Lettre n° 842
Par la grâce de D.ieu,
Septième jour de ‘Hanouka 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav C. H.(1), émissaire des Sages,
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de la fête de ‘Hanouka(2). Du fait de mes nombreuses activités, sa parution a été retardée.
Vous avez eu l’idée de transférer la Yechiva de Tel Aviv à Lod(3) et vous me demandez mon avis. Vous m’expliquez qu’ainsi, le tumulte de la grande ville de Tel Aviv ne troublera pas l’ardeur à l’étude. De même, vous éviterez la perte de temps que constitue le déplacement d’une maison vers l’autre.
A mon sens, c’est une très bonne initiative. Mon beau-père, le Rabbi, a dit, de nombreuses fois, qu’il est difficile de résider dans les grandes villes. Il soulignait la qualité de la Yechiva qui se trouvait à Loubavitch en expliquant qu’elle en était l’activité essentielle. Tout ce qu’il y avait dans cette ville, en dehors d’elle, était sans importance et ne pouvait nullement troubler les jeunes élèves, ni même ceux qui étaient plus âgés. Et, il constatait qu’il n’en était pas de même à New York.
Combien plus en est-il ainsi dans la situation qui est actuellement la vôtre. Il peut donc être hautement profitable que la Yechiva se trouve dans un endroit où elle sera l’activité essentielle et où tout le reste ne sera qu’accessoire ou même totalement insignifiant.
En tout état de cause, il faudra également, à mon avis, laisser une classe ou un département à Tel Aviv, qui sera une phase transitoire, un canal de liaison par lequel il sera plus aisé d’attirer les enfants de Tel Aviv et de son entourage vers la Yechiva de Lod.
Bien évidemment, je réponds à votre question en fonction de la description de la situation que vous me faites, mais peut-être certaines précautions doivent-elles être prises, selon les conditions de l’endroit, des personnes ou du moment, que vous ne me précisez pas.
Vous m’interrogez également sur l’étude de la ‘Hassidout(4). Je ne peux développer ce sujet sans avoir une connaissance plus précise des capacités des élèves et des qualités des enseignants. Néanmoins, il y a, dans l’étude de la ‘Hassidout, deux principes généraux, qui devraient, à mon sens, être appliqués dans toutes les Yechivot Loubavitch :
A) Il faut préparer les élèves pour que, en très peu de temps, chacun d’entre eux soit capable de faire en exposé public de ‘Hassidout qui touchera ceux qui l’entendront, même s’ils n’en possèdent pas les notions fondamentales.
B) La connaissance de la ‘Hassidout doit, en outre, être très large.
Concernant ce dernier point, on ressent malheureusement un grand manque, y compris chez les élèves qui ont déjà plusieurs années d’étude de la ‘Hassidout. Certes, ils possèdent très profondément quelques notions, mais celles-ci sont bien peu nombreuses.
Si j’en avais le pouvoir, j’aurais instauré, en chaque endroit, une étude de la ‘Hassidout permettant non seulement d’en posséder une connaissance profonde, mais aussi d’en parcourir un grand nombre de textes. Certes, de façon générale, ‘Habad exige la profondeur. Néanmoins, il faut, à tout le moins, savoir que ces notions existent.
Vous transmettrez mon salut à toute la communauté et connaîtrez la réussite dans votre enseignement aux élèves. Vous dispenserez, de manière sans cesse accrue, la lumière de la ‘Hassidout et vous illuminerez l’extérieur, ce qui est le message de ‘Hanouka. Au cours de cette fête, on introduit la lumière, on développe celle qui est issue du domaine de la sainteté, on fait décroître celle qui provient du côté opposé. On allume des lumières jusqu'à ce que les Tarmodes cessent de passer dans la rue, comme l’explique la ‘Hassidout(5).
A notre époque, on peut accomplir tout cela en diffusant les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur.
Avec ma bénédiction et en vous saluant,
M. Schneerson,
Vous donnerez sûrement de bonnes nouvelles de vos petits-enfants.
J’ai lu votre demande de bénédiction, près du tombeau, le 19 Kislev et à la veille de Roch ‘Hodech.
Notes
(1) Le Rav Chlomo ‘Haïm Kasselman, guide spirituel des Yechivot de Terre Sainte. Voir, à son propos, la lettre n°769.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°845.
(3) Voir, à propos de l’inauguration de la Yechiva de Lod, la lettre n°1200.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°548.
(5) Qui explique que ce peuple fait allusion à la révolte contre D.ieu dans le monde.
Septième jour de ‘Hanouka 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav C. H.(1), émissaire des Sages,
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de la fête de ‘Hanouka(2). Du fait de mes nombreuses activités, sa parution a été retardée.
Vous avez eu l’idée de transférer la Yechiva de Tel Aviv à Lod(3) et vous me demandez mon avis. Vous m’expliquez qu’ainsi, le tumulte de la grande ville de Tel Aviv ne troublera pas l’ardeur à l’étude. De même, vous éviterez la perte de temps que constitue le déplacement d’une maison vers l’autre.
A mon sens, c’est une très bonne initiative. Mon beau-père, le Rabbi, a dit, de nombreuses fois, qu’il est difficile de résider dans les grandes villes. Il soulignait la qualité de la Yechiva qui se trouvait à Loubavitch en expliquant qu’elle en était l’activité essentielle. Tout ce qu’il y avait dans cette ville, en dehors d’elle, était sans importance et ne pouvait nullement troubler les jeunes élèves, ni même ceux qui étaient plus âgés. Et, il constatait qu’il n’en était pas de même à New York.
Combien plus en est-il ainsi dans la situation qui est actuellement la vôtre. Il peut donc être hautement profitable que la Yechiva se trouve dans un endroit où elle sera l’activité essentielle et où tout le reste ne sera qu’accessoire ou même totalement insignifiant.
En tout état de cause, il faudra également, à mon avis, laisser une classe ou un département à Tel Aviv, qui sera une phase transitoire, un canal de liaison par lequel il sera plus aisé d’attirer les enfants de Tel Aviv et de son entourage vers la Yechiva de Lod.
Bien évidemment, je réponds à votre question en fonction de la description de la situation que vous me faites, mais peut-être certaines précautions doivent-elles être prises, selon les conditions de l’endroit, des personnes ou du moment, que vous ne me précisez pas.
Vous m’interrogez également sur l’étude de la ‘Hassidout(4). Je ne peux développer ce sujet sans avoir une connaissance plus précise des capacités des élèves et des qualités des enseignants. Néanmoins, il y a, dans l’étude de la ‘Hassidout, deux principes généraux, qui devraient, à mon sens, être appliqués dans toutes les Yechivot Loubavitch :
A) Il faut préparer les élèves pour que, en très peu de temps, chacun d’entre eux soit capable de faire en exposé public de ‘Hassidout qui touchera ceux qui l’entendront, même s’ils n’en possèdent pas les notions fondamentales.
B) La connaissance de la ‘Hassidout doit, en outre, être très large.
Concernant ce dernier point, on ressent malheureusement un grand manque, y compris chez les élèves qui ont déjà plusieurs années d’étude de la ‘Hassidout. Certes, ils possèdent très profondément quelques notions, mais celles-ci sont bien peu nombreuses.
Si j’en avais le pouvoir, j’aurais instauré, en chaque endroit, une étude de la ‘Hassidout permettant non seulement d’en posséder une connaissance profonde, mais aussi d’en parcourir un grand nombre de textes. Certes, de façon générale, ‘Habad exige la profondeur. Néanmoins, il faut, à tout le moins, savoir que ces notions existent.
Vous transmettrez mon salut à toute la communauté et connaîtrez la réussite dans votre enseignement aux élèves. Vous dispenserez, de manière sans cesse accrue, la lumière de la ‘Hassidout et vous illuminerez l’extérieur, ce qui est le message de ‘Hanouka. Au cours de cette fête, on introduit la lumière, on développe celle qui est issue du domaine de la sainteté, on fait décroître celle qui provient du côté opposé. On allume des lumières jusqu'à ce que les Tarmodes cessent de passer dans la rue, comme l’explique la ‘Hassidout(5).
A notre époque, on peut accomplir tout cela en diffusant les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur.
Avec ma bénédiction et en vous saluant,
M. Schneerson,
Vous donnerez sûrement de bonnes nouvelles de vos petits-enfants.
J’ai lu votre demande de bénédiction, près du tombeau, le 19 Kislev et à la veille de Roch ‘Hodech.
Notes
(1) Le Rav Chlomo ‘Haïm Kasselman, guide spirituel des Yechivot de Terre Sainte. Voir, à son propos, la lettre n°769.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°845.
(3) Voir, à propos de l’inauguration de la Yechiva de Lod, la lettre n°1200.
(4) Voir, à ce propos, la lettre n°548.
(5) Qui explique que ce peuple fait allusion à la révolte contre D.ieu dans le monde.