Lettre n° 8384
Par la grâce de D.ieu,
9 Adar Chéni 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre de ce dimanche, dans laquelle vous me faites part de la proposition qui vous a été faite, celle d’exercer une fonction de direction dans un autre pays. Vous me demandez ce que j’en pense. Bien entendu, j’ai été horrifié que vous envisagiez d’abandonner l’endroit dans lequel vous vous trouvez actuellement et les institutions que vous y dirigez, que D.ieu nous en garde et nous en préserve. Vous m’excuserez de vous dire qu’il est surprenant et particulièrement étonnant de pouvoir concevoir pareille idée. En effet, vous observez la situation du pays dans lequel vous vous trouvez actuellement et de ceux qui l’entourent. Vous pouvez en déduire à quel point de telles institutions sont indispensables. Or, c’est bien vous qui les dirigez et qui les maintenez(1). Point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est évident. Bien au contraire, vous devez redoubler d’ardeur dans leur direction, former des élèves(2) qui seront pénétrés de crainte de D.ieu, ayant la vision du monde de la Torah et de la ‘Hassidout.
Il est sûrement inutile d’insister sur ce que l’on peut vérifier dans la pratique. Seules la vitalité, la clarté et la chaleur ‘hassidiques insufflent suffisamment de force pour surmonter les dures épreuves auxquelles est confrontée cette génération orpheline, sans faire de concession sur les différents points de notre Torah, Torah de vie. Vous devez comprendre ce que je veux dire. J’attends de bonnes nouvelles de tout cela, y compris de votre conclusion. Ces jours appartiennent, en effet, au mois d’Adar, au cours desquels il convient de multiplier la joie. Et, la finalité est : “ Pour les Juifs, ce fut lumière ”. Or, “ la lumière, c’est la Torah ”. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rabbi souligne le mot : “ maintenez ”.
(2) Le Rabbi cite les élèves garçons et filles.
9 Adar Chéni 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre de ce dimanche, dans laquelle vous me faites part de la proposition qui vous a été faite, celle d’exercer une fonction de direction dans un autre pays. Vous me demandez ce que j’en pense. Bien entendu, j’ai été horrifié que vous envisagiez d’abandonner l’endroit dans lequel vous vous trouvez actuellement et les institutions que vous y dirigez, que D.ieu nous en garde et nous en préserve. Vous m’excuserez de vous dire qu’il est surprenant et particulièrement étonnant de pouvoir concevoir pareille idée. En effet, vous observez la situation du pays dans lequel vous vous trouvez actuellement et de ceux qui l’entourent. Vous pouvez en déduire à quel point de telles institutions sont indispensables. Or, c’est bien vous qui les dirigez et qui les maintenez(1). Point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est évident. Bien au contraire, vous devez redoubler d’ardeur dans leur direction, former des élèves(2) qui seront pénétrés de crainte de D.ieu, ayant la vision du monde de la Torah et de la ‘Hassidout.
Il est sûrement inutile d’insister sur ce que l’on peut vérifier dans la pratique. Seules la vitalité, la clarté et la chaleur ‘hassidiques insufflent suffisamment de force pour surmonter les dures épreuves auxquelles est confrontée cette génération orpheline, sans faire de concession sur les différents points de notre Torah, Torah de vie. Vous devez comprendre ce que je veux dire. J’attends de bonnes nouvelles de tout cela, y compris de votre conclusion. Ces jours appartiennent, en effet, au mois d’Adar, au cours desquels il convient de multiplier la joie. Et, la finalité est : “ Pour les Juifs, ce fut lumière ”. Or, “ la lumière, c’est la Torah ”. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rabbi souligne le mot : “ maintenez ”.
(2) Le Rabbi cite les élèves garçons et filles.