Lettre n° 8333
Par la grâce de D.ieu,
16 Chevat 5722,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre du 16/1(1). Vous me demandez à quoi vous devez vous conformer, à la voie sur laquelle vous avez été éduquée pendant des années(2) ou bien à ce que vous avez entendu de telle personne, au cours de ces deux soirées(3). Vous avez sûrement entendu l’expression : “ retour aux sources ”. De même, vous savez sans doute que l’éducation ne s’applique pas à un domaine inexistant et vide(4). En effet, chacun et chacune, avant même de le recevoir, possèdent certains éléments qui sont implantés dans l’esprit et trouvent leur origine dans la dimension profonde de l’âme. Bien plus, l’éducation n’a nullement la force de modifier ces éléments. Elle ne peut que les occulter pendant une période plus ou moins longue. On peut établir qu’il en est ainsi de différentes façons, d’après la pédagogie, la médecine et la biologie. En conséquence, on peut, bien souvent, constater qu’une apparition unique(5) ou bien une courte parole, un “ acte éducatif ” n’ayant aucune durée dans le temps, est en mesure de modifier la nature de l’homme, d’une manière fondamentale. Et, la raison en est la suivante. Cette personne n’avait besoin que d’un prétexte pour ôter ce qui cache un élément qu’il portait d’emblée au fond de son âme.
Ce qui vient d’être dit est la réponse à votre question, à quoi devez-vous vous conformer. En constatant à quel point vous avez été impressionnée par ce que vous avez entendu uniquement au cours de ces deux soirées, vous devez avoir la confirmation de ce que nous ont dit nos Sages(6), il y a quelques milliers d’années : tous les Juifs(7) sont “ croyants, fils de croyants ”. Pour autant, il peut arriver que cette foi soit recouverte par une couche d’éléments étrangers et extérieurs. Heureux est donc le sort de chacun et de chacune de ceux qui ôteront cette couche au plus vite, qui trouveront la vérité et qui retourneront aux sources.
J’espère que ces quelques lignes, peu nombreuses compte tenu de l’importance de l’enjeu, suffiront pour vous éclairer, en la matière. Je serais heureux d’avoir de bonnes nouvelles de votre part, à ce sujet. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : En un moment propice, on mentionnera le nom de votre mère, à laquelle D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’elle obtienne la satisfaction de tous ses besoins.
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Laquelle s’écarte, vraisemblablement, de la pratique de la Torah et des Mitsvot.
(3) Vraisemblablement à l’occasion de conférences organisées par les ‘Hassidim ‘Habad, afin de diffuser le Judaïsme et la ‘Hassidout.
(4) L’enfant n’est pas un terrain vierge. Il possède en lui certains éléments de manière innée.
(5) Par exemple à l’occasion d’une telle conférence.
(6) Dans le traité Chabbat 97a.
(7) Le Rabbi souligne l’expression : “ tous les Juifs ”.
16 Chevat 5722,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre du 16/1(1). Vous me demandez à quoi vous devez vous conformer, à la voie sur laquelle vous avez été éduquée pendant des années(2) ou bien à ce que vous avez entendu de telle personne, au cours de ces deux soirées(3). Vous avez sûrement entendu l’expression : “ retour aux sources ”. De même, vous savez sans doute que l’éducation ne s’applique pas à un domaine inexistant et vide(4). En effet, chacun et chacune, avant même de le recevoir, possèdent certains éléments qui sont implantés dans l’esprit et trouvent leur origine dans la dimension profonde de l’âme. Bien plus, l’éducation n’a nullement la force de modifier ces éléments. Elle ne peut que les occulter pendant une période plus ou moins longue. On peut établir qu’il en est ainsi de différentes façons, d’après la pédagogie, la médecine et la biologie. En conséquence, on peut, bien souvent, constater qu’une apparition unique(5) ou bien une courte parole, un “ acte éducatif ” n’ayant aucune durée dans le temps, est en mesure de modifier la nature de l’homme, d’une manière fondamentale. Et, la raison en est la suivante. Cette personne n’avait besoin que d’un prétexte pour ôter ce qui cache un élément qu’il portait d’emblée au fond de son âme.
Ce qui vient d’être dit est la réponse à votre question, à quoi devez-vous vous conformer. En constatant à quel point vous avez été impressionnée par ce que vous avez entendu uniquement au cours de ces deux soirées, vous devez avoir la confirmation de ce que nous ont dit nos Sages(6), il y a quelques milliers d’années : tous les Juifs(7) sont “ croyants, fils de croyants ”. Pour autant, il peut arriver que cette foi soit recouverte par une couche d’éléments étrangers et extérieurs. Heureux est donc le sort de chacun et de chacune de ceux qui ôteront cette couche au plus vite, qui trouveront la vérité et qui retourneront aux sources.
J’espère que ces quelques lignes, peu nombreuses compte tenu de l’importance de l’enjeu, suffiront pour vous éclairer, en la matière. Je serais heureux d’avoir de bonnes nouvelles de votre part, à ce sujet. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : En un moment propice, on mentionnera le nom de votre mère, à laquelle D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’elle obtienne la satisfaction de tous ses besoins.
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Laquelle s’écarte, vraisemblablement, de la pratique de la Torah et des Mitsvot.
(3) Vraisemblablement à l’occasion de conférences organisées par les ‘Hassidim ‘Habad, afin de diffuser le Judaïsme et la ‘Hassidout.
(4) L’enfant n’est pas un terrain vierge. Il possède en lui certains éléments de manière innée.
(5) Par exemple à l’occasion d’une telle conférence.
(6) Dans le traité Chabbat 97a.
(7) Le Rabbi souligne l’expression : “ tous les Juifs ”.