Lettre n° 8421
[Iyar 5722]
En(1) la matière(2), il n’est pas(3) question du Chabbat. Seules trois références en parlent. Peut-être la suite logique est-elle la suivante(4). Le chapitre, dans son ensemble, explique comment il convient de méditer et de faire en sorte que son âme s’enflamme pour s’attacher à D.ieu, pour s’inclure en Sa Lumière, grâce à l’effort de l’homme. De fait, comment réaliser une telle inclusion ? En plaçant : “ ces paroles sur ton cœur et tu en parleras ”, c’est-à-dire par une révélation céleste(3). Cette affirmation ne soulève pas de difficulté puisque le Ets ‘Haïm affirme que l’essentiel est l’approfondissement(3), alors que : “ tu en parleras ” n’en est que la révélation. De fait, on peut s’interroger sur la raison d’être de cette révélation et sur son rapport avec ce qui est dit au préalable, à propos de l’inclusion. Il est donc expliqué que : “ l’homme vit de tout ce qui émane de la bouche de D.ieu(3) ”, c’est-à-dire de la Torah. Il en est ainsi même si l’on ne fait pas intervenir la bouche de l’homme. Néanmoins, on ne s’acquitte pas de son obligation de cette façon(5) et il est donc nécessaire que la révélation passe par la parole de l’homme(3), jusqu’à son âme de vie. Ceci est également lié à la méditation et à sa finalité, afin de lui apporter l’élévation(3) et de réaliser cette inclusion(3).
En outre, peut-être convient-il de noter les points suivants :
A) Sans doute y a-t-il là une précision qui doit être déduite de l’expression : “ce qui émane(3) de la bouche de D.ieu”, faisant allusion à la source(3), c’est-à-dire au contraire de la révélation. Vous consulterez, à ce sujet, les discours ‘hassidiques relatifs à la Parchat Masseï.
B) Le texte cite la formulation(3) du verset. Malgré cela, il ne mentionne pas le mot : “tout”(3), figurant effectivement dans ce verset : “tout ce qui émane de la bouche de D.ieu”. On le comprendra en fonction de ce qui est dit ci-dessus. En effet, ce verset fait allusion à l’âme divine, mais aussi à l’âme vitale et au corps.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Elyahou Na’houm Shklar et elle fut rédigée à même son courrier. Voir, à son sujet, la lettre n°54.
(2) Le Rav Shklar indiquait au Rabbi une référence du Tanya parlant du Chabbat que le Rabbi n’avait pas citée, dans l’index sur le Tanya dont il est l’auteur, à l’article : “Chabbat”.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “pas”, “révélation céleste”, “approfondissement”, “bouche de D.ieu”, “l’homme”, “apporter l’élévation”, “réaliser l’inclusion”, “émane”, “source”, “formulation” et : “tout”.
(4) Le Rav Shklar disait ne pas comprendre la fin du chapitre 49 du Tanya, car le sujet traité n’y est pas conclu et l’on n’en comprend pas la suite logique.
(5) Car, il est nécessaire de prononcer les mots de la Torah.
En(1) la matière(2), il n’est pas(3) question du Chabbat. Seules trois références en parlent. Peut-être la suite logique est-elle la suivante(4). Le chapitre, dans son ensemble, explique comment il convient de méditer et de faire en sorte que son âme s’enflamme pour s’attacher à D.ieu, pour s’inclure en Sa Lumière, grâce à l’effort de l’homme. De fait, comment réaliser une telle inclusion ? En plaçant : “ ces paroles sur ton cœur et tu en parleras ”, c’est-à-dire par une révélation céleste(3). Cette affirmation ne soulève pas de difficulté puisque le Ets ‘Haïm affirme que l’essentiel est l’approfondissement(3), alors que : “ tu en parleras ” n’en est que la révélation. De fait, on peut s’interroger sur la raison d’être de cette révélation et sur son rapport avec ce qui est dit au préalable, à propos de l’inclusion. Il est donc expliqué que : “ l’homme vit de tout ce qui émane de la bouche de D.ieu(3) ”, c’est-à-dire de la Torah. Il en est ainsi même si l’on ne fait pas intervenir la bouche de l’homme. Néanmoins, on ne s’acquitte pas de son obligation de cette façon(5) et il est donc nécessaire que la révélation passe par la parole de l’homme(3), jusqu’à son âme de vie. Ceci est également lié à la méditation et à sa finalité, afin de lui apporter l’élévation(3) et de réaliser cette inclusion(3).
En outre, peut-être convient-il de noter les points suivants :
A) Sans doute y a-t-il là une précision qui doit être déduite de l’expression : “ce qui émane(3) de la bouche de D.ieu”, faisant allusion à la source(3), c’est-à-dire au contraire de la révélation. Vous consulterez, à ce sujet, les discours ‘hassidiques relatifs à la Parchat Masseï.
B) Le texte cite la formulation(3) du verset. Malgré cela, il ne mentionne pas le mot : “tout”(3), figurant effectivement dans ce verset : “tout ce qui émane de la bouche de D.ieu”. On le comprendra en fonction de ce qui est dit ci-dessus. En effet, ce verset fait allusion à l’âme divine, mais aussi à l’âme vitale et au corps.
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Elyahou Na’houm Shklar et elle fut rédigée à même son courrier. Voir, à son sujet, la lettre n°54.
(2) Le Rav Shklar indiquait au Rabbi une référence du Tanya parlant du Chabbat que le Rabbi n’avait pas citée, dans l’index sur le Tanya dont il est l’auteur, à l’article : “Chabbat”.
(3) Le Rabbi souligne les mots : “pas”, “révélation céleste”, “approfondissement”, “bouche de D.ieu”, “l’homme”, “apporter l’élévation”, “réaliser l’inclusion”, “émane”, “source”, “formulation” et : “tout”.
(4) Le Rav Shklar disait ne pas comprendre la fin du chapitre 49 du Tanya, car le sujet traité n’y est pas conclu et l’on n’en comprend pas la suite logique.
(5) Car, il est nécessaire de prononcer les mots de la Torah.