Lettre n° 8484
Par la grâce de D.ieu,
1er Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 27 Tamouz. En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que le souhait de votre cœur soit exaucé, d’une manière positive. Vous êtes élève de la sainte Yechiva Tom’heï Temimim de Lod et il est donc sûrement inutile de vous rappeler votre devoir d’étudier la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout avec élan et ardeur. D’une part, et c’est le point essentiel, D.ieu Lui-même ordonne qu’il en soit ainsi. Mais, d’autre part, c’est également le canal et le réceptacle permettant de recevoir la bénédiction de D.ieu en ses besoins. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de la maison de vos parents, afin de vous assurer de leur validité, conformément à la Hala’ha.
Vous me demandez comment parvenir à vous maîtriser. La réponse à cette question figure dans une explication du saint Tanya(1). L’idée est la suivante : “ L’intellect dirige le sentiment ”(2). Or, le verbe “ diriger ”(3) a deux significations. Il indique, d’une part, que l’homme peut effectivement maîtriser son esprit. Il précise, d’autre part, qu’il s’agit bien, en l’occurrence, de maîtrise, de contrainte. En la matière, tous sont effectivement identiques. Il n’est pas question, en revanche, de transformer le mal en bien(4). Cela veut dire que, de temps à autre, le mauvais penchant peut reprendre le combat, mais, même si c’est le cas, le Saint béni soit-Il accorde Son aide. Vous consulterez ce passage du Tanya.
En un moment propice, on mentionnera tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément au contenu de votre lettre. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Au chapitre 12.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8482.
(3) Le Rabbi souligne le mot : “ diriger ”.
(4) Ce qui, effectivement, n’est pas à la portée de tous.
1er Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 27 Tamouz. En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que le souhait de votre cœur soit exaucé, d’une manière positive. Vous êtes élève de la sainte Yechiva Tom’heï Temimim de Lod et il est donc sûrement inutile de vous rappeler votre devoir d’étudier la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout avec élan et ardeur. D’une part, et c’est le point essentiel, D.ieu Lui-même ordonne qu’il en soit ainsi. Mais, d’autre part, c’est également le canal et le réceptacle permettant de recevoir la bénédiction de D.ieu en ses besoins. Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de la maison de vos parents, afin de vous assurer de leur validité, conformément à la Hala’ha.
Vous me demandez comment parvenir à vous maîtriser. La réponse à cette question figure dans une explication du saint Tanya(1). L’idée est la suivante : “ L’intellect dirige le sentiment ”(2). Or, le verbe “ diriger ”(3) a deux significations. Il indique, d’une part, que l’homme peut effectivement maîtriser son esprit. Il précise, d’autre part, qu’il s’agit bien, en l’occurrence, de maîtrise, de contrainte. En la matière, tous sont effectivement identiques. Il n’est pas question, en revanche, de transformer le mal en bien(4). Cela veut dire que, de temps à autre, le mauvais penchant peut reprendre le combat, mais, même si c’est le cas, le Saint béni soit-Il accorde Son aide. Vous consulterez ce passage du Tanya.
En un moment propice, on mentionnera tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément au contenu de votre lettre. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Au chapitre 12.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8482.
(3) Le Rabbi souligne le mot : “ diriger ”.
(4) Ce qui, effectivement, n’est pas à la portée de tous.