Lettre n° 8478
Par la grâce de D.ieu,
27 Tamouz 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Tamouz, dans laquelle vous envisagez différentes possibilités sur la manière dont vous vous installerez, dans le proche avenir. Vous me demandez ce que j’en pense. Or, mon opinion est très claire, sur la base de ce que l’on peut observer du caractère des hommes. En effet, c’est précisément à votre âge, en ces années, que l’on doit étudier la Torah avec élan et ardeur, dans une Yechiva, un environnement pénétré de crainte et d’amour de D.ieu, car, selon l’expression de nos Sages(1) : “ Si vous ne le faites pas maintenant, quand le ferez-vous ? ”.
Comme je le disais, on peut vérifier dans la pratique qu’en remettant tout cela à plus tard, ce qu’à D.ieu ne plaise, un an, ou même moins que cela, on applique les termes de l’enseignement suivant de nos Sages(2) : “ Ne dis pas : ‘lorsque je disposerai de temps, j’étudierai’, car peut-être n’en auras-tu pas le temps ”. Bien plus, à notre époque, des vents indésirables soufflent dans la rue et dans le monde. De ce fait, le “ peut-être ” de cette affirmation se transforme, bien souvent, en certitude et point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est douloureux. J’ai bon espoir que ces quelques lignes, bien que peu nombreuses, suffiront pour vous faire prendre conscience de la vérité et de ce qui est bon pour vous, en ce qui concerne votre activité des mois à venir. Plus vous étudierez notre Torah, Torah de vie, sa partie révélée et sa dimension profonde, mieux cela sera. En outre, l’assurance nous a été donnée(3) que : “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”. Je serais heureux d’avoir de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction pour me donner ces bonnes nouvelles,
N. B. : Vous me dites que quelqu’un a eu des difficultés à admettre votre entrée à la Yechiva. Or, on peut vérifier qu’en prononçant des paroles qui émanent du cœur et en étayant sa décision, on obtient, au final, que la vérité soit acceptée et, dès lors, on comprend que cela est pour votre bien, à la fois matériel et spirituel. En tout état de cause, vous consulterez le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, à la fin du chapitre 240.
Notes
(1) Dans le traité Avot, chapitre 1, à la Michna 14.
(2) Dans le traité Avot, chapitre 2, à la Michna 4.
(3) Dans le traité Yoma 38b.
27 Tamouz 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 22 Tamouz, dans laquelle vous envisagez différentes possibilités sur la manière dont vous vous installerez, dans le proche avenir. Vous me demandez ce que j’en pense. Or, mon opinion est très claire, sur la base de ce que l’on peut observer du caractère des hommes. En effet, c’est précisément à votre âge, en ces années, que l’on doit étudier la Torah avec élan et ardeur, dans une Yechiva, un environnement pénétré de crainte et d’amour de D.ieu, car, selon l’expression de nos Sages(1) : “ Si vous ne le faites pas maintenant, quand le ferez-vous ? ”.
Comme je le disais, on peut vérifier dans la pratique qu’en remettant tout cela à plus tard, ce qu’à D.ieu ne plaise, un an, ou même moins que cela, on applique les termes de l’enseignement suivant de nos Sages(2) : “ Ne dis pas : ‘lorsque je disposerai de temps, j’étudierai’, car peut-être n’en auras-tu pas le temps ”. Bien plus, à notre époque, des vents indésirables soufflent dans la rue et dans le monde. De ce fait, le “ peut-être ” de cette affirmation se transforme, bien souvent, en certitude et point n’est besoin d’en dire plus, tant cela est douloureux. J’ai bon espoir que ces quelques lignes, bien que peu nombreuses, suffiront pour vous faire prendre conscience de la vérité et de ce qui est bon pour vous, en ce qui concerne votre activité des mois à venir. Plus vous étudierez notre Torah, Torah de vie, sa partie révélée et sa dimension profonde, mieux cela sera. En outre, l’assurance nous a été donnée(3) que : “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”. Je serais heureux d’avoir de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction pour me donner ces bonnes nouvelles,
N. B. : Vous me dites que quelqu’un a eu des difficultés à admettre votre entrée à la Yechiva. Or, on peut vérifier qu’en prononçant des paroles qui émanent du cœur et en étayant sa décision, on obtient, au final, que la vérité soit acceptée et, dès lors, on comprend que cela est pour votre bien, à la fois matériel et spirituel. En tout état de cause, vous consulterez le Choul’han Arou’h, Yoré Déa, à la fin du chapitre 240.
Notes
(1) Dans le traité Avot, chapitre 1, à la Michna 14.
(2) Dans le traité Avot, chapitre 2, à la Michna 4.
(3) Dans le traité Yoma 38b.