Lettre n° 8328
Par la grâce de D.ieu,
11 Chevat 5722,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je fais réponse aux questions que vous m’aviez posées, il y a quelques temps :
A) Le Likouteï Torah explique, dans le chapitre 4 du commentaire intitulé : “ Ne supprime pas ”, que certains aspects de la Torah ne peuvent pas s’exprimer, ici-bas, dans les termes de l’intellect et de la raison. Il en est ainsi de l’affirmation selon laquelle : “ Yossef fut descendu en Egypte et Putiphar l’acheta ”. Or, pourquoi le Likouteï Torah choisit-il précisément cet exemple ? En fait, il s’agit bien d’une illustration exacte de cette idée. En l’occurrence, Putiphar acheta Yossef et la Torah atteste de la valeur de cette acquisition. Malgré cela, Yossef ne s’investit pas en Egypte et les affaires de ce pays ne le troublèrent nullement, comme l’explique le Torat ‘Haïm, à la fin de la Parchat Vaye’hi.
B) Le Torah Or, dans le second discours intitulé : “ Un homme est tenu de s’enivrer(2) ”, à la page 98d, explique que, lorsque D.ieu “ plaça la montagne sur leurs têtes comme un tonneau ”(3), les enfants d’Israël purent proclamer : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”. Or, le Midrash Tan’houma et les Tossafot sur le traité Chabbat 88a affirment que cette proclamation fut faite avant que la montagne soit placée au-dessus de leurs têtes. En fait, il s’agit bien là de Midrashim divergents. Ce que dit le Torah Or figure dans le Midrash Tehilim sur le verset 1, 4 et dans le Me’hilta de Rabbi Chimeon Ben Yo’haï.
Notes
(1) Le Rav I. Dubov. Voir, à son sujet, les lettres n°7525 et 8392.
(2) Le jour de Pourim.
(3) Lors du don de la Torah, près du mont Sinaï.
11 Chevat 5722,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se
consacre aux besoins communautaires, le Rav Its’hak(1),
Je fais réponse aux questions que vous m’aviez posées, il y a quelques temps :
A) Le Likouteï Torah explique, dans le chapitre 4 du commentaire intitulé : “ Ne supprime pas ”, que certains aspects de la Torah ne peuvent pas s’exprimer, ici-bas, dans les termes de l’intellect et de la raison. Il en est ainsi de l’affirmation selon laquelle : “ Yossef fut descendu en Egypte et Putiphar l’acheta ”. Or, pourquoi le Likouteï Torah choisit-il précisément cet exemple ? En fait, il s’agit bien d’une illustration exacte de cette idée. En l’occurrence, Putiphar acheta Yossef et la Torah atteste de la valeur de cette acquisition. Malgré cela, Yossef ne s’investit pas en Egypte et les affaires de ce pays ne le troublèrent nullement, comme l’explique le Torat ‘Haïm, à la fin de la Parchat Vaye’hi.
B) Le Torah Or, dans le second discours intitulé : “ Un homme est tenu de s’enivrer(2) ”, à la page 98d, explique que, lorsque D.ieu “ plaça la montagne sur leurs têtes comme un tonneau ”(3), les enfants d’Israël purent proclamer : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ”. Or, le Midrash Tan’houma et les Tossafot sur le traité Chabbat 88a affirment que cette proclamation fut faite avant que la montagne soit placée au-dessus de leurs têtes. En fait, il s’agit bien là de Midrashim divergents. Ce que dit le Torah Or figure dans le Midrash Tehilim sur le verset 1, 4 et dans le Me’hilta de Rabbi Chimeon Ben Yo’haï.
Notes
(1) Le Rav I. Dubov. Voir, à son sujet, les lettres n°7525 et 8392.
(2) Le jour de Pourim.
(3) Lors du don de la Torah, près du mont Sinaï.