Lettre n° 8382
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar Chéni(1) 5722,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 21 Adar Richon(2). Les jours de Pourim approchent et c’est alors que : “ les Juifs acceptèrent et reçurent ” la Torah qui leur avait, au préalable, été donnée sous la contrainte(3). Puisse donc D.ieu faire que chacun intensifie son étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, en particulier lorsque cette étude est publique(4). Bien plus, on peut dire(5) que l’étude de la ‘Hassidout soutient celle de la partie révélée de la Torah.
Et, il en est de même pour le service de D.ieu, en général, comme l’explique longuement le Kountrass Ets ‘Haïm, montrant que l’Unité supérieure permet d’asseoir l’Unité inférieure. Ceci exercera également son effet sur la pratique des Mitsvot. Car, disent nos Sages(6) : “ Grande est l’étude qui conduit à l’action ”. Les voiles et les obstacles disparaîtront, dès lors que l’étude portera conjointement sur la partie révélée et sur l’enseignement profond de la Torah, comme l’établit le Kountrass précédemment cité.
De fait, c’est également de cette manière que les Mitsvot peuvent marquer de leur empreinte la manière dont on sert D.ieu, par ses actes permis, ainsi qu’il est dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”. Bien plus, c’est de cette façon que l’on apporte l’élévation aux trois forces du mal(7) et que l’on transforme l’obscurité véritable en lumière(8). Ainsi, affirment nos Sages(9) : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”, même s’il faut passer par une faute pour accomplir la Mitsva, comme le fit le prophète Elie, sur le mont Carmel.
Le Tséma’h Tsédek établit l’élévation d’une telle forme du service de D.ieu. Car, il est dit que : “ les Justes parfaits ne peuvent accéder à l’élévation de ceux qui sont parvenus à la Techouva ”. Malgré cela, explique le Tséma’h Tsédek, en mettant en pratique ce qui vient d’être dit, on parvient à surpasser ceux qui ont accédé à la Techouva. Néanmoins, on le fera uniquement avec joie et inspiration, dans un bien visible et tangible. Car, telle est précisément l’importance de Pourim, fête qui inspire la joie au corps(10) et à tout ce qui le concerne. La manière d’appliquer tout ce qui vient d’être dit à son propre service de D.ieu est, sans doute, bien claire pour chacun. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles, de même que pour une joyeuse fête de Pourim et un grand succès en votre mission sacrée, dans le calme,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Cette date est mentionnée par le Yefé Toar sur le Midrash Chemot Rabba, chapitre 1 et le Séder Ha Dorot, à l’année 2368 ”.
(2) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, le Likouteï Si’hot, tome 4, à la page 1290.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’explique le traité Chabbat 88a ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’expliquent le traité Meguila 3b et le Maguen Avraham sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 687, au paragraphe 3 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le précisent le Kountrass Ets ‘Haïm, au chapitre 15, paragraphe 21 et le Likouteï Torah, Vaykra, au commentaire du discours intitulé : ‘Ne fais pas disparaître’, au chapitre 5 ”.
(6) Au traité Kiddouchin 40b.
(7) Totalement impures, qui ne peuvent pas recevoir l’élévation.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ comme l’explique la fin du Séfer Ha Mitsvot, du Tséma’h Tsédek ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ au traité Bera’hot 63a ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ comme le souligne le Toureï Zahav, commentant le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 670, au paragraphe 3 ”.
7 Adar Chéni(1) 5722,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 21 Adar Richon(2). Les jours de Pourim approchent et c’est alors que : “ les Juifs acceptèrent et reçurent ” la Torah qui leur avait, au préalable, été donnée sous la contrainte(3). Puisse donc D.ieu faire que chacun intensifie son étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, en particulier lorsque cette étude est publique(4). Bien plus, on peut dire(5) que l’étude de la ‘Hassidout soutient celle de la partie révélée de la Torah.
Et, il en est de même pour le service de D.ieu, en général, comme l’explique longuement le Kountrass Ets ‘Haïm, montrant que l’Unité supérieure permet d’asseoir l’Unité inférieure. Ceci exercera également son effet sur la pratique des Mitsvot. Car, disent nos Sages(6) : “ Grande est l’étude qui conduit à l’action ”. Les voiles et les obstacles disparaîtront, dès lors que l’étude portera conjointement sur la partie révélée et sur l’enseignement profond de la Torah, comme l’établit le Kountrass précédemment cité.
De fait, c’est également de cette manière que les Mitsvot peuvent marquer de leur empreinte la manière dont on sert D.ieu, par ses actes permis, ainsi qu’il est dit : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”. Bien plus, c’est de cette façon que l’on apporte l’élévation aux trois forces du mal(7) et que l’on transforme l’obscurité véritable en lumière(8). Ainsi, affirment nos Sages(9) : “ En toutes tes voies, reconnais-Le ”, même s’il faut passer par une faute pour accomplir la Mitsva, comme le fit le prophète Elie, sur le mont Carmel.
Le Tséma’h Tsédek établit l’élévation d’une telle forme du service de D.ieu. Car, il est dit que : “ les Justes parfaits ne peuvent accéder à l’élévation de ceux qui sont parvenus à la Techouva ”. Malgré cela, explique le Tséma’h Tsédek, en mettant en pratique ce qui vient d’être dit, on parvient à surpasser ceux qui ont accédé à la Techouva. Néanmoins, on le fera uniquement avec joie et inspiration, dans un bien visible et tangible. Car, telle est précisément l’importance de Pourim, fête qui inspire la joie au corps(10) et à tout ce qui le concerne. La manière d’appliquer tout ce qui vient d’être dit à son propre service de D.ieu est, sans doute, bien claire pour chacun. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles, de même que pour une joyeuse fête de Pourim et un grand succès en votre mission sacrée, dans le calme,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Cette date est mentionnée par le Yefé Toar sur le Midrash Chemot Rabba, chapitre 1 et le Séder Ha Dorot, à l’année 2368 ”.
(2) Cette lettre fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, le Likouteï Si’hot, tome 4, à la page 1290.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’explique le traité Chabbat 88a ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme l’expliquent le traité Meguila 3b et le Maguen Avraham sur le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 687, au paragraphe 3 ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Comme le précisent le Kountrass Ets ‘Haïm, au chapitre 15, paragraphe 21 et le Likouteï Torah, Vaykra, au commentaire du discours intitulé : ‘Ne fais pas disparaître’, au chapitre 5 ”.
(6) Au traité Kiddouchin 40b.
(7) Totalement impures, qui ne peuvent pas recevoir l’élévation.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ comme l’explique la fin du Séfer Ha Mitsvot, du Tséma’h Tsédek ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ au traité Bera’hot 63a ”.
(10) Le Rabbi note, en bas de page : “ comme le souligne le Toureï Zahav, commentant le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 670, au paragraphe 3 ”.