Lettre n° 8393

Par la grâce de D.ieu,
4 Nissan 5722,
Brooklyn, New York,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, aux multiples accomplissements,
le Rav Moché Issa’har(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai appris, avec plaisir, d’après la liste des volontaires, que vous êtes actif pour développer l’école intégrant les jeunes parmi les nouveaux immigrants, à Kfar ‘Habad. Cette institution, basée sur les valeurs sacrées, a pour objectif de rapprocher la jeunesse immigrante de notre Père Qui se trouve dans les cieux. Heureux est le sort de tous ceux qui prennent part à cet important accomplissement, pour leur propre bien et pour celui des membres de leur famille, un bien visible et tangible. En un moment propice, j’ai cité tous vos noms près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Nous sommes actuellement entre deux délivrances, celle de Pourim et celle de Pessa’h. En l’une comme en l’autre, les enfants d’Israël furent au centre des événements et la rédemption fut obtenue par leur mérite. Ainsi, nos Sages parlent(2) des vingt deux mille enfants se consacrant à l’étude que Morde’haï le Juste réunit et auxquels il enseigna la Torah. Et, il est dit que, lors de la sortie d’Egypte, “ ils(3) le reconnurent les premiers ”(4). En outre, tout ce qui concerne Pessa’h est lié à la Mitsva : “ Tu raconteras à ton fils ”, qui s’applique envers les quatre fils que la Torah définit(5). Puisse D.ieu faire que le mérite de cette action destinée à diffuser la Torah et les Mitsvot, en général, vous protège, de même que tous les autres participants. Au sein de tout le peuple des enfants d’Israël, vous connaîtrez la liberté véritable, matérielle et spirituelle, liberté de tout ce qui fait obstacle au service de D.ieu, dans la joie et l’enthousiasme. Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cacher et joyeuse,

Notes

(1) Le Rav M. I. Shuster.
(2) Dans le Midrash Esther Rabba, chapitre 9, aux paragraphes 3 et 4.
(3) Les enfants qui furent nourris, en Egypte, par les miracles divins.
(4) Selon le traité Sotta 11b.
(5) Et, que présente la Haggadah de Pessa’h.