Lettre n° 8488
Par la grâce de D.ieu,
5 Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 2 Mena’hem Av, qui n’explique en aucune façon cette interruption et dans laquelle l’essentiel manque, puisque vous ne me dites rien non plus du temps que vous fixez pour l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, en général. De plus, vous ne me dites pas ce que vous faites, vous-même et votre épouse, alors que vous êtes actuellement en vacances. Or, votre voyage en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, est effectué dans le cadre d’une mission qui vous a été confiée.
Vous faites allusion aux pensées qui vous dérangent et qui ont donc une influence sur votre moral. Vous connaissez, cependant, le dicton du Sage selon lequel il n’est pas de joie comme celle que l’on éprouve lorsque l’on est délivré du doute. Or, d’une formulation positive, on peut en déduire une négative, ce qui veut dire qu’un doute trouble l’homme, par nature. Le moyen de réduire ce trouble, puis de le faire disparaître complètement, est donc de lever le doute. Or, pour ce qui vous concerne, en particulier, pour vous-même et pour votre épouse, il n’y a pas de doute. En effet, sept bénédictions ont été récitées(1), en mentionnant le Nom de D.ieu et Sa royauté, selon la formule instaurée par les membres de la grande Assemblée, qui reçurent l’ordination transmise, d’une génération à l’autre, depuis Moché notre maître. Vous avez donc effectivement bâti un édifice éternel, “ comme t’a réjoui ta création, dans le Gan Eden, auparavant ”. Il en est de même pour votre voyage ici et, de ce fait, comme je l’ai déjà dit, plus vite vous ferez ce voyage, meilleur sera le calme de votre esprit et donc votre moral.
Pour ce qui est du point figurant à la fin de votre lettre, la durée de ce voyage et la période de votre visite en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, pourquoi vous troublez-vous l’esprit avec des questions qui ne se poseront que dans quelques mois, d’autant qu’entre temps, il y aura Roch Hachana, lorsque l’on est inscrit et scellé pour une bonne et douce année, d’un bien visible et tangible ? Car, D.ieu seul sait(2). Conformément à votre demande, la présente vous est adressée en passant outre à la file d’attente. Sans doute me répondrez-vous, de même que votre épouse, à la question qui vous est posée au début de cette lettre. Je vous joins un extrait de la réunion ‘hassidique de la fête de la libération(3) des 12 et 13 Tamouz, afin d’en tirer l’inspiration pour toute l’année. Le texte vous en est adressé en anglais car, pour l’instant, il n’a pas été traduit dans une autre langue. En tout état de cause, le contenu reste le même. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Lors du mariage.
(2) Ce qui sera par la suite.
(3) Du précédent Rabbi, des prisons soviétiques.
5 Mena’hem Av 5722,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre du 2 Mena’hem Av, qui n’explique en aucune façon cette interruption et dans laquelle l’essentiel manque, puisque vous ne me dites rien non plus du temps que vous fixez pour l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, en général. De plus, vous ne me dites pas ce que vous faites, vous-même et votre épouse, alors que vous êtes actuellement en vacances. Or, votre voyage en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, est effectué dans le cadre d’une mission qui vous a été confiée.
Vous faites allusion aux pensées qui vous dérangent et qui ont donc une influence sur votre moral. Vous connaissez, cependant, le dicton du Sage selon lequel il n’est pas de joie comme celle que l’on éprouve lorsque l’on est délivré du doute. Or, d’une formulation positive, on peut en déduire une négative, ce qui veut dire qu’un doute trouble l’homme, par nature. Le moyen de réduire ce trouble, puis de le faire disparaître complètement, est donc de lever le doute. Or, pour ce qui vous concerne, en particulier, pour vous-même et pour votre épouse, il n’y a pas de doute. En effet, sept bénédictions ont été récitées(1), en mentionnant le Nom de D.ieu et Sa royauté, selon la formule instaurée par les membres de la grande Assemblée, qui reçurent l’ordination transmise, d’une génération à l’autre, depuis Moché notre maître. Vous avez donc effectivement bâti un édifice éternel, “ comme t’a réjoui ta création, dans le Gan Eden, auparavant ”. Il en est de même pour votre voyage ici et, de ce fait, comme je l’ai déjà dit, plus vite vous ferez ce voyage, meilleur sera le calme de votre esprit et donc votre moral.
Pour ce qui est du point figurant à la fin de votre lettre, la durée de ce voyage et la période de votre visite en Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, pourquoi vous troublez-vous l’esprit avec des questions qui ne se poseront que dans quelques mois, d’autant qu’entre temps, il y aura Roch Hachana, lorsque l’on est inscrit et scellé pour une bonne et douce année, d’un bien visible et tangible ? Car, D.ieu seul sait(2). Conformément à votre demande, la présente vous est adressée en passant outre à la file d’attente. Sans doute me répondrez-vous, de même que votre épouse, à la question qui vous est posée au début de cette lettre. Je vous joins un extrait de la réunion ‘hassidique de la fête de la libération(3) des 12 et 13 Tamouz, afin d’en tirer l’inspiration pour toute l’année. Le texte vous en est adressé en anglais car, pour l’instant, il n’a pas été traduit dans une autre langue. En tout état de cause, le contenu reste le même. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Lors du mariage.
(2) Ce qui sera par la suite.
(3) Du précédent Rabbi, des prisons soviétiques.