Lettre n° 8366
Par la grâce de D.ieu,
vendredi, veille du saint Chabbat
Parchat Ki Tissa 5722,
Brooklyn, New York,
Au banquet annuel des auxiliaires féminines de
Brownsville et East New York des Yechivot
Tom’heï Temimim Loubavitch,
Je vous bénis et vous salue,
Vous m’avez fait part de votre banquet annuel, qui aura lieu ce dimanche, si D.ieu le veut. En réponse, j’adresse mes salutations et ma bénédiction à tous les participants. J’exprime, en outre, mon espoir profond, que cette fête recevra la participation qu’elle mérite, à la fois financièrement et moralement.
Les Juifs ont coutume de lier tout événement important avec la Sidra de la semaine en laquelle il se produit. Je voudrais donc envisager le début de la Paracha qui sera lue ce Chabbat. Ce texte traite de la Mitsva du demi-Shekel. Le Midrash(1) fait état de la perplexité de Moché. Comment une simple pièce qu’un Juif offre pour le Sanctuaire pourrait-elle accomplir tant de choses ? Comment rachèterait-elle la faute commise, comme si l’on offrait sa propre vie à D.ieu ? L’Eternel lui montra alors une pièce de feu(2) et Il lui dit : “ Voici ce qu’ils donneront ”(2).
L’explication de tout cela est la suivante. L’argent est, certes, matériel. Pour autant, lorsqu’un Juif le consacre à la Tsédaka, qu’il donne pour une cause sacrée, un Sanctuaire, une Yechiva, lorsqu’il l’offre de la manière qui convient, avec largesse, de tout son cœur, avec joie et enthousiasme, il se lie au feu de son âme divine. De la sorte, un objet aussi simple et concret qu’une pièce devient enflammé et saint. Il reçoit une propriété divine et il est en mesure d’assurer le rachat de l’âme.
Le travail des auxiliaires féminines est de contribuer à obtenir une “ pièce de feu ” pour la Yechiva Tom’heï Temimim. Celui-ci doit être vivifié par la participation des femmes d’Israël à l’édification du Sanctuaire. En effet, celles-ci se distinguèrent, à l’époque, par leur abnégation et le don qu’elles firent de leur propre personne, montrant ainsi le bon exemple à tous. D.ieu fasse que votre œuvre reçoive une considérable réussite, à la fois quantitative et qualitative. Qu’Il adresse Sa bénédiction à vous-mêmes et aux membres de votre famille, de même qu’à tous les participants et aux leurs, en tous leurs besoins matériels et spirituels. Avec ma bénédiction pour que vous me donniez de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 26, page 229, à la note 2.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “ pièce de feu ” et : “ Voici ce qu’ils donneront ”.
vendredi, veille du saint Chabbat
Parchat Ki Tissa 5722,
Brooklyn, New York,
Au banquet annuel des auxiliaires féminines de
Brownsville et East New York des Yechivot
Tom’heï Temimim Loubavitch,
Je vous bénis et vous salue,
Vous m’avez fait part de votre banquet annuel, qui aura lieu ce dimanche, si D.ieu le veut. En réponse, j’adresse mes salutations et ma bénédiction à tous les participants. J’exprime, en outre, mon espoir profond, que cette fête recevra la participation qu’elle mérite, à la fois financièrement et moralement.
Les Juifs ont coutume de lier tout événement important avec la Sidra de la semaine en laquelle il se produit. Je voudrais donc envisager le début de la Paracha qui sera lue ce Chabbat. Ce texte traite de la Mitsva du demi-Shekel. Le Midrash(1) fait état de la perplexité de Moché. Comment une simple pièce qu’un Juif offre pour le Sanctuaire pourrait-elle accomplir tant de choses ? Comment rachèterait-elle la faute commise, comme si l’on offrait sa propre vie à D.ieu ? L’Eternel lui montra alors une pièce de feu(2) et Il lui dit : “ Voici ce qu’ils donneront ”(2).
L’explication de tout cela est la suivante. L’argent est, certes, matériel. Pour autant, lorsqu’un Juif le consacre à la Tsédaka, qu’il donne pour une cause sacrée, un Sanctuaire, une Yechiva, lorsqu’il l’offre de la manière qui convient, avec largesse, de tout son cœur, avec joie et enthousiasme, il se lie au feu de son âme divine. De la sorte, un objet aussi simple et concret qu’une pièce devient enflammé et saint. Il reçoit une propriété divine et il est en mesure d’assurer le rachat de l’âme.
Le travail des auxiliaires féminines est de contribuer à obtenir une “ pièce de feu ” pour la Yechiva Tom’heï Temimim. Celui-ci doit être vivifié par la participation des femmes d’Israël à l’édification du Sanctuaire. En effet, celles-ci se distinguèrent, à l’époque, par leur abnégation et le don qu’elles firent de leur propre personne, montrant ainsi le bon exemple à tous. D.ieu fasse que votre œuvre reçoive une considérable réussite, à la fois quantitative et qualitative. Qu’Il adresse Sa bénédiction à vous-mêmes et aux membres de votre famille, de même qu’à tous les participants et aux leurs, en tous leurs besoins matériels et spirituels. Avec ma bénédiction pour que vous me donniez de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 26, page 229, à la note 2.
(2) Le Rabbi souligne les mots : “ pièce de feu ” et : “ Voici ce qu’ils donneront ”.