Lettre n° 8361
Par la grâce de D.ieu,
14 Adar Richon 5722,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Alexander Sender(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du onzième jour d’Adar Richon, m’annonçant une bonne nouvelle, puisque vous avez donné les trois premiers cours portant sur le saint Tanya. Or, selon tous les avis(2), trois fois constituent un fait établi, permettant à “ la seconde âme d’Israël ”, qui est “ une parcelle de Divinité céleste véritable ”(3), d’acquérir et de prendre possession du corps et de l’âme animale, afin de les soumettre à l’âme divine, de les assujettir totalement, de sorte qu’ils lui obéissent, qu’ils s’emplissent uniquement de ses différents aspects et de ses vêtements, sans qu’un élément étranger n’intervienne, comme le dit le Tanya, au chapitre 9. Cette attitude est conforme au serment de l’âme(4) et c’est de cette façon que l’on repousse le mal, puis que l’on transforme l’obscurité en lumière et l’amertume en douceur, ce qui est la finalité ultime de la création du monde, du “ petit monde ” que constitue l’homme comme du monde au sens propre. Nos Sages disent(5), en effet, que D.ieu désira créer ce monde afin qu’il soit une demeure pour Lui ici-bas.
Ces jours d’Adar sont propices, puisque leur point central est Pourim, lorsque tout “ fut transformé ”, de sorte que “ les peuples de la terre adoptent les pratiques juives ”, car “ la crainte des Juifs s’abattit sur eux ”. Et, l’on connaît, à ce propos, l’explication qui est donnée par le Rama, dans le Me’hir Yaïn, selon laquelle la crainte éprouvée par les Juifs envers D.ieu saisit également les nations du monde et, avant tout, le corps, l’âme animale, comme l’explique le Likouteï Torah dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Il est bon d’espérer ”. C’est de la sorte qu’ils(6) mirent en pratique l’engagement qu’ils avaient contracté au préalable(7), comme l’expliquent longuement les discours ‘hassidiques de Pourim.
J’adresse mes respects et mes salutations à tous ceux qui prennent part à cette étude présentant deux qualités, puisqu’elle est publique, d’une part et, d’autre part, qu’elle porte sur l’aspect de la Torah en lequel il n’y a pas de controverse, qui n’est qu’unité et qui met en évidence l’Unique, selon les propos bien connus du Raya Méhemna, rapportés par le chapitre 26 d’Iguéret Ha Kodech. Je vous adresse ma bénédiction afin que nous méritions très prochainement l’accomplissement de la promesse du Raya Méhemna, formulée à la même référence, selon laquelle : “ le premier libérateur sera le dernier ” et : “ les enfants d’Israël goûteront l’arbre de la vie… ils quitteront l’exil dans la miséricorde ”. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. S. Youdassin, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°7981.
(2) Voir le traité Baba Metsya 106b.
(3) Selon le second chapitre du Tanya.
(4) Formulé par l’âme avant qu’elle descende ici-bas : “ Tu seras un Juste et tu ne seras pas un impie ”.
(5) Voir, à ce sujet, le chapitre 36 du Tanya.
(6) Les Juifs.
(7) Lors du don de la Torah, celui de la mettre en pratique.
14 Adar Richon 5722,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
assume une mission sacrée, le Rav Alexander Sender(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du onzième jour d’Adar Richon, m’annonçant une bonne nouvelle, puisque vous avez donné les trois premiers cours portant sur le saint Tanya. Or, selon tous les avis(2), trois fois constituent un fait établi, permettant à “ la seconde âme d’Israël ”, qui est “ une parcelle de Divinité céleste véritable ”(3), d’acquérir et de prendre possession du corps et de l’âme animale, afin de les soumettre à l’âme divine, de les assujettir totalement, de sorte qu’ils lui obéissent, qu’ils s’emplissent uniquement de ses différents aspects et de ses vêtements, sans qu’un élément étranger n’intervienne, comme le dit le Tanya, au chapitre 9. Cette attitude est conforme au serment de l’âme(4) et c’est de cette façon que l’on repousse le mal, puis que l’on transforme l’obscurité en lumière et l’amertume en douceur, ce qui est la finalité ultime de la création du monde, du “ petit monde ” que constitue l’homme comme du monde au sens propre. Nos Sages disent(5), en effet, que D.ieu désira créer ce monde afin qu’il soit une demeure pour Lui ici-bas.
Ces jours d’Adar sont propices, puisque leur point central est Pourim, lorsque tout “ fut transformé ”, de sorte que “ les peuples de la terre adoptent les pratiques juives ”, car “ la crainte des Juifs s’abattit sur eux ”. Et, l’on connaît, à ce propos, l’explication qui est donnée par le Rama, dans le Me’hir Yaïn, selon laquelle la crainte éprouvée par les Juifs envers D.ieu saisit également les nations du monde et, avant tout, le corps, l’âme animale, comme l’explique le Likouteï Torah dans le discours ‘hassidique intitulé : “ Il est bon d’espérer ”. C’est de la sorte qu’ils(6) mirent en pratique l’engagement qu’ils avaient contracté au préalable(7), comme l’expliquent longuement les discours ‘hassidiques de Pourim.
J’adresse mes respects et mes salutations à tous ceux qui prennent part à cette étude présentant deux qualités, puisqu’elle est publique, d’une part et, d’autre part, qu’elle porte sur l’aspect de la Torah en lequel il n’y a pas de controverse, qui n’est qu’unité et qui met en évidence l’Unique, selon les propos bien connus du Raya Méhemna, rapportés par le chapitre 26 d’Iguéret Ha Kodech. Je vous adresse ma bénédiction afin que nous méritions très prochainement l’accomplissement de la promesse du Raya Méhemna, formulée à la même référence, selon laquelle : “ le premier libérateur sera le dernier ” et : “ les enfants d’Israël goûteront l’arbre de la vie… ils quitteront l’exil dans la miséricorde ”. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav A. S. Youdassin, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°7981.
(2) Voir le traité Baba Metsya 106b.
(3) Selon le second chapitre du Tanya.
(4) Formulé par l’âme avant qu’elle descende ici-bas : “ Tu seras un Juste et tu ne seras pas un impie ”.
(5) Voir, à ce sujet, le chapitre 36 du Tanya.
(6) Les Juifs.
(7) Lors du don de la Torah, celui de la mettre en pratique.