Lettre n° 8380
Par la grâce de D.ieu,
5 Adar Chéni 5722,
Brooklyn, New York,
Aux élèves du sixième département,
qu’ils reçoivent tous la bénédiction,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre avec beaucoup de retard. Vous me dites que vous avez organisé une réunion sur la ‘Hassidout ‘Habad, en général et que vous avez lu une causerie sur la Paracha de la semaine. Vous me demandez une bénédiction afin de connaître l’élévation dans l’étude de la Torah et l’enthousiasme dans la pratique des Mitsvot. J’ai mentionné le nom de chacun d’entre vous près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour que les souhaits de votre cœur soient exaucés positivement. Et, “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”(1).
Un point est d’actualité, en ces jours d’Adar. On connaît le Midrash de nos Sages(2) relatant de quelle manière fut abrogé le décret de Haman l’Agagui. Morde’haï le Juste réunit alors vingt-deux mille enfants d’Israël et il leur enseigna la Torah, plus précisément un passage lié au Temple. Or, il n’y a nullement là un simple récit, car Torah est de la même étymologie que Horaa, enseignement. Un enseignement est effectivement délivré, en l’occurrence. Quand se dressent Haman, au sens propre, matériellement, ou bien le Haman spirituel qui est le mauvais penchant, le meilleur moyen de détruire leur plan consiste à renforcer l’éducation basée sur les valeurs sacrées, afin de bâtir un Sanctuaire et une Demeure pour D.ieu, au sein de ce monde matériel. C’est de cette façon que l’on ôte sa force à “ l’autre côté ”(3). Dès lors, selon les termes de la Meguila, “ pour les Juifs, ce fut lumière, joie, allégresse et valeur ”. Et, nos Sages expliquent(4) que : “ La lumière, c’est la Torah ”. De fait, la Torah et les Mitsvot sont la lumière qui éclaire les pas, la clarté sur le chemin de chacun, tout au long de son existence et en son comportement quotidien, afin d’avoir une vie digne de ce nom. Avec ma bénédiction pour donner des nouvelles bonnes et réjouissantes, dans l’esprit de ces jours en lesquels on multiplie sa joie,
Notes
(1) Selon le traité Yoma 38b.
(2) Esther Rabba, chapitre 9, aux paragraphes 3 et 4.
(3) Celui du mal.
(4) Dans le traité Meguila 16b.
5 Adar Chéni 5722,
Brooklyn, New York,
Aux élèves du sixième département,
qu’ils reçoivent tous la bénédiction,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre avec beaucoup de retard. Vous me dites que vous avez organisé une réunion sur la ‘Hassidout ‘Habad, en général et que vous avez lu une causerie sur la Paracha de la semaine. Vous me demandez une bénédiction afin de connaître l’élévation dans l’étude de la Torah et l’enthousiasme dans la pratique des Mitsvot. J’ai mentionné le nom de chacun d’entre vous près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, pour que les souhaits de votre cœur soient exaucés positivement. Et, “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”(1).
Un point est d’actualité, en ces jours d’Adar. On connaît le Midrash de nos Sages(2) relatant de quelle manière fut abrogé le décret de Haman l’Agagui. Morde’haï le Juste réunit alors vingt-deux mille enfants d’Israël et il leur enseigna la Torah, plus précisément un passage lié au Temple. Or, il n’y a nullement là un simple récit, car Torah est de la même étymologie que Horaa, enseignement. Un enseignement est effectivement délivré, en l’occurrence. Quand se dressent Haman, au sens propre, matériellement, ou bien le Haman spirituel qui est le mauvais penchant, le meilleur moyen de détruire leur plan consiste à renforcer l’éducation basée sur les valeurs sacrées, afin de bâtir un Sanctuaire et une Demeure pour D.ieu, au sein de ce monde matériel. C’est de cette façon que l’on ôte sa force à “ l’autre côté ”(3). Dès lors, selon les termes de la Meguila, “ pour les Juifs, ce fut lumière, joie, allégresse et valeur ”. Et, nos Sages expliquent(4) que : “ La lumière, c’est la Torah ”. De fait, la Torah et les Mitsvot sont la lumière qui éclaire les pas, la clarté sur le chemin de chacun, tout au long de son existence et en son comportement quotidien, afin d’avoir une vie digne de ce nom. Avec ma bénédiction pour donner des nouvelles bonnes et réjouissantes, dans l’esprit de ces jours en lesquels on multiplie sa joie,
Notes
(1) Selon le traité Yoma 38b.
(2) Esther Rabba, chapitre 9, aux paragraphes 3 et 4.
(3) Celui du mal.
(4) Dans le traité Meguila 16b.