Lettre n° 8353
Par la grâce de D.ieu,
8 Adar Richon 5722,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Adar Richon(1), dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie. Vous concluez en exposant un problème auquel vous êtes actuellement confrontée, celui du travail que vous trouverez après votre mariage, en un moment bon et fructueux. Vous me détaillez les avantages et les inconvénients des deux possibilités qui s’offrent à vous(2). Or, la réussite d’une enseignante est diminuée lorsque celle-ci est fatiguée, en l’occurrence du fait du trajet. Et, l’on peut penser que, dans votre ville, vous trouverez bientôt un poste de remplaçante, qui pourra au moins compléter vos revenus, au sens matériel ou bien assurer votre subsistance matérielle et peut-être même avoir les deux utilités à la fois. Vous opterez donc pour le poste qui vous est proposé dans votre ville.
Vous dites, à la fin de votre lettre que vous aviez envisagé de vous marier précisément en un jour où il est permis de jeûner. Or, on sait que les versets et les commentaires de nos Sages ont été donnés par un Berger unique, ce qui veut dire que le jeûne, au jour du mariage et sa suppression, si c’est un Roch ‘Hodech, son remplacement par la veille, ce qui est considéré comme si l’on avait jeûné le jour même, tout cela vient effectivement d’un même Berger, est donc identique. Ceci exclut totalement l’expression figurant dans votre lettre : “ il ne m’a malheureusement pas été possible… ”. Comme je l’ai dit, le mariage sera célébré en un moment bon et fructueux, à la fois matériellement et spirituellement, puisque ces deux dimensions sont liées. En effet, “ Israël est un peuple unique sur la terre ”(3) et il révèle l’unité en tout ce qui le concerne. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une jeune fille.
(2) Vraisemblablement un poste d’enseignant, plus intéressant, dans une autre ville et un autre poste, moins intéressant, dans la même ville.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°8414.
8 Adar Richon 5722,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 2 Adar Richon(1), dans laquelle vous me décrivez brièvement votre vie. Vous concluez en exposant un problème auquel vous êtes actuellement confrontée, celui du travail que vous trouverez après votre mariage, en un moment bon et fructueux. Vous me détaillez les avantages et les inconvénients des deux possibilités qui s’offrent à vous(2). Or, la réussite d’une enseignante est diminuée lorsque celle-ci est fatiguée, en l’occurrence du fait du trajet. Et, l’on peut penser que, dans votre ville, vous trouverez bientôt un poste de remplaçante, qui pourra au moins compléter vos revenus, au sens matériel ou bien assurer votre subsistance matérielle et peut-être même avoir les deux utilités à la fois. Vous opterez donc pour le poste qui vous est proposé dans votre ville.
Vous dites, à la fin de votre lettre que vous aviez envisagé de vous marier précisément en un jour où il est permis de jeûner. Or, on sait que les versets et les commentaires de nos Sages ont été donnés par un Berger unique, ce qui veut dire que le jeûne, au jour du mariage et sa suppression, si c’est un Roch ‘Hodech, son remplacement par la veille, ce qui est considéré comme si l’on avait jeûné le jour même, tout cela vient effectivement d’un même Berger, est donc identique. Ceci exclut totalement l’expression figurant dans votre lettre : “ il ne m’a malheureusement pas été possible… ”. Comme je l’ai dit, le mariage sera célébré en un moment bon et fructueux, à la fois matériellement et spirituellement, puisque ces deux dimensions sont liées. En effet, “ Israël est un peuple unique sur la terre ”(3) et il révèle l’unité en tout ce qui le concerne. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une jeune fille.
(2) Vraisemblablement un poste d’enseignant, plus intéressant, dans une autre ville et un autre poste, moins intéressant, dans la même ville.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°8414.