Lettre n° 8399
Par la grâce de D.ieu,
11 Nissan 5722,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur Mena’hem Begin(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu vos lettres en leur temps et j’ai eu encore plus de plaisir à recevoir vos salutations personnelles, par l’intermédiaire de monsieur Yaakov Méridor. Sans doute vous a-t-il, en retour, transmis les miennes, s’il se trouve déjà en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il a dû vous faire part également du contenu de notre discussion sur ce qui le concerne personnellement et sur les questions publiques. Il est sûrement inutile d’ajouter que j’ai pris plaisir à faire la connaissance de monsieur Méridor. Je vous remercie d’être à l’origine de cette rencontre.
Mon cœur est lourd(2) du fait de la campagne qui est dernièrement menée contre la religion et les religieux, sous une forme et dans des proportions que j’espérais impossibles en Israël, ce terme désignant à la fois les Juifs et notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il semble que notre époque soit propice à tous les faits nouveaux, à tous les symptômes, y compris les plus surprenants. Mais, nos Sages affirment(3) que “ l’Attribut du bien est plus puissant que celui du malheur ”. Puisse donc D.ieu faire que nous recevions très prochainement des nouvelles surprenantes dans le domaine du bien et de la sainteté, les valeurs éternelles qui ont toujours été celles de notre peuple, les enfants d’Israël. Selon le dicton de la ‘Hassidout(4), depuis son fondateur, le Baal Chem Tov, on ne peut évaluer les trésors qui sont enfouis dans l’âme de chaque Juif et de chaque Juive. Heureux est le sort de quiconque les révèle et les met en action.
Nous approchons de la fête de Pessa’h, temps de notre liberté. Puisse donc D.ieu faire que nous connaissions cette liberté dans tous les domaines et en tous les points, une liberté à la fois physique et morale. De fait, l’une ne va pas sans l’autre et, comme on l’a dit, heureux est le sort de quiconque a le mérite, le succès d’apporter la contribution qui convient à la liberté véritable, non seulement celle de l’individu, mais aussi celle de la collectivité. De fait, en la matière également, peut-être l’une ne va-t-elle pas sans l’autre. Avec mes respects et ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Voir, à son sujet, les lettres n°7575, 7724, 8431 et 8580.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°8431 et 8513.
(3) Dans le traité Sotta 11a.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°7057.
11 Nissan 5722,
Brooklyn, New York,
A l’attention de monsieur Mena’hem Begin(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu vos lettres en leur temps et j’ai eu encore plus de plaisir à recevoir vos salutations personnelles, par l’intermédiaire de monsieur Yaakov Méridor. Sans doute vous a-t-il, en retour, transmis les miennes, s’il se trouve déjà en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il a dû vous faire part également du contenu de notre discussion sur ce qui le concerne personnellement et sur les questions publiques. Il est sûrement inutile d’ajouter que j’ai pris plaisir à faire la connaissance de monsieur Méridor. Je vous remercie d’être à l’origine de cette rencontre.
Mon cœur est lourd(2) du fait de la campagne qui est dernièrement menée contre la religion et les religieux, sous une forme et dans des proportions que j’espérais impossibles en Israël, ce terme désignant à la fois les Juifs et notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. Il semble que notre époque soit propice à tous les faits nouveaux, à tous les symptômes, y compris les plus surprenants. Mais, nos Sages affirment(3) que “ l’Attribut du bien est plus puissant que celui du malheur ”. Puisse donc D.ieu faire que nous recevions très prochainement des nouvelles surprenantes dans le domaine du bien et de la sainteté, les valeurs éternelles qui ont toujours été celles de notre peuple, les enfants d’Israël. Selon le dicton de la ‘Hassidout(4), depuis son fondateur, le Baal Chem Tov, on ne peut évaluer les trésors qui sont enfouis dans l’âme de chaque Juif et de chaque Juive. Heureux est le sort de quiconque les révèle et les met en action.
Nous approchons de la fête de Pessa’h, temps de notre liberté. Puisse donc D.ieu faire que nous connaissions cette liberté dans tous les domaines et en tous les points, une liberté à la fois physique et morale. De fait, l’une ne va pas sans l’autre et, comme on l’a dit, heureux est le sort de quiconque a le mérite, le succès d’apporter la contribution qui convient à la liberté véritable, non seulement celle de l’individu, mais aussi celle de la collectivité. De fait, en la matière également, peut-être l’une ne va-t-elle pas sans l’autre. Avec mes respects et ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
Notes
(1) Voir, à son sujet, les lettres n°7575, 7724, 8431 et 8580.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°8431 et 8513.
(3) Dans le traité Sotta 11a.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°7057.