Lettre n° 8485

Par la grâce de D.ieu,
1er Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,

Au jeune David Ha Cohen,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 27 Tamouz. En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que les souhaits de votre cœur soient exaucés d’une manière positive. Il est sans doute inutile de vous expliquer longuement que vous devez étudier, avec élan et ardeur, la partie révélée de la Torah et sa dimension profonde, c’est-à-dire la ‘Hassidout(1). Tout d’abord, point essentiel, il s’agit d’une Injonction de D.ieu. En outre, c’est aussi le canal et le réceptacle permettant de recevoir la bénédiction de D.ieu et la satisfaction des vœux de son cœur. Et, l’assurance nous a été donnée(2) que : “ lorsqu’un homme se sanctifie quelque peu ici-bas, il est largement sanctifié d’en haut ”.

Vous m’interrogez sur les études du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya(3). Lorsqu’il arrive de les apprendre pendant la nuit, en laquelle doit-on compléter ce qui a manqué(4) ? D’après ce que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël, il faut le faire pendant la nuit suivante. Néanmoins, pour ce qui est des Tehilim, notre coutume(5) est de ne pas les lire à partir du coucher du soleil et jusqu’au milieu de la nuit, à l’exception de Yom Kippour, par exemple. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Cette lettre est vraisemblablement adressée à un élève de la Yechiva.
(2) Traité Yoma 39a.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°6292 et le Likouteï Si’hot, tome 18, à la page 435.
(4) La nuit précédente ou bien la nuit suivante ?
(5) Voir, à ce sujet, la lettre n°8242.