Lettre n° 8315

Par la grâce de D.ieu,
28 Tévet 5722,
Brooklyn,

A madame Ra’hel(1),

Je vous bénis et vous salue,

Après une interruption, j’ai bien reçu votre lettre de l’issue du Chabbat 24 Tévet, me présentant brièvement vos activités, depuis votre dernière lettre. Bien entendu, j’ai été particulièrement satisfait d’apprendre la réussite que connaît le jardin d’enfants. J’ai bon espoir que l’on agit également afin d’augmenter le nombre des petits garçons et des petites filles qui le fréquentent. A n’en pas douter, il y a sûrement de nouveaux résidents, parmi les immigrants récents, dans le quartier où se trouve ce jardin d’enfants.

On doit adopter une conclusion positive et vous évoquez, à la fin de votre lettre, l’enseignement que vous dispensez aux femmes appartenant aux communautés orientales. Ceci est particulièrement important car celles-ci sont confrontées à un problème particulier. Avant leur arrivée en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, leur vie était basée sur le respect dû au père, puis au mari, sans hésitation, sans même qu’il soit concevable de ne pas obéir. Puis, soudain, elles sont arrivées dans un contexte…(2). On n’écoute donc pas et l’on prône l’indépendance, non seulement par rapport au père et au mari physiques, mais aussi…(3). Il faut donc, au plus vite, leur faire connaître la vérité, leur dire que, dans l’endroit où elles se trouvent actuellement, la Torah et les Mitsvot conservent toute leur valeur. Bien plus, elles sont dans “ le pays vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ” et “ dans le palais du Roi ”. L’indépendance doit donc prendre la forme d’un ajout à ce qui concerne le Judaïsme, à ses valeurs, à l’influence qu’elles exercent en ce domaine sur leur mari, leurs enfants et la conduite de leur foyer.

Bien entendu, les termes doivent être choisis en fonction de la compréhension et du niveau de connaissances des différents cercles auxquels ces femmes appartiennent. Néanmoins, ce même message doit être transmis à toutes, les plus pratiquantes comme…(4). Heureuse est la part de quiconque interviendra, en la matière. Et, l’assurance nous a été donnée(5) que “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que de ce qui vous concerne personnellement,

J’ai bien reçu votre demande de bénédiction, à l’occasion du 10 Chevat(6),

Notes

(1) Madame R. Zamir, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°8455.
(2) Dont les valeurs vont à l’encontre de celles-ci.
(3) Par rapport à D.ieu.
(4) Les plus éloignées.
(5) Dans le traité Yoma 38b.
(6) Hilloula du précédent Rabbi.