Lettre n° 835

Par la grâce de D.ieu,
19 Kislev 5711,
Fête de notre libération
et du salut de notre âme,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid, qui craint D.ieu,
monsieur Its’hak Shpalter,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, en son temps et j’ai été content d’apprendre que tout s’est passé dans le calme et que vous avez été libéré.

Par ailleurs, j’ai appris avec satisfaction que vous avez adopté mon conseil. A ce propos, vous écrivez "de plus", car la libération est le fait essentiel. D.ieu ne souhaite pas qu’un Juif ait des ennuis. Il faut donc se réjouir que vous ayez reçu la bénédiction et que vous ayez été digne de la révéler.

Le second point, en revanche, dépend de votre bon vouloir et D.ieu a accordé à chacun le libre arbitre. Il est donc envisageable que le mauvais penchant intervienne et empêche de mettre en pratique la bonne résolution qui a été prise.

Or, vous m’écrivez que vous faites bien ce que je vous ai proposé et il y a donc lieu d’espérer que cette position, de votre part, soit durable. J’en ai été particulièrement joyeux.

Vous avez sûrement connaissance de la fête du 19 Kislev. A toutes fins utiles, je vous joins une brochure, à ce sujet, que nous avons édité en anglais. Celle-ci vous donnera un aperçu de quelques grands principes de la ‘Hassidout. J’espère que vous trouverez le temps de l’étudier. Notre ami commun, Aharon Kats, saura vous aider à le faire.

Je conclus avec la bénédiction et le souhait que vous puissiez toujours annoncer de bonnes nouvelles, de vous-même et des membres de votre famille,

Mena’hem Schneerson,

Vous trouverez ci-joint un reçu pour votre chèque, que j’ai transmis au bureau des affaires confidentielles de Ma’hané Israël, le fonds qui a été créé par mon beau-père, le Rabbi pour distribuer de la Tsédaka de manière discrète, à des particuliers et à des institutions.

Cette activité, comme toutes les autres qui ont été introduites par mon beau-père, le Rabbi, se poursuit et se développe, D.ieu merci.