Lettre n° 8338
Par la grâce de D.ieu,
veille du saint Chabbat Parchat Yethro
5722, Brooklyn, New York,
A ceux qui prennent part au dîner annuel du centre
des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’espère que tous ceux qui sont venus s’unir au centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, à l’occasion de sa célébration annuelle, ont apporté avec eux l’esprit de cette Sidra, celle des dix Commandements(1) et du don de la Torah(1), que nous avons lue ce Chabbat, à la veille de cette célébration.
* * *
Les dix Commandements(2) présentent, en apparence, des Préceptes fondamentalement opposés. Les premiers, “ Je(1) suis l’Eternel ton D.ieu ”, “ tu n’auras pas(1) d’autres dieux ” expriment et mettent en évidence la dimension la plus profonde de l’unité de D.ieu. A l’opposé, les suivants, “ tu ne tueras pas ”(1), “ tu ne voleras pas ”(1), énoncent des évidences, y compris pour la rationalité humaine.
Mais, en réalité, lorsque la moralité est basée sur l’évidence et sur la compréhension des hommes, lorsque l’origine divine en est supprimée, la logique humaine, conditionnée par l’amour propre, peut être dénaturée, au point que la transgression soit elle-même présentée comme une Mitsva. Interprétant les Préceptes : “ tu ne tueras pas ” et : “ tu ne voleras pas ” selon leurs propres intérêts, de nombreuses nations et différentes personnes ont légitimé les objectifs les plus détestables, se sont permis tous les moyens pour les atteindre. Nous avons été les témoins de tout cela, en particulier pendant ces dernières années(3).
Si l’on supprime les Injonctions : “ Je suis l’Eternel ton D.ieu ” et : “ tu n’auras pas d’autres dieux ”, ou même si on les sépare des Préceptes : “ tu ne tueras pas ” et : “ tu ne voleras pas ”, on se trouve alors dans l’impossibilité d’empêcher les hommes de tuer et de voler, de la manière la plus brutale et, à plus forte raison, d’une façon plus “ raffinée ”, le crime étant comparé à la vexation publique et le vol, à la tromperie. Les dix Commandements soulignent que les principes les plus premiers de la morale et de l’éthique, doivent être basés sur l’intervention divine, “ Je(1) suis l’Eternel ton D.ieu ” et “ tu n’auras pas(1) d’autres dieux ”. C’est uniquement de cette manière qu’ils peuvent se maintenir. Et, la pratique concrète en a largement fait la preuve.
Ce qui vient d’être dit est également la finalité ultime et la raison d’être d’une bonne éducation, selon les valeurs sacrées, qui doit implanter, en nos enfants, le “ chemin de la vie ”(1), lequel est basé sur la “ Torah de vie ”(1). La vie quotidienne doit être solidement ancrée sur les Préceptes de la Torah et des Mitsvot, apportant à l’existence son juste contenu et constituant la source de la vie, qui abreuvent chacun et tous à la fois.
* * *
Les fondateurs du centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, nos maîtres et chefs et, en particulier, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, ici même, en Amérique, ont créé ces institutions afin qu’elles matérialisent, en tout lieu et en tout temps, ce principe qui doit être profondément compris et intensément ressenti, selon l’éclairage et l’explication de la ‘Hassidout. Ceci explique les particularités et les spécificités des Yechivot Loubavitch et de leurs élèves.
En conséquence, il est un mérite particulier de prendre part personnellement à l’œuvre des Yechivot Loubavitch en leur venant en aide, non seulement en maintenant leurs portes ouvertes et en leur permettant de conserver la situation qu’elles ont occupée jusqu’à maintenant, mais aussi en permettant leur développement et leur croissance, conformément au besoin sérieux et à la nécessité du moment. Que D.ieu accorde le succès, en tous leurs besoins, matériels et spirituels, à tous les amis et à ceux qui soutiennent le centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, avec les membres de leur famille, qui auront de longs jours et de bonnes années. Avec mes respects et ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi souligne les mots : “dix Commandements”, “don de la Torah”, “Je”, “ tu n’auras pas ”, “tu ne tueras pas”, “tu ne voleras pas”, “Je”, “tu n’auras pas”, “chemin de la vie” et “Torah de vie”
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°8429 et 8664.
(3) Lors de la Choa.
veille du saint Chabbat Parchat Yethro
5722, Brooklyn, New York,
A ceux qui prennent part au dîner annuel du centre
des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’espère que tous ceux qui sont venus s’unir au centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, à l’occasion de sa célébration annuelle, ont apporté avec eux l’esprit de cette Sidra, celle des dix Commandements(1) et du don de la Torah(1), que nous avons lue ce Chabbat, à la veille de cette célébration.
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Les dix Commandements(2) présentent, en apparence, des Préceptes fondamentalement opposés. Les premiers, “ Je(1) suis l’Eternel ton D.ieu ”, “ tu n’auras pas(1) d’autres dieux ” expriment et mettent en évidence la dimension la plus profonde de l’unité de D.ieu. A l’opposé, les suivants, “ tu ne tueras pas ”(1), “ tu ne voleras pas ”(1), énoncent des évidences, y compris pour la rationalité humaine.
Mais, en réalité, lorsque la moralité est basée sur l’évidence et sur la compréhension des hommes, lorsque l’origine divine en est supprimée, la logique humaine, conditionnée par l’amour propre, peut être dénaturée, au point que la transgression soit elle-même présentée comme une Mitsva. Interprétant les Préceptes : “ tu ne tueras pas ” et : “ tu ne voleras pas ” selon leurs propres intérêts, de nombreuses nations et différentes personnes ont légitimé les objectifs les plus détestables, se sont permis tous les moyens pour les atteindre. Nous avons été les témoins de tout cela, en particulier pendant ces dernières années(3).
Si l’on supprime les Injonctions : “ Je suis l’Eternel ton D.ieu ” et : “ tu n’auras pas d’autres dieux ”, ou même si on les sépare des Préceptes : “ tu ne tueras pas ” et : “ tu ne voleras pas ”, on se trouve alors dans l’impossibilité d’empêcher les hommes de tuer et de voler, de la manière la plus brutale et, à plus forte raison, d’une façon plus “ raffinée ”, le crime étant comparé à la vexation publique et le vol, à la tromperie. Les dix Commandements soulignent que les principes les plus premiers de la morale et de l’éthique, doivent être basés sur l’intervention divine, “ Je(1) suis l’Eternel ton D.ieu ” et “ tu n’auras pas(1) d’autres dieux ”. C’est uniquement de cette manière qu’ils peuvent se maintenir. Et, la pratique concrète en a largement fait la preuve.
Ce qui vient d’être dit est également la finalité ultime et la raison d’être d’une bonne éducation, selon les valeurs sacrées, qui doit implanter, en nos enfants, le “ chemin de la vie ”(1), lequel est basé sur la “ Torah de vie ”(1). La vie quotidienne doit être solidement ancrée sur les Préceptes de la Torah et des Mitsvot, apportant à l’existence son juste contenu et constituant la source de la vie, qui abreuvent chacun et tous à la fois.
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Les fondateurs du centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, nos maîtres et chefs et, en particulier, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, ici même, en Amérique, ont créé ces institutions afin qu’elles matérialisent, en tout lieu et en tout temps, ce principe qui doit être profondément compris et intensément ressenti, selon l’éclairage et l’explication de la ‘Hassidout. Ceci explique les particularités et les spécificités des Yechivot Loubavitch et de leurs élèves.
En conséquence, il est un mérite particulier de prendre part personnellement à l’œuvre des Yechivot Loubavitch en leur venant en aide, non seulement en maintenant leurs portes ouvertes et en leur permettant de conserver la situation qu’elles ont occupée jusqu’à maintenant, mais aussi en permettant leur développement et leur croissance, conformément au besoin sérieux et à la nécessité du moment. Que D.ieu accorde le succès, en tous leurs besoins, matériels et spirituels, à tous les amis et à ceux qui soutiennent le centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, avec les membres de leur famille, qui auront de longs jours et de bonnes années. Avec mes respects et ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi souligne les mots : “dix Commandements”, “don de la Torah”, “Je”, “ tu n’auras pas ”, “tu ne tueras pas”, “tu ne voleras pas”, “Je”, “tu n’auras pas”, “chemin de la vie” et “Torah de vie”
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°8429 et 8664.
(3) Lors de la Choa.