Lettre n° 8316
Par la grâce de D.ieu,
28 Tévet 5722,
Brooklyn,
Je te salue et te bénis,
Je fais réponse à ta lettre du 24 Tévet, dans laquelle tu me relates tes difficultés, à la Yechiva Tom’heï Temimim, ce que t’a dit sa direction, que tu n’as pas voulu écouter. Il est clair qu’il n’est pas juste d’agir de la sorte. Comme le souligne, à maintes reprises, notre Torah, Torah de vie, un élève de Yechiva, surtout d’une Yechiva ‘hassidique, doit obéir au recteur et à la direction, même si cela va à l’encontre de sa propre opinion, même s’il n’en comprend pas du tout le motif. Il n’est cependant pas surprenant qu’il en soit ainsi, car le mauvais penchant ne s’adresse pas, d’emblée, à un Juif pour lui demander de transgresser le Choul’han Arou’h. Si c’était le cas, celui-ci ne l’écouterait pas. En revanche, il peut convaincre l’élève qu’il(1) comprend sa propre situation mieux que le recteur de la Yechiva. C’est en procédant de cette façon que le “ roi vieux et fou ”(2) impose son avis.
J’espère qu’il est inutile d’en dire plus. A réception de la présente, tu modifieras donc ta position et tu t’engageras à te conformer à toutes les instructions de la direction. Avant tout, tu apprendras la Torah avec ardeur et constance, en fonction du programme de la Yechiva et de la classe en laquelle tu seras placé. Comme je l’ai dit, en étudiant de cette façon, tu t’élèveras, d’une classe à l’autre, conformément à la promesse de nos Sages(3) selon laquelle : “ si tu fais des efforts, ceux-ci seront couronnés de succès ”. Tu as sûrement adopté les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Bien entendu, tu peux montrer la présente à la direction de la Yechiva, à laquelle il n’est pas utile d’adresser une lettre spécifique.
Notes
(1) Cet élève.
(2) Le mauvais penchant.
(3) Au traité Meguila 6b.
28 Tévet 5722,
Brooklyn,
Je te salue et te bénis,
Je fais réponse à ta lettre du 24 Tévet, dans laquelle tu me relates tes difficultés, à la Yechiva Tom’heï Temimim, ce que t’a dit sa direction, que tu n’as pas voulu écouter. Il est clair qu’il n’est pas juste d’agir de la sorte. Comme le souligne, à maintes reprises, notre Torah, Torah de vie, un élève de Yechiva, surtout d’une Yechiva ‘hassidique, doit obéir au recteur et à la direction, même si cela va à l’encontre de sa propre opinion, même s’il n’en comprend pas du tout le motif. Il n’est cependant pas surprenant qu’il en soit ainsi, car le mauvais penchant ne s’adresse pas, d’emblée, à un Juif pour lui demander de transgresser le Choul’han Arou’h. Si c’était le cas, celui-ci ne l’écouterait pas. En revanche, il peut convaincre l’élève qu’il(1) comprend sa propre situation mieux que le recteur de la Yechiva. C’est en procédant de cette façon que le “ roi vieux et fou ”(2) impose son avis.
J’espère qu’il est inutile d’en dire plus. A réception de la présente, tu modifieras donc ta position et tu t’engageras à te conformer à toutes les instructions de la direction. Avant tout, tu apprendras la Torah avec ardeur et constance, en fonction du programme de la Yechiva et de la classe en laquelle tu seras placé. Comme je l’ai dit, en étudiant de cette façon, tu t’élèveras, d’une classe à l’autre, conformément à la promesse de nos Sages(3) selon laquelle : “ si tu fais des efforts, ceux-ci seront couronnés de succès ”. Tu as sûrement adopté les trois études bien connues, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Bien entendu, tu peux montrer la présente à la direction de la Yechiva, à laquelle il n’est pas utile d’adresser une lettre spécifique.
Notes
(1) Cet élève.
(2) Le mauvais penchant.
(3) Au traité Meguila 6b.