Lettre n° 8473
Par la grâce de D.ieu,
20 Tamouz 5722,
Brooklyn,
A monsieur Reouven(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre dans laquelle vous me parlez de la réédition des livres de vos ancêtres. Vous me demandez ce que j’en pense. S’agissant de ces livres proprement dits, je ne les ai pas consultés. Il convient donc de prendre le conseil de spécialistes en la matière, se trouvant près de vous, qui pourront donc les examiner. En outre, les institutions se consacrant à cela(2), à n’en pas douter, savent également si ces livres et leur auteur ont un lien avec les pays d’Europe ayant subi la dernière guerre. On peut aussi le vérifier auprès du comité pour le paiement et le dédommagement(3). Dans certains cas, celui-ci peut participer aux frais de publication. De même, il y a, en Terre Sainte, quelques institutions qui aident à l’édition des livres sacrés. Sans doute pourrez-vous vérifier les détails de tout cela également auprès des Rabbanim et des recteurs de Yechiva.
Pour faire suite à la fin de votre lettre, on mentionnera votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction des souhaits de votre cœur, sur les points que vous énumérez. Mais, sans doute intervenez-vous également en empruntant les voies naturelles. En effet, un homme doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour cela et c’est là le réceptacle qui lui permet de mettre en pratique les termes du verset : “ L’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”. Tout est effet de la divine Providence et j’ai donc l’obligation, de même que le mérite, de vous souligner la nécessité, l’obligation personnelle de fixer un temps pour l’étude de la dimension profonde de la Torah, laquelle à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Cette étude sera quotidienne et accrue pendant le Chabbat qui est saint pour l’Eternel. Si, de tout temps et en tout lieu, elle a été une nécessité, combien plus est-ce le cas de nos jours, surtout en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, “ vers laquelle toujours sont tournés les yeux de D.ieu du début de l’année à la fin de l’année ”. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Monsieur R. Einhorn, de ‘Haïfa.
(2) A l’édition de livres.
(3) Des pertes subies du fait des nazis.
20 Tamouz 5722,
Brooklyn,
A monsieur Reouven(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre dans laquelle vous me parlez de la réédition des livres de vos ancêtres. Vous me demandez ce que j’en pense. S’agissant de ces livres proprement dits, je ne les ai pas consultés. Il convient donc de prendre le conseil de spécialistes en la matière, se trouvant près de vous, qui pourront donc les examiner. En outre, les institutions se consacrant à cela(2), à n’en pas douter, savent également si ces livres et leur auteur ont un lien avec les pays d’Europe ayant subi la dernière guerre. On peut aussi le vérifier auprès du comité pour le paiement et le dédommagement(3). Dans certains cas, celui-ci peut participer aux frais de publication. De même, il y a, en Terre Sainte, quelques institutions qui aident à l’édition des livres sacrés. Sans doute pourrez-vous vérifier les détails de tout cela également auprès des Rabbanim et des recteurs de Yechiva.
Pour faire suite à la fin de votre lettre, on mentionnera votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction des souhaits de votre cœur, sur les points que vous énumérez. Mais, sans doute intervenez-vous également en empruntant les voies naturelles. En effet, un homme doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour cela et c’est là le réceptacle qui lui permet de mettre en pratique les termes du verset : “ L’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”. Tout est effet de la divine Providence et j’ai donc l’obligation, de même que le mérite, de vous souligner la nécessité, l’obligation personnelle de fixer un temps pour l’étude de la dimension profonde de la Torah, laquelle à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Cette étude sera quotidienne et accrue pendant le Chabbat qui est saint pour l’Eternel. Si, de tout temps et en tout lieu, elle a été une nécessité, combien plus est-ce le cas de nos jours, surtout en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, “ vers laquelle toujours sont tournés les yeux de D.ieu du début de l’année à la fin de l’année ”. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Monsieur R. Einhorn, de ‘Haïfa.
(2) A l’édition de livres.
(3) Des pertes subies du fait des nazis.