès lors, pourquoi n’introduit-il pas son propos par l’aspect extérieur, ainsi qu’il est dit : “ Il le sanctifia et Il bénit ”, puis par la dimension profonde, ainsi qu’il est dit : “ Chabbat pour l’Eternel ton D.ieu ”. Je formule donc la supposition suivante. L’Admour Hazaken, dans sa sagesse, exprime à la fois l’aspect superficiel et la dimension profonde de : “ Souviens-toi ” quand il dit : “ Le sens profond de la prière du Chabbat ”. Il n’en est pas de même, en revanche, pour : “ Garde ”, la cessation de toute activité matérielle n’étant pas incluse dans le fait de s’abstenir de paroles inutiles ”.
(3) La quatrième partie du Tanya.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “ prière ”, “ exactement ” et “ actions ”.