Lettre n° 8472

Par la grâce de D.ieu,
20 Tamouz 5722,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 17 Tamouz(1), qui sera transformé en joie et en allégresse. Vous sollicitez ma bénédiction. En un moment propice, cette demande sera lue près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

J’ai lu, avec intérêt que vous passerez l’été dans le centre de vacances, dont vous serez le médecin. J’ai bon espoir que vous soignerez non seulement le corps de ceux qui vous consulteront, mais aussi leur âme. Bien plus, les médecins, à notre époque, sont parvenus à la conclusion que la santé morale a une grande influence sur la santé physique, bien au-delà de ce que l’on imaginait au préalable. Du reste, ils énoncent eux-mêmes le dicton suivant : “ une âme sainte dans un corps saint ”.

De fait, on peut penser que tel est le contenu profond de notre foi, foi de l’Unité, foi qui montre l’élément unificateur de l’ensemble de la création, ses aspects matériels et ses aspects spirituels. A quelqu’un comme vous, il ne fait pas de doute qu’il n’y a pas lieu d’en dire plus. Et, l’assurance nous a été donnée que “ l’on vient en aide à celui qui veut se purifier ”(2). En outre, on connaît la précision, à ce propos, de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon laquelle il convient également de purifier les autres. Avec mes respects et ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,

N. B. : Je connais, depuis longtemps, les directeurs de ce centre de vacances. Je veux espérer qu’ils vous viendront en aide, dans l’action qui vient d’être décrite, dans toute la mesure du possible et avec enthousiasme,

Notes

(1) L’un des jeûnes liés à la destruction du Temple.
(2) Selon le traité Yoma 38b. Voir le Likouteï Torah, commentaires de Chemini Atséret, à la page 88b.