Lettre n° 8450
Par la grâce de D.ieu,
27 Sivan 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Sivan, dans laquelle vous me décrivez la situation, concernant la vie de couple de votre fils. De façon générale, la réponse à une telle question ne peut être donnée que directement à la personne concernée. En effet, elle seule est en mesure d’apporter toutes les précisions nécessaires, car selon les termes de nos Sages(1) : “ Un homme ne peut savoir ce qu’il y a dans le cœur de son prochain ”.
Malgré tout, compte tenu de l’importance et de la valeur de l’enjeu, de même que par respect, j’exprimerai ici mon avis, en me basant sur la décision hala’hique de notre Torah, Torah de vie, selon laquelle la paix est grande, en particulier quand elle règne entre un homme et son épouse, au lieu des divergences d’opinion qui peuvent les opposer. Il y a, là aussi, un enseignement précis, qui est cité à la fin des lois de la tromperie, de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, soulignant à quel point il convient d’être prudent pour ne pas faire souffrir une femme, pour s’efforcer de l’honorer. Or, d’après ce que l’on peut déduire de votre lettre, la crainte de D.ieu n’est nullement en cause ici(2). Bien au contraire, elle-même est parfaitement orthodoxe, respecte la Torah et les Mitsvot.
Puisse donc D.ieu, Qui possède la paix, la faire régner dans le foyer de votre fils, en abondance. De la sorte, la bénédiction sera abondante également et vous consulterez, à ce propos, la conclusion du Midrash Esther Rabba. Tout est effet de la divine Providence et nos Sages disent(3) que l’on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité. En l’occurrence, vous êtes un Rav et vous vous efforcez sûrement de diffuser les sources de la ‘Hassidout en tout endroit où s’exerce votre influence. L’assurance nous a été donnée(4) que : “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”. On connaît aussi la précision de l’Admour Hazaken(5), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon laquelle cela veut dire qu’il est également nécessaire de purifier les autres. Avec mes respects et ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Dans le traité Pessa’him 54b.
(2) L’origine du problème conjugal n’est pas un écart de la Torah et des Mitsvot, de la part de cette femme.
(3) Dans le traité Makot 23a.
(4) Dans le traité Yoma 38b.
(5) Voir le Likouteï Torah, commentaires de Chemini Atséret, à la page 88b.
27 Sivan 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Sivan, dans laquelle vous me décrivez la situation, concernant la vie de couple de votre fils. De façon générale, la réponse à une telle question ne peut être donnée que directement à la personne concernée. En effet, elle seule est en mesure d’apporter toutes les précisions nécessaires, car selon les termes de nos Sages(1) : “ Un homme ne peut savoir ce qu’il y a dans le cœur de son prochain ”.
Malgré tout, compte tenu de l’importance et de la valeur de l’enjeu, de même que par respect, j’exprimerai ici mon avis, en me basant sur la décision hala’hique de notre Torah, Torah de vie, selon laquelle la paix est grande, en particulier quand elle règne entre un homme et son épouse, au lieu des divergences d’opinion qui peuvent les opposer. Il y a, là aussi, un enseignement précis, qui est cité à la fin des lois de la tromperie, de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, soulignant à quel point il convient d’être prudent pour ne pas faire souffrir une femme, pour s’efforcer de l’honorer. Or, d’après ce que l’on peut déduire de votre lettre, la crainte de D.ieu n’est nullement en cause ici(2). Bien au contraire, elle-même est parfaitement orthodoxe, respecte la Torah et les Mitsvot.
Puisse donc D.ieu, Qui possède la paix, la faire régner dans le foyer de votre fils, en abondance. De la sorte, la bénédiction sera abondante également et vous consulterez, à ce propos, la conclusion du Midrash Esther Rabba. Tout est effet de la divine Providence et nos Sages disent(3) que l’on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité. En l’occurrence, vous êtes un Rav et vous vous efforcez sûrement de diffuser les sources de la ‘Hassidout en tout endroit où s’exerce votre influence. L’assurance nous a été donnée(4) que : “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”. On connaît aussi la précision de l’Admour Hazaken(5), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon laquelle cela veut dire qu’il est également nécessaire de purifier les autres. Avec mes respects et ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Dans le traité Pessa’him 54b.
(2) L’origine du problème conjugal n’est pas un écart de la Torah et des Mitsvot, de la part de cette femme.
(3) Dans le traité Makot 23a.
(4) Dans le traité Yoma 38b.
(5) Voir le Likouteï Torah, commentaires de Chemini Atséret, à la page 88b.